Quel dommage également que les mêlées n'aient pas été arbitrée, sincèrement, je pense que si cela avait été le cas, l'ASM aurait pu mettre davantage la pression sur Toulouse, qui au final aurait mérité un carton de plus...mais là dessus clairement, je pense qu'en phase finale et au niveau européen, il faut oublier de compter là dessus, elle doit juste servir de rampe de lancement, car les arbitre, et Garcès en tête, ne les arbitre plus...
L’ASM a mis une pression énorme en mêlée fermée sur le ST, s’octroyant une domination dans ce secteur de jeu qu’honnêtement aucun spécialiste (même du sud-ouest) ne peut contester. C’est tout à notre honneur, surtout connaissant la culture Toulousaine dans ce domaine, même si il faut garder à l’esprit les absences de Marchand (Julien), Ghiraldini et Aldegheri.
On en a tiré quelques avantages, trop maigres (justifié ou non …) sans doute, qui n’ont en tout cas pas suffi à décrocher le pompon.
Les avants Toulousains, très bien formés et conseillés par leur Docteur ès mêlée Servat, ont usé à merveille de toute la panoplie nécessaire à une mêlée fermée dont ils savaient qu’elle allait souffrir, afin de plier … mais de ne pas rompre. Ils nous ont quasiment tout fait, avec beaucoup de maîtrise, de roublardise et de vice :
- poussées loyales les rares fois où la prise de l’impact était bonne et avantageuse,
- poussées anticipées (juste à la limite – très bien fait – difficile à arbitrer),
- mêlées tournées,
- effondrements variés, de sorte que l’arbitre n’a jamais pu se focaliser sur l’un ou l’autre des premières lignes rouge et noir, le prendre dans le viseur … et sortir la biscotte.
- coaching gagnant avec les retours de Faumuina et Baille au moment où les rentrées de Castets et Marchand apparaissaient préjudiciables à la stabilité de l’édifice Toulousain de façon trop évidente et risquaient de coûter cher dans ce final au coude à coude très disputé qui pouvait encore faire changer de mains le Bouclier.
Quand tu ne peux pas rentrer par la porte, tu essayes par la fenêtre … La puissance en mêlée fermée n’était pas à leur avantage. Ils le savaient avant le match et l’on admirablement bien géré. Ils ont, en outre, compensé par la vitesse, notamment de leurs ¾, en défense (rush) comme en attaque, avec un niveau individuel et collectif qui force le respect. Dans ce domaine (entre autres), nos joueurs doivent se remettre en cause. Raka par exemple, qui a souffert de la comparaison avec Kolbe …
Pour conclure et se projeter : un souhait. Si, dans l’avenir, on tombe en finale sur un ST au complet avec une mêlée souveraine qui nous chahute, j’espère que l’on fera preuve des mêmes capacités d’adaptation que ce Toulouse 2019, et que l’arbitrage sera aussi permissif …