Bien d'accord...
Ce qui est quand même la base de la base dans de telles conditions... on a une fâcheuse tendance à se planter de zones ou à tenter des trucs impossibles quand rien ne le nécessite et surtout pas notre confiance actuelle !!
T'as moins d'opportunités de jeu, mais t'as le ballon, nous sommes bien costauds sur les groupés pénétrants, donc ne cherchons pas à innover ou à tenter le diable... et hier il ne le fallait pas !
Pour rappel, interview de Le Devedec sur le site off avec ce passage en particulier :
Sa façon de faire est bien loin des méthodes ancestrales qui régnaient en dictat, il y a encore quelques année ici et ailleurs. « Je travaille en amont pour présenter aux leaders ma vision de nos adversaires ou de nos lancements. Je présente et j’explique pourquoi. Ensuite on discute, on valide ensemble, on peut modifier, argumenter, s’adapter… ils ont aussi le droit de ne pas être d’accord et moi de me tromper ! » Le but de Julien n’est pas d’imposer mais d’amener les joueurs à avoir la même vision dans ce domaine. Un rôle pédagogique bien plus que directif. « Si j’impose d’autorité un lancement, je sais très bien que, soit, ils ne le feront pas, soit, ils le feront mal ! Le management aujourd’hui doit être participatif. Il faut convaincre et orienter dans la bonne direction. » Même s’il reste un véritable passionné de ce secteur, capable de détecter les combinaisons adverses en un clin d’œil, les détails de positionnement, de lift ou de saut, il n’est pas un accro aux statistiques brutes. « La touche c’est surtout ce que tu en fais. C’est facile d’être la touche la plus sûre du championnat si tu lances tous tes ballons sur le premier sauteur en avançant… maintenant ce n’est pas le meilleur moyen de créer de la diversité et du danger sur l’équipe adverse notamment quand tu as l’ambition de mettre du mouvement dans ta ligne de trois-quarts. » Pas vraiment du genre à écrire son plan de touche en début de saison et de piocher dedans au fil des matches, il sait que son travail doit être en perpétuel évolution. « Aujourd’hui, en un clic je peux avoir toutes les touches de nos prochains adversaires sous quatre angles différents, comme eux peuvent avoir les nôtres. Tous les clubs ont le même outil. Si tu te dis que ça suffit, tu te plantes. On doit être capables de s’adapter en permanence en inventant de nouveaux mouvements, en modifiant nos « setup » (positionnement des joueurs au départ) ou en revenant à des touches plus anciennes ». Et c’est bien cela qui passionne le coach clermontois « On se doit de toujours imaginer des choses : Que vont faire nos adversaires ? Comment vont-ils défendre sur nos lancements ? Dans quelles zones auront nous le plus d’opportunités ? » Toutes ces questions auxquelles les réponses orientent vers la santé de la conquête auvergnate dont Julien se plait à soigner chaque détail… et pas toujours ceux que l’on voit. « Bien sûr, j’ai dans le groupe de formidables joueurs dans ce domaine comme Arthur qui est mon capitaine de touche et qui intervient beaucoup au niveau de la stratégie comme je le disais plus tôt, mais je porte aussi beaucoup d’attention sur tout ce qui compose la touche. Le soutien, les lifts, le déplacement des blocs. J’ai en mémoire face à la Rochelle une touche qu’Arthur capte en fin de match… c’est aussi grâce à un super travail de Paul, pareil un peu plus tôt sur un ballon pris par Thibaud… sans la connexion avec Judicaël, il tombait dans les mains rochelaises ». Bref, tout un tas de détails que le grand public ne saisit pas et que valorise tout autant l’entraineur clermontois.