Ca semble interessant pour les cas graves qui finissent en rea / sous respirateur, puisqu'on sait maintenant que c'est le systeme immunitaire qui s'emballe a ce moment, plus vraiment le virus. Apres, ca ne concerne du coup qu'une minorite de cas de COVID, ceux a l'hopital et deja bien avance, avec qui on utilise souvent une gamme assez large de traitements, donc pas evident de savoir a quoi serait du une amelioration. Tu as eu des echos / experiences ?
Je crois qu'il y a meprise sur le but de ces mesures. Je n'ai jamais entendu un elu vert dire qu'il voulait le meme nombre de voitures, mais qui rouleraient a 30 / sur une voie. Le but c'est bien de reduire le nombre de voitures en la rendant moins attractive. On peut discuter de l'efficacite ou de la pertinence, mais comparer la pollution du meme nombre de voitures a differentes vitesses ne semble pas avoir grand chose a voir.
pollution en augmentation de 15% avec le nouveau plan de circulation grenoblois source ATMO
D'après le site d'où provient l'image que tu postes (https://ville30.org/...lution-de-lair/):
Pour aller plus loin – Desintox
Certaines analyses à courte vue (c’est à dire oubliant les facteurs essentiels et leur ordre d’importance décrits ci-dessus) se focalisent sur l’argument qu’une baisse de vitesse entraîne automatiquement une augmentation de la pollution.
Ces analyses se basent sur des courbes d’émissions « officielles » [1] données pour chaque type de véhicule en fonction de la vitesse moyenne de déplacement. A première vue, la forme en « U » de ces courbes laisse penser que l’on pollue plus à 30 qu’à 50 km/h. Or il est question de vitesses moyennes (voir ici des explications sur les cycles de conduite) : 30km/h est représentatif d’une conduite en ville (donc chaotique) alors que 50 km/h représente une conduite interurbaine fluide. On parle de deux situations qui n’ont rien à voir avec les limites de vitesse.
Pour faire une analyse « moins erronée » il faudrait comparer les niveaux d’émissions pour des vitesses moyennes correspondant à une conduite urbaine avec limite à 50 km/h (par exemple 19 km/h) et celles correspondant à une limite à 30 km/h simple (17 km/h par ex.) ou à une limite assortie d’une réduction du nombre de stops ou de feux (20 km/h par ex.). Ces cas sont représentés sur la figure ci-dessus.
On observe alors que les émissions peuvent augmenter aussi bien que diminuer suivant le type d’aménagement, mais surtout que ces différences sont infimes et auront tendance à se réduire dans le futur (aplatissement des courbes) et largement inférieures aux incertitudes liées à la constitution de ces courbes. De plus ces différences sont négligeables par rapport aux évolutions à attendre du renouvellement du parc automobile qui se comptent en dizaines de pour-cent (voir différences entre les courbes 2007 et 2020).
Ces courbes montrent aussi que le type de véhicule peut avoir bien plus d’effet que la vitesse moyenne. Cela ne fait que rappeler que les véhicules surpuissants sont inadaptés à la ville. L’exemple ci-dessous montre que les voitures de grosse cylindrée émettent environ deux fois plus que les autres.
+15 % de pollution à grenoble (source ATMO) le reste c'est du blah blah