on en revient toujours à la même problématique...................................le fric.................... le fric....................le fric............................
Je sais bien que ce terme est un gros mot, mais le fric, c'est aussi ce qui permet aux clubs de vivre. Aujourd'hui, si rien n'est fait, soit par les autorités de tutelles (FFR, LNR) soit directement par le gouvernement, les clubs disparaîtront parce que sans match, pas de sponsors, ni TV ni autre et donc pas de fric. Alors oui, il ne faut pas faire n'importe quoi mais si l'on n'essaie pas de jouer, d'une façon ou d'une autre, alors on va revenir au rugby de villages des années 70 parce qu'un paquet des clubs vont se casser la gueule et non des moindres.
Alors oui, cela aurait un côté assez sympathique mais clairement, c'est le retour à l'âge de pierres et moi ça me ferait braire, clairement. Même si le rugby moderne a des côtés très désagréables avec un côté casse-briques en particulier devenu pénible (mais ça semble avoir évolué depuis la dernière CDM), les gros matchs que nous avons vécus ces dernières années, ça a quand même une autre saveur que le rugby gigot-haricot que nous avons connu par le passé. Je sais que les anciens vont hurler au blasphème mais quand même, la professionnalisation du rugby a apporté beaucoup à la qualité du jeu et je ne voudrais pas revenir à ce que j'avais l'habitude de voir avant.
Donc, il faut sauver le système et pour ça, il faut trouver les moyens de rentrer ce que l'on peut rentrer comme pognon. C'est cynique peut-être, mais c'est ce qu'ont à l'esprit tous les chefs d'entreprise en ce moment et donc tous les présidents de clubs. Et l'état ne pourra pas sauver tout le monde. Maintenant, je n'ai pas la solution miracle et je dirais même que je suis extrêmement pessimiste sur la suite compte tenu des conditions et des contraintes dans lesquelles notre sport devra s'inscrire. Comment jouer en respectant les contraintes sanitaires ? Aujourd'hui, je n'en ai aucune idée et je pense que c'est la même chose pour tout le monde d'où le semblant de panique qui semble apparaître chez nos dirigeants. Mais il va falloir trouver une solution sinon, ce sera la méga catastrophe et la réduction des salaires des joueurs, qui me semble incontournable, ne sera probablement pas suffisant si la situation s'éternise.