Rien n'empêche d'enregistrer à huis clos des spectacles comme des pièces de théâtre.

Coronavirus . fin du championnat 2019 - 2020 ? ?
#5131
Posté 29 octobre 2020 - 08:53
#5132
Posté 29 octobre 2020 - 11:12
Dans la vie aussi....
(pensée philosophique du matin
![]()
)
Oui, mais enfin il y en a qui sont plus marqués que d'autres, est-ce que tu penses à tous ceux qui vivent dans des réserves à petits vieux sur la côte d'Azur ?
#5133
Posté 29 octobre 2020 - 12:17
Entre nous, ce serait scandaleux que les spectacles culturels soient fermé, mais les manifestations sportives maintenues. Même à huis clos, ce n'est pas des professions indispensables.
Ben y a qu’a faire du théâtre à huis clos ....

- Rugby ? aime ceci
#5134
Posté 29 octobre 2020 - 14:53
Cf. sujet F2 dans "le rugby de chez nous" : arrêt de toutes les compétitions amateur jusqu'en janvier (officialisation FFR ce jour)
- RCV06 aime ceci
#5135
Posté 30 octobre 2020 - 06:58
Rien n'empêche d'enregistrer à huis clos des spectacles comme des pièces de théâtre.
Et une fois enregistrées, on en fait quoi de ces représentations ?!... On les diffuse à la télé...?
Une pièce de théâtre doit impérativement se jouer devant un public, tous les comédiens te le diront !
Le théâtre, ce n'est pas du cinéma...
#5136
Posté 30 octobre 2020 - 07:09
Les clubs pro peuvent pas passer en télétravail par contre.Cf. sujet F2 dans "le rugby de chez nous" : arrêt de toutes les compétitions amateur jusqu'en janvier (officialisation FFR ce jour)
Envoyé de mon SM-G361F en utilisant Tapatalk
- marco43 aime ceci
#5137
Posté 30 octobre 2020 - 08:54
Les clubs pro peuvent pas passer en télétravail par contre.
Envoyé de mon SM-G361F en utilisant Tapatalk
même en télétravail on serait encore capable d'être cité en commission pour brutalité audiovisuelle
- cetotomatos, bazooka et Codorplusàvie aiment ceci
#5138
Posté 30 octobre 2020 - 11:05
Ben y a qu’a faire du théâtre à huis clos ....
Et c'est là qu'on regrette: "Au théatre ce soir", d'un des inventeurs de la télé: Pierre Sabbagh.
Thierry A, inutile de me remercier pour le teasing.
- marco43 et ELSAZOAM aiment ceci
#5139
Posté 30 octobre 2020 - 11:10
Et c'est là qu'on regrette: "Au théatre ce soir", d'un des inventeurs de la télé: Pierre Sabbagh.
Thierry A, inutile de me remercier pour le teasing.
Avec les décors de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell...
- marco43 et Alex chocolatines aiment ceci
#5140
Posté 30 octobre 2020 - 11:10
Ben y a qu’a faire du théâtre à huis clos ....
Sartre approuve ce message.
- diomedea et el landeno aiment ceci
#5142
Posté 04 novembre 2020 - 22:38
Le Pr Raoult ment debout car il préfère les randomisations obsolètes
- ELSAZOAM et pakora aiment ceci
#5143
Posté 05 novembre 2020 - 16:22
Passés des stades à guichets fermés au huis clos, les clubs français sont tout à coup confrontés à un problème financier majeur. « Le modèle économique de notre rugby professionnel ne pouvait déjà pas survivre à une situation de jauge partielle contrainte, constate Emmanuel Eschalier, le directeur général de la Ligue nationale (LNR), le huis clos a accéléré le phénomène de façon exponentielle. » Les clubs assurent 60 % de leur budget grâce à des partenaires financiers et économiques, mais ils devront, à un moment ou à un autre, honorer leurs engagements auprès de ces sponsors.
« À huis clos, donc sans billetterie, un club se coupe de 20 % de son budget. Il faut y ajouter, a minima, 10 % de pertes vis-à-vis des partenaires en hospitalités », précise Miguel Fernandez, président du syndicat Intervals qui regroupe les agents sportifs. Sans compter « le remboursement de la campagne d'abonnement, ajoute le directeur général du Stade Français, Thomas Lombard. Avec le huis clos, on voit maintenant poindre la menace des remboursements des détenteurs de loges, sur la quasi-totalité des prestations ou au prorata de ce qui a été livré, c'est-à-dire seulement deux matches. »
Dans Sud-Ouest, le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, ne dit pas autre chose : « On a des partenariats qui ont été signés et en partie encaissés. Mais on sait que contractuellement, on devra à un moment un remboursement à nos partenaires. » Reste que pour Régis Dumange, président de Nevers (Pro D2), si cette perspective fait craindre le pire, elle est aussi porteuse d'espoir : « On dépend uniquement de nos partenaires. Ils détiennent la vie du club. Mais s'ils font confiance au club et maintiennent leurs partenariats, on pourra s'en sortir. »
Le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, l'affirme : « Le huis clos, c'est le scénario catastrophe. Il n'est absolument pas tenable pour les clubs qui sont dans l'économie réelle. » Au point que Miguel Fernandez anticipe « la disparition de quatre ou cinq clubs du Top 14 si cette situation devait se prolonger jusqu'à la fin de la saison. »
D'après nos recoupements, Toulouse, La Rochelle, Agen, Brive, Bayonne et Bordeaux-Bègles seraient alors contraints de mettre la clé sous les grilles du stade. « C'est la triste réalité, constate Emmanuel Eschalier. Une majorité de clubs sera en cessation de paiement à la fin de la saison. Sauf ceux qui ont un actionnaire de référence. »
Simon Gillham, le président de Brive, assure être parvenu « à une réduction globale de l'ordre de 20 %, cette saison. On peut toujours réduire encore les coûts et nous y travaillons mais il y a un moment où, si nous ne recevons pas d'aides, nous ne pourrons pas budgétiser une saison. Nous avons des fonds propres qui nous permettent de continuer ainsi jusqu'à juin, c'est-à-dire finir la saison. Mais après, il ne faudra pas compter sur nous pour la saison suivante. Nous serons obligés de fermer la boutique »
« Honnêtement, je ne connais pas notre espérance de vie. On espère pouvoir tenir au moins jusqu'à Noël... »
Yann Roubert, président du LOU.
De son côté, Yann Roubert l'annonce aussi : « Le huis clos risque d'être mortel sur le plan économique. Tous les clubs sont aujourd'hui en danger puisqu'on ne va plus avoir aucune rentrée d'argent jusqu'à début décembre. Quant aux droits télés, ils ne représentent que 15 % de nos budgets. Si la situation devait perdurer, cela pourrait devenir intenable, économiquement parlant. Honnêtement, je ne connais pas notre espérance de vie. On espère pouvoir tenir au moins jusqu'à Noël... » Le président du LOU de poursuivre : « J'ai tenu à rassurer mes joueurs ce jeudi matin. Les prochains salaires seront versés. »
Que les joueurs soient de nouveau pressés de réduire leurs salaires est une menace que Miguel Fernandez n'écarte pas : « Certains président vont agiter ce chiffon rouge mais il faut espérer qu'ils ne s'en servent pas comme d'une variable d'ajustement. » À ce sujet, Thomas Lombard est formel : « On ne peut pas demander des efforts financiers répétés aussi importants à des joueurs sous contrat à durée déterminée. » Dont acte.
Les pertes de revenus des trente clubs professionnels sont évaluées à 58 millions d'euros. D'après les projections de la LNR, elles s'élèveraient à 180 millions dans le cas d'un huis clos généralisé sur une demi-saison. « Nous sommes dans des itérations (résolution d'une équation par approximations successives) avec les clubs et la DNACG. Les pouvoirs publics nous demandent des évaluations, ce qui est extrêmement complexe car la situation évolue de façon hétérogène en fonction des régions et des décisions préfectorales, explique Emmanuel Eschalier. Le premier niveau d'aide, ce sera l'activation du fonds de compensation qui correspond à 40 millions d'euros, chiffre qui circule dans la presse mais qui n'a pas été confirmé par écrit. » Inférieur, donc, aux pertes réelles. « On a une comptabilité validée par les commissaires aux comptes qui démontre ce que chaque match a rapporté. Il n'y a pas d'interprétation possible », tonne Laurent Marti, pressé de voir les promesses gouvernementales devenir réalité.
En attendant, la LNR a réactivé l'un des trois groupes de travail mis en place lors du premier confinement et qui avait pour tâches de mesurer l'impact financier de la crise sanitaire sur le rugby pro français et de trouver des solutions d'accompagnement. Ce groupe, composé des présidents et directeurs généraux de Bordeaux, La Rochelle, Toulouse, Pau, Stade Français et Toulon (Top 14), Colomiers, Oyonnax, Vannes, Aix-en-Provence, Montauban et Valence-Romans (ProD2), se réunit chaque lundi. « Le déblocage des fonds par le gouvernement devrait intervenir d'ici la fin du mois de novembre, indique Thomas Lombard. Mais le montant calculé l'a été sur une jauge qui n'est plus celle du moment : la situation s'est malheureusement dégradée entre temps. Les mesures gouvernementales ne sont que des soins palliatifs, pas curatifs... »
« Nous avons conscience que le huis clos ne s'arrêtera pas le 1er décembre », prédit Emmanuel Eschalier. C'est pourquoi la LNR a sollicité une mesure d'urgence complémentaire immédiate. « Une exonération des charges sociales aurait aussi un effet concret à très court terme mais elle ne suffira pas », avoue le directeur général de la LNR. « Ma crainte, c'est qu'on n'arrive pas à des compensations à 100 %, dit Laurent Marti. Il faudra voir alors quelles sont les autres options. » Le fonds d'investissement qui avait souhaité racheter une partie des droits commerciaux de la LNR est-il toujours enclin à faire une offre ? En parallèle, les clubs, ou la LNR, doivent-ils contracter un emprunt ? Le président de Nevers, Régis Dumange, creuse d'autres pistes : « La déduction fiscale doit évoluer vers le mécénat, soit 60 %, voire 66 % pour une entreprise, au lieu de 33 %. Ce serait un geste vers les partenaires qui soutiennent le monde sportif. » Les discussions avec les pouvoirs publics reprendront en décembre. « Ensuite, il faudra se projeter sur le second semestre de la saison et la question des jauges reviendra sur la table, indique Emmanuel Eschalier. Dès que les conditions sanitaires le permettront, je pense que l'État autorisera le public à retrouver le chemin des stades, évidemment pas à jauge pleine dans un premier temps. »
Il sera temps, aussi, pour le rugby pro, de se poser les bonnes questions. « Nous devons nous demander si nous n'étions pas en train de participer à une course à la surenchère, par exemple sur les salaires des joueurs, conclut Régis Dumange. Ne sommes-nous pas allés trop loin et trop fort ? La bouée de sauvetage est une chose, mais il est aussi important de réfléchir à un modèle vertueux pour que le rugby professionnel traverse les tempêtes à venir sans couler. »
#5144
Posté 05 novembre 2020 - 17:19
Il sera temps, aussi, pour le rugby pro, de se poser les bonnes questions. « Nous devons nous demander si nous n'étions pas en train de participer à une course à la surenchère, par exemple sur les salaires des joueurs, conclut Régis Dumange. Ne sommes-nous pas allés trop loin et trop fort ? La bouée de sauvetage est une chose, mais il est aussi important de réfléchir à un modèle vertueux pour que le rugby professionnel traverse les tempêtes à venir sans couler. »
Voilà, s'il n'y avait que ça à retenir de cet article ce serait ce paragraphe à mon avis
- la bella y la Bestia, Silhouette et George Abitbol aiment ceci
#5145
Posté 05 novembre 2020 - 17:40
Et le groupe de travail sur les commotions cérébrales, il faut attendre qu'il y ait autant de morts que par le covid pour l'activer ?
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