Comme le H1N1 de Mars a Août 2009
On en sait rien pour l'instant.
Absolument sur la question de l'impact des températures, ce qui savent disent qu'ils n'en ont aucune idée
Le monde :
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« Dès que les beaux jours arriveront, ce sera terminé »
Ce qu’on entend
L’hypothèse revient régulièrement dans les débats, et Donald Trump en semble lui-même convaincu : « La chaleur en général tue ce genre de virus. Ce serait une bonne chose », déclarait le président américain, à la mi-février.
C’EST TROP TÔT POUR LE DIRE
Le phénomène de reflux des virus à l’arrivée du beau temps décrit par Donald Trump s’observe pour certains d’entre eux, notamment la grippe – c’est pourquoi elle est qualifiée de « saisonnière ». Mais il n’y a pas de règle universelle en la matière : il existe des virus qui se propagent dans des régions sujettes à de fortes chaleurs. Le coronavirus du MERS, détecté à partir de 2012, a ainsi pu circuler au Moyen-Orient, et notamment en Arabie saoudite, malgré des températures élevées, constate, auprès du magazine Sciences et Avenir, Arnaud Fontanet, spécialiste des maladies émergentes à l’Institut Pasteur.
En ce qui concerne l’épidémie actuelle, le recul manque encore pour savoir si le retour du beau temps pourrait y mettre un terme. « Nous ne savons pas aujourd’hui quels seront l’activité et le comportement de ce virus dans différentes conditions climatiques », a mis en garde, samedi 7 mars, le directeur exécutif de l’OMS, Michael Ryan. Selon lui, il n’y a « aucune preuve » qui permette aujourd’hui de tabler sur une disparition du virus sitôt le beau temps revenu."