Si le bilan d'Azema a la tête de l'ASM est plus qu'honorable, faut voir d'où l'un et l'autre sont partis, et là il n'y a pas photo. L'un a transfiguré le club, l'autre a fait perdurer l'excellence un temps. Si on ne s'en tient qu'au titre, c'est comparable, si c'est au ratio victoire/défaite, points en championnat, je pense que Cotter avait su mettre en place une machine de guerre. Enfin pour moi, la période Cotter, son impact sur l'image du club, ici et ailleurs, restera unique.
Je partage cet avis.
Je n'aime pas lire (je ne parle pas de toi) en revanche qu'Azéma a surfé uniquement sur le bilan de COTTER.
En 2013, le mode management d'une main de fer de VC n'est plus approprié comme il a pu l'être au début de sa prise de fonction.
Azéma est arrivé avec un autre management, me semble t-il, moins clivant.
Il ne faut pas oublier qu'il a été énormément décrié en 2015-2016. Malzieu s'était même fendu de quelques déclarations peu aimables à son endroit.
On avait perdu plusieurs matchs à domicile et il y en avait pas mal qui réclamaient sa tête.
On lui demandait dans la presse s'il avait perdu le vestiaire.
Il me semble qu'il terminera 1er la saison régulière et sera champion l'année suivante.
Cela montre sa force de caractère et que le titre de 2017 (ou celui de 2019) n'a pas été acquis par le fantôme de Vern Cotter.
L'intelligence dans ces moments, c'est aussi celle des présidents et managers, ceux qui ont déniché Cotter, ceux qui ont eu de la patience et ne sont pas tombés dans le piège de l'éviction rapide (on passera sur le dernier couac entre Fontès et VC), que ce soit en 2015-2016, en 2018 ou même en 2020.
Guillon a été très patient l'an passé alors que le début de saison n'était vraiment pas terrible. La décision de FA, que je crois (peut-être béatement) honnête a pu lui laisser une forme d'amertume légitime.
Concernant Azéma, je garderai l'image d'un homme bosseur, humble, compétent et peut être un peu trop cumulard (arrières, head coach, manager), circonstance qui aura accéléré son érosion et celle du club, à mon sens.