A partir du moment ou il y a un doute, c'est foutu, que le conflit d'intérêt ou la subjectivité se vérifie ou non. Le cas de figure se retrouve dans le sport (arbitrage, instances dirigeantes, commissions...), en politique (relations avec les médias, certaines entreprises, personnes influentes...), dans la vie professionnelle, ou au sein même des relations sociales plus basiques et quotidiennes..
Cette situation, à savoir que le Président de la LNR est ancien Président de longue date d'un club de ladite Ligue, ne devrait en aucune cas pouvoir avoir lieu.
Mais bon, cela implique que le rugby fixe des règles cohérentes et permette l'accès à des postes importants et stratégiques à des personnes qui lui sont extérieurs. On a pas le cul sortie des ronces donc.
Comme dit Lima, le probleme c'est pas que Bouscatel agisse dans son propre interet, c'est qu'on ait un doute sur son interet (la ligue et/ou son ancien club). Apres c'est pas de sa faute a lui, on a un ensemble de personnes qui auraient les competences pour etre a la tete de la LNR, donc si l'institution voulait etre credible elle aurait nomme n'importe qui d'autre qui n'a pas un lien extremement fort avec un des clubs, c'est tout. La clairement ils s'en foutent en vrai.
Oh là, oh là !!!
La ligue a pour mission de gérer les intérêts du rugby pro. C'est une organisation ou les clubs pro sont en grande majorité. Il semble logique que ce soit le représentant d'un club qui soit Président.
Sur la neutralité ? Il est fort probable qu'il ne puisse y avoir que le représentant des arbitres qui puisse s'en prévaloir. Et encore !
Sauf à changer les statuts, ce seront toujours les représentants des clubs qui seront majoritaires pour élire leur Président.
Et même si les règles changent, est-on certain que le Président élu soit neutre, sans aucune attache avec un club, sans un côté supporter ?
Quoi qu'il se passe, il y aura toujours, un doute, comme vous le dites, à chaque décision non prise à l'unanimité.