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#646 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

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Posted 11 September 2024 - 18:31 PM

https://www.rugbyram...ie-12190465.php

 

L'idole de mon adolescence ....  mon avatar sur ce forum ... 

 

J'habitais à côté de l'immeuble où vivaient l'entraîneur du Sporting Club Tulliste Pierrot Leterre et ses deux fils Jean-Louis et Jacky qui étaent mes meilleurs copains; Jean-Claude Berejnoï y passait souvent ...  d'autant plus que c'était à 300 mètres du Stade Alexandre Cueille ...

Je me souviens de son retour d'Afrique du Sud durant l'été 64 où il avait participé à la victoire du XV de France contre les Boks ... il était venu parler de ce match avec Pierrot et nous les gamins on l' écoutait bouche bée ....  

RIP Jean-Claude ....


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#647 Codorplusàvie

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Posted 11 September 2024 - 18:37 PM

https://www.rugbyram...ie-12190465.php
 
L'idole de mon adolescence ....  mon avatar sur ce forum ... 
 
J'habitais à côté de l'immeuble où vivaient l'entraîneur du Sporting Club Tulliste Pierrot Leterre et ses deux fils Jean-Louis et Jacky qui étaent mes meilleurs copains; Jean-Claude Berejnoï y passait souvent ...  d'autant plus que c'était à 300 mètres du Stade Alexandre Cueille ...
Je me souviens de son retour d'Afrique du Sud durant l'été 64 où il avait participé à la victoire du XV de France contre mes Boks ... il était venu parler de ce match avec Pierrot et nous les gamins on l' écoutait bouche bée ....  
RIP Jean-Claude ....


Jackie Leterre, c'est celui qui a entraîné L'EdF féminine et dont un fils jouait talonneur ?

#648 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

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Posted 11 September 2024 - 18:44 PM

Jackie Leterre, c'est celui qui a entraîné L'EdF féminine et dont un fils jouait talonneur ?

Il a entraîné l'EDF féminine au tout tout tout début de son historie ... je crois qu'il a été le premier ou un des premiers à ce poste ... en ce qui concerne le talonneur auquel tu fais référence je ne crois pas que ce soit son fils.

Jacky a été demi-finaliste du championnat de France avec le Racing vers 1976 ou 77 , cette saison là il a été  n° 5  dans le classement des meilleurs demis de mêlée de Midi Olympique



#649 el landeno

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Posted 11 September 2024 - 19:24 PM

Didier Roustan, journaliste foutraque aux mille vies et au regard unique « Président à vie » de « L'Équipe du soir », Didier Roustan s'est éteint à l'âge de 66 ans, dans la nuit de mardi à mercredi, emporté par la maladie. Il aura vécu une vie de journaliste et d'amoureux du foot multiple, et de peu d'équivalent.

 

C'est bien dans ses manières, ça, d'être président à vie et de ne plus être là, de nous laisser avec notre peine et nos admirations pour un destin et une liberté de peu d'équivalent dans l'histoire de la télévision sportive française. Didier Roustan s'est éteint dans la nuit de mardi à mercredi, à l'âge de 66 ans, des suites d'une courte et implacable maladie, moins de trois mois après sa dernière apparition dans L'Équipe du soir, le 22 juin dernier, avec l'une de ces chemises dont il avait le secret, si l'on peut dire à propos d'un signe extérieur aussi ostensiblement attaché à sa légende.

 
 

Il aura traversé près de cinquante ans de télévision, depuis qu'il avait poussé la porte du service des sports de TF1, à la rentrée 1976, pour un stage de trois mois, juste après son baccalauréat, avec pour bagages ses 18 ans, sa belle gueule, sa culture immense du foot, et ses années de libéro élégant dans les équipes de jeunes de l'AS Cannes, sur le stade des Hespérides où son père, en l'amenant aussi régulièrement, lui avait fait découvrir un monde.

Un ton et une écriture uniques

Son destin de journaliste est d'abord celui d'un jeune prodige, qui aura accédé à la notoriété en même temps que le football français et international entrait régulièrement dans le salon, figure de Téléfoot dès 1981, commentateur des grands matches avec Michel Denisot, le plus souvent à l'époque, comme lors de la demi-finale de l'Euro 84 France-Portugal (3-2 a.p.) qui l'avait vu hurler, torse nu, pour commenter le but de Michel Platini dans la prolongation.

Il avait décidé de suivre d'autres chemins, ensuite, rejoignant Charles Biétry à Canal Plus à la fin des années 80 pour réaliser des documentaires sortis de l'ordinaire, via le programme Mag Max, dans lequel il avait poussé plus loin encore ses goûts très inédits et vaguement foutraques de mise en scène de ses sujets, comme le jour où il avait mis un bébé tigre et un biberon dans les bras de Pelé. Mais il y avait un ton et une écriture, qui auront fait école.

 
 

Après un passage par la télé publique, pour laquelle il aura commenté la Coupe du monde 1994 avec Éric Cantona, et directement participé à la création de la Coupe de la Ligue, il avait vécu des heures moins exaltantes, professionnellement, à la fin des années 90, quittant Paris pour Cannes, ne s'imaginant plus vraiment dans une rédaction, et se tournant vers des projets qui correspondaient à ses aspirations profondes et à sa vision du monde. Ainsi naquirent, à quelque temps de distance, l'association et la revue Foot Citoyens, créées avec Arsène Wenger, notamment, en même temps que la fugace Association Internationale des Footballeurs Professionnels, lancée après que Diego Maradona, qui en voulait au monde entier, déjà, à l'époque, lui avait demandé d'appeler Éric Cantona et de mettre tout ça en musique.

« La Roustanie »

Mais en revenant à l'écran, et sur la chaîne L'Équipe qui s'appelait encore L'Équipe TV, alors, il avait retrouvé une maison, qui deviendrait rapidement la sienne, appelé par Vincent Régnier à présenter Enfin du foot, avec Pierre Ménès et Karim Nedjari, jusqu'en 2004, avant de devenir une figure tutélaire de L'Équipe du soir présentée par Olivier Ménard. Chemise hawaïenne, bandana, tongs sous la table, vieux souvenirs et jeunes indignations : à L'Équipe du soir, tout le monde savait très bien ce qu'il ne fallait pas dire devant lui, ou bien ce qu'il fallait dire pour réveiller ses colères, critiquer un Argentin ou un Brésilien, encenser un entraîneur français de moins de 60 ans, oser suggérer que Pelé n'était pas le meilleur joueur de tous les temps, rappeler les démons de Diego Maradona, préférer le résultat au beau jeu.

Le football devait rester un esthétisme, à ses yeux, et ne jamais s'éloigner de cette cause indispensable, au risque de perdre son essence et son âme. Tout le monde savait qu'il fallait lui laisser terminer une histoire ancienne, même si le tunnel était un peu long. Tout le monde savait, aussi, que certains grands soirs, il fallait le laisser partir sur des hauteurs à lui seul accessibles, où, joyeusement perché, il chantait Daniel Guichard pour imiter Rudi Garcia, entonnait le chanteur de Mexico, ou détournait les paroles d'un tube des années 80. Il lui arrivait aussi de quitter l'émission en restant à sa place, dans le mépris d'un débat en cours auquel il s'était trop souvent mêlé, déjà, suggérant que le sujet ne valait pas son énergie ni même ses emportements.

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Didier Roustan avec Michel Hidalgo et Arsène Wenger, au lancement de Foot Citoyen en 2005. (P. Boutroux/L'Équipe)

Présent sur les réseaux sociaux, lançant des initiatives successives qui lui ressemblaient, un blog qui emmenait des lecteurs en Argentine, un autre qui inventait la « Roustanie » - un pays imaginaire sur lequel régnait une certaine vision du foot-, il postait régulièrement des vidéos joyeusement interminables qui commençaient dans le désordre, finissaient de même, mais dont l'ensemble dessinait assez nettement la mission qu'il s'était fixée, en même temps que ses affections et ses détestations, qu'il ne cherchait jamais à cacher.

Plus qu'il ne l'avait résumée, il avait couché sur le papier des morceaux épars de cette vie si riche, dans le livre Puzzle (éditions Marabout), publié en 2023 et qui avait été un succès, forcément. Il parlait d'un tome 2, peut-être d'un tome 3, et on peut être sûr que tout au bout de la série, il aurait encore eu des histoires à raconter. Elles nous manqueront, autant que Didier manque, déjà, à tous ceux qui l'ont croisé parfois comme à ceux qui l'ont connu longuement. Il n'y aura pas d'autre président à vie.

 
 

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#650 Codorplusàvie

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Posted 11 September 2024 - 19:47 PM

Il a entraîné l'EDF féminine au tout tout tout début de son historie ... je crois qu'il a été le premier ou un des premiers à ce poste ... en ce qui concerne le talonneur auquel tu fait référence je ne crois pas que ce soit son fils.
Jacky a été demi-finaliste du championnat de France avec le Racing vers 1976 ou 77 , cette saison là il a été  n° 5  dans le classement des meilleurs demis de mêlée de Midi Olympique


Oui c'était dans les années 86-87-88 avec les féminines.
Pour le talon (ou pilier) , je te dirai quand son nom me reviendra, je me rappelle juste qu'il ne portait pas le nom de Jackie et qu'il a joué en junior au CAB.

#651 tekilapaf

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Posted 12 September 2024 - 06:40 AM

Roustan à bercé mon adolescence. Quand on ne voyait que très peu de matchs, et encore moins de matchs étrangers, j'attendais avec impatience Roustan commentant la finale de la Cup.

#652 el landeno

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Posted 12 September 2024 - 21:32 PM

Didier Roustan, amoureux de l'Amérique du Sud, avait l'Argentine au coeur Didier Roustan vouait une passion au football du pays champion du monde et à Diego Maradona.

 

« Didier me disait avec conviction :"Je crois que je suis Argentin". Je n'ai jamais su si c'était vrai, s'il avait vraiment des ascendants argentins ou en Amérique du Sud », nous a confié mercredi Oswaldo Piazza, l'ancien défenseur international argentin de Saint-Étienne, « très touché » par la disparition de Didier Roustan, foudroyé par la maladie à 66 ans.

 
 

Car, s'il était né à Brazzaville (Congo), le journaliste globe-trotteur vouait une véritable passion au football argentin et à ses deux génies gauchers, Diego Maradona et Lionel Messi.

Il se rendait d'ailleurs régulièrement en Argentine pour retrouver ceux qu'il appelait ses « vieux copains de régiment », passés par le Championnat de France. « Il est souvent venu passer des journées entières à la maison, poursuit Piazza. Lors de son dernier voyage, je l'ai aidé à rencontrer Enzo Francescoli et Marcelo Gallardo (alors directeur sportif et entraîneur de River Plate). Il a trouvé les portes ouvertes, y compris à Boca Juniors, car Carlos Bianchi (alors entraîneur) l'admirait, et à Velez (Sarsfield), où il voulait aller car j'y ai joué. Il devait prochainement revenir en Argentine pour une dizaine de jours, afin d'aller de nouveau voir des matches et rencontrer des joueurs. Notamment ceux ayant joué en France, comme Beto Marcico, Carlos Bianchi ou Delio Onnis. » Mais la maladie ne lui en aura pas laissé le temps.

Biberonné dans son enfance aux exploits télévisés du Brésil de Pelé à la Coupe du monde 1970 au Mexique, c'est dans les années 1980 que le journaliste voyageur de Téléfoot puis de Canal+ et France Télévisions, tombe amoureux du football argentin, découvert en écumant les stades en compagnie de Francis Huertas, correspondant à Buenos Aires de L'Équipe et de France Football, lui aussi disparu bien trop tôt, en 2002.

 
 
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Didier Roustan dans le légendaire Monumental de Buenos Aires, stade de l'équipe de River Plate en Argentine. (IDD)
Une passion pour la vie romanesque de Maradona

Bohème, Roustan nourrit une passion pour la vie romanesque de Diego Maradona, lui consacrant un magnifique portrait intimiste sur France 2, dans Terre de foot en 1993. Parti sur les traces du « Pibe de oro », gamin des rues de Villa Fiorito, bidonville de la banlieue de Buenos Aires où les terrains vagues de poussière font office de terrain de foot, le journaliste est marqué par le côté sentimental et la sincérité enfantine du champion du monde 1986, dont les yeux se font humides à l'évocation du bus 179 que, gamin à la tignasse bouclée, il prenait pour revenir chez lui après l'entraînement avec son premier club, Argentinos Juniors.

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Le journaliste avait créé, avec Éric Cantona et l'Argentin, l'Association internationale des footballeurs professionnels (ci-dessous Roustan et Maradona avec Salif Keita, l'ex-joueur de Saint-Étienne et Marseille, lors du lancement officiel à Paris, en 1995). (DR)

Ce documentaire se terminait sur les paroles poignantes de Volver du chanteur Carlos Gardel : « Vivre, avec l'âme enchaînée à un doux souvenir que je pleure à nouveau... » Ce sont ces mêmes mots que Roustan reprendra sur le site L'Équipe en ouverture de son podcast Roustan Foot, consacré à la mort de Maradona, fin 2020. « Désastre... Diego est parti... », réagira-t-il sobrement sur Twitter (devenu X), le 25 novembre 2020, à l'annonce de la disparition de son idole.

Submergé par la tristesse ce jour-là, il le sera aussi par les messages de sympathie, à l'instar de ce texto de l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France Michel Platini, dont il avait accompagné l'épopée victorieuse à l'Euro 1984 au côté de Michel Denisot sur TF1 : « Didier, je pense à toi, tu dois être dévasté après le départ de Diego. Courage à toi. »

Car « le rebelle du foot » argentin et « le rebelle du journalisme », comme le surnommaient certains confrères, étaient liés par une certaine proximité, partageant à plusieurs reprises un asado en famille, chez le joueur qui le recevait à la bonne franquette, en short et en claquettes. Bluffé par la conscience politique de Maradona, Roustan joua d'ailleurs les entremetteurs entre l'Argentin et Éric Cantona lors de la création de l'Association internationale des footballeurs professionnels, à l'Hôtel intercontinental de Paris, le 4 janvier 1995, au lendemain de la remise du Ballon d'Or d'honneur à l'Argentin.

Occupant le poste de secrétaire général de ce syndicat mondial des joueurs, présidé par Maradona et voué à faire entendre la voix des joueurs face à la FIFA, le journaliste multipliera les allers-retours en Argentine durant quatre ans avant de se brouiller avec Maradona. Ne supportant plus les incartades et les rendez-vous non honorés du joueur, il rompt les ponts au début des années 2000.

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Le journaliste sportif Didier Roustan devant une peinture murale de Diego Maradona. (DR)
Il multiplie les voyages en Argentine, « à la recherche d'un foot perdu »

Sorti épuisé de cette aventure, le consultant de L'Équipe TV puis de la chaîne L'Équipe, lassé par le foot-business du Vieux continent, prenait plaisir depuis une vingtaine d'années à s'oxygéner en baroudant en Amérique du Sud, plus particulièrement en Argentine, « à la recherche de ce foot perdu », comme il l'écrit dans Puzzle, autobiographie foutraque parue l'an dernier (Marabout) : « Alors certes, la qualité de jeu au niveau du Championnat argentin a énormément perdu, mais la même passion folle demeure, car les racines du foot, et une certaine poésie, sont restées puisqu'elles y sont profondément ancrées. Ce foot qui transpire, celui que j'aime pour sa fraîcheur, car il appartient encore au peuple, n'ayant pas été pollué par les euros et dollars, pétro pour certains... »

Indécrottable « romantique » - terme qu'il préférait à « nostalgique » -, cet esthète était en extase devant l'architecture des stades décatis de la province de Buenos Aires, telle la façade du stade du club d'Huracan, qui avaient conservé leur âme, contrairement aux enceintes ultramodernes européennes, transformées en temples de la consommation, à l'image du nouveau Wembley.

Comme un clin d'oeil, l'ultime match que commenta ce conteur intarissable fut un succès de l'Argentine de Messi face Canada (2-0), le 21 juin, en ouverture de la Copa America. Un pays dont Roustan, ulcéré par les critiques franchouillardes qui avaient accompagné le sacre mondial de l'Albiceleste en 2022 face aux Bleus (3-3 a.p., 3-2 aux tirs au but), se faisait un vibrant ambassadeur.

En conclusion du chapitre consacré à l'Argentine dans Puzzle, il invite ainsi ses lecteurs à s' « y rendre au plus vite (...) et vous constaterez que le soleil qui brille sur le drapeau argentin, ciel et blanc, n'est ni usurpateur ni un leurre. Et que ses rayons vous donneront une belle banane sur le visage et des tas de fruits aux mille couleurs, au plus profond de votre coeur. » Un soleil éteint ce matin.

 


#653 ZACH

ZACH

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Posted 12 September 2024 - 22:41 PM

Un fofo aurait il le papier de l’équipe intitulé «  une enquête interne accablante «  sur l’affaire Narjissiri ?

Merci 



#654 Very Good Eshvili

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Posted 12 September 2024 - 22:46 PM

Un fofo aurait il le papier de l’équipe intitulé «  une enquête interne accablante «  sur l’affaire Narjissiri ?

Merci 

C’est toi la Binocle?
 

 

https://www.cybervul...39#entry3365834


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#655 ZACH

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Posted 12 September 2024 - 22:53 PM

C’est toi la Binocle?
 

 

https://www.cybervul...39#entry3365834

Je viens de les remettre 

merci 



#656 el landeno

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Posted 18 September 2024 - 06:20 AM

« Notre vie s'est arrêtée le 7 août » : la colère de Jalil Narjissi contre la FFR après la disparition de son fils Medhi Plus de cinq semaines après la disparation de son fils, Medhi, sur une plage sud-africaine alors qu'il était avec l'équipe de France des moins de 18 ans, Jalil Narjissi ne décolère pas.

 

Il est arrivé vers 10 h 30 mardi dans les bureaux de ses avocats situés dans le centre-ville d'Agen. Les traits tirés et les yeux dans le vide. Depuis le 7 août, Jalil Narjissi, comme sa femme, Valérie, et sa fille, Inès, ne dort quasiment plus. Et pleure beaucoup. Ce jour-là, son fils Medhi (17 ans), retenu avec l'équipe de France des moins de 18 ans, a été emporté par des courants d'arrachement lors d'une séance de récupération à Dias Beach, près du cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. L'ancien talonneur, passé notamment par Castres et Agen, attend des réponses et un procès. Il pointe la responsabilité de l'encadrement de ces jeunes Bleus et plus globalement de la Fédération française de rugby (FFR). Durant une heure, il s'est confié avec franchise et beaucoup d'émotions.

 
 

« Pourquoi avez-vous accepté de nous recevoir ?
J'aurais préféré vous parler de mon fils dans d'autres circonstances. Mais je veux que les personnes aient conscience de la catastrophe qui s'est passée, et non pas parler pour faire du buzz. Je veux que la vérité soit faite, que la justice fasse son travail, que les responsables soient jugés et punis. Ils ne peuvent plus encadrer. Certains doivent aller derrière les barreaux. On n'a reçu aucun message de leur part. Rien. On avait confié notre fils à la Fédération pour une sélection avec l'équipe de France des moins de 18 ans. C'était son rêve. Il avait travaillé dur pour ça. Il est passionné. Nous, la famille, on avait confiance. Et on ne récupère que ses bagages, son passeport, son portable... On ne vit plus. (Très ému.) Ce n'est pas humain.

Comment faites-vous avec vos proches pour tenir le coup ?
Nous ne sommes pas une famille comme les autres. On sait d'où on vient et comment on s'est construit avec deux enfants. Chacun était sur sa lancée. Ma fille, Inès, termine un Master (en ressources humaines). Elle a récemment fêté ses 23 ans. Medhi devait rentrer le 21 août, trois jours avant l'anniversaire de sa soeur, et il n'est pas rentré. Elle avait des projets. Medhi pareil, tout était mis en place pour le bac et son avenir au Stade Toulousain. C'est pour lui que l'on tient, mais c'est l'horreur. Même si on a conscience qu'elle a beaucoup de travail, j'espère que la justice sera rapide. On en a besoin. À défaut de nous ramener Medhi, ça nous fera survivre. Je veux comprendre pourquoi cette catastrophe est arrivée. Ce n'est pas un accident.

Où en est l'enquête ?
Le 21 août, deux semaines après la disparition de Medhi Narjissi en Afrique du Sud, sa famille a déposé, via l'avocat Édouard Martial, une « requête-plainte » auprès du procureur de la République d'Agen, Olivier Naboulet. Après de premières investigations, celui-ci a décidé, le 3 septembre, de saisir un magistrat instructeur en charge de l'enquête en disparition inquiétante. Le dossier a été confié au juge d'instruction agenais Serge Rey, qui a la possibilité d'auditionner qui il l'entend. La semaine dernière, il a bien sûr pris connaissance du rapport d'enquête interne de la Fédération.
« On se devait de dire la vérité avec une succession de décisions et de fautes qui ont conduit à la mort d'un enfant, souligne Florian Grill, président de la FFR. Pour le moment, nous n'avons pas encore été entendus (par la justice) mais nous le serons certainement. » Tout comme bien sûr les joueurs et l'encadrement de l'équipe de France des moins de 18 ans. En raison notamment du caractère extraterritorial, la procédure judiciaire s'annonce longue et il est peu probable qu'un procès puisse se tenir avant 2026. « Le juge d'instruction va faire tout son possible pour que ça aille vite, indique l'avocat Victor Casellas, qui nous a reçus hier aux côtés de Jalil Narjissi. Mais il y a une problématique du fait de la qualification. Pour l'instant, le statut procédural est la disparation. La prochaine étape sera vraiment la bascule sur homicide involontaire pour que le juge d'instruction ait toute latitude. »
 
 
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Jalil Narjissi, lors de l'entretien accordé à « L'Équipe » ce mardi 17 septembre. (N. Luttiau/L'Équipe)

Dans le rapport de l'enquête interne de la FFR que vous évoquez, il ressort « une impression globale d'improvisation » et des versions parfois contradictoires dans les témoignages...
Je suis très en colère par rapport au lieu où cette catastrophe est arrivée et tout ce qui rendait impossible une séance de récupération là-bas. Les personnes responsables de cette catastrophe ne prennent pas leurs responsabilités et se renvoient la balle. C'est de la lâcheté. C'est un enfant de 17 ans (son partenaire Oscar Boutez) qui a mis sa vie en péril et qui a failli lui-même partir pour essayer de sauver Medhi. Il a mis plus de vingt minutes à sortir de l'eau et personne ne lui est venu en aide. Comment cela a-t-il pu se passer ? Pourquoi le staff avait-il mis nos enfants là s'il avait peur d'aller secourir Medhi ? Ils n'ont pas eu la moindre réaction, aucune chaîne humaine ni aucune action du préparateur physique (Robin Ladauge), qui était pourtant équipé d'une tenue néoprène et d'une bouée. Ce n'est pas possible non plus de ne pas avoir vu les panneaux (qui signalent clairement la dangerosité du site) comme l'a dit le staff. Ils font la taille d'une télé. Aucune norme n'a été respectée. Si ç'avait été leur enfant, comment auraient réagi les membres du staff ? Eux continuent leur vie, peut-être en se posant des questions et en ayant des problèmes devant la justice. Nous, notre vie s'est arrêtée le 7 août.

« On s'est transformés en enquêteurs. On a fait des choses au-delà de notre rôle de parents dévastés. On a fouillé partout. Ils auraient pu faire cette séance de récupération ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi il ou ils ont choisi cet endroit

 
 
 

Qu'aviez-vous découvert en vous rendant justement à Dias Beach avec votre femme et votre fille dans les jours qui ont suivi la disparition de Medhi ?
C'était l'hiver, avec des conditions catastrophiques, des vagues de trois mètres, voire plus. Je me suis mis à l'eau jusqu'à la taille. Au bord, c'était très, très compliqué pour en ressortir. On s'est transformés en enquêteurs. On a fait des choses au-delà de notre rôle de parents dévastés. On a fouillé partout. Ils auraient pu faire cette séance de récupération ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi il ou ils ont choisi cet endroit. Même si l'initiative vient d'une seule personne, des adultes autour auraient pu s'y opposer. Des touristes français ont par ailleurs été témoins de la baignade et ils ont dit à un membre du staff que c'était dangereux.

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La plage de Dias Beach où les joueurs de l'équipe de France U18 se baignaient. (MONDHLANA NKATEKO/L'Équipe)

Vous attendiez des réponses. Les avez-vous trouvées dans ce rapport de la FFR ?
Non, pour moi, ce rapport n'a aucune valeur. Il y a beaucoup d'incohérences. Je leur ai apporté de nombreux éléments, dont des photos ou encore le rapport officiel de météo. Seul Jean-Marc Béderède (DTN adjoint) s'est rendu sur place pour réaliser son enquête. Moi, ce qui m'importe, c'est l'enquête judiciaire. Pas celle de Jean-Marc Béderède. Il a fait une enquête notamment sur un ami à lui de plus de vingt ans, le manager Stéphane Cambos, même si je pense que monsieur Béderède a été honnête. Ç'a été dur aussi pour lui émotionnellement.

« Je le redis, c'était à lui d'être présent avec nous, d'arrêter ses vacances pour nous accompagner. C'était un manque de respect vis-à-vis de mon fils et de ma famille

à propos du président de la FFR, Florian Grill

 
 
 

Vous avez rapidement regretté que ni Florian Grill, président de la FFR, ni Jean-Marc Lhermet, vice-président, ne vous aient pas accompagné en Afrique du Sud. Avez-vous eu une explication ?
Ils ont géré une tournée politique en Argentine. Ils se sont déplacés là-bas, mais pas pour la disparition de notre enfant. On s'est expliqués avec monsieur Grill, il m'a dit que son déplacement en Argentine était prévu avant les affaires (ce que nous pouvons confirmer, Florian Grill et Jean-Marc Lhermet avaient effectivement pris connaissance des arrestations de Hugo Auradou et Oscar Jegou en sortant de l'avion le 8 juillet à Buenos Aires). Il m'a appelé pour m'annoncer la catastrophe, puis on n'a fonctionné que par messages WhatsApp. Nous n'étions vraiment pas contents de l'accompagnement. Je le redis, c'était à lui d'être présent avec nous, d'arrêter ses vacances pour nous accompagner. C'était un manque de respect vis-à-vis de mon fils et de ma famille. Il m'a donné ses raisons.

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Medhi Narjissi sous les couleurs du Stade Toulousain. (NATHAN BARANGE/LA DEPECHE DU MIDI/MAXPPP/Photopqr/la depeche du midi/maxp)

Quelles étaient-elles ?
Il pensait que je ne voulais pas le voir, alors que je n'ai jamais été vindicatif par messages. Mais on va où ? Ça n'aurait pas ramené notre fils, mais, par respect, il aurait dû aller avec nous en Afrique du Sud, ou alors un de ses adjoints, comme Jean-Marc Lhermet ou Sylvain Deroeux (secrétaire général de la FFR). Avec Florian Grill, on s'est vus deux heures à Paris (le mardi 10 septembre) avant la publication du rapport lorsque je suis monté voir la famille. J'avais demandé à le voir et je lui ai apporté des éléments précis pour ne pas que l'on ne juge la catastrophe uniquement sur le témoignage d'enfants sous le choc. Quand on était ensemble, j'ai appelé le prestataire (accompagnant les équipes sur place) et je l'ai passé à monsieur Grill. Il lui a redit qu'il avait déconseillé au même préparateur physique cette baignade l'an dernier, et que cette fois il n'avait pas été consulté.

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Jalil Narjissi présente une photo de son fils avec l'équipe de France U18. (N. Luttiau/L'Équipe)

En voulez-vous toujours aux dirigeants de la FFR ?
Ce ne sont pas eux qui ont mis mon fils dans l'eau, mais ils sont responsables de ces personnes-là. Bien sûr que je leur en veux. J'entends leurs excuses, mais rien n'a été fait correctement, et ce, contrairement à ce que disent certains dirigeants. Il faut la disparition de mon fils pour remettre de l'ordre et des règles, mais aussi des gens compétents. C'est nous qui sommes déchirés et dévastés et qui ne dormons plus. J'aurais eu un discours différent envers les dirigeants de la Fédération s'ils avaient mis tout en place pour l'accompagnement. À part les billets d'avion (pour le déplacement de la famille Narjissi), ils n'ont rien fait du tout. Ils ne peuvent pas se cacher. Florian Grill, comme les autres, va devoir assumer.

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L'hommage à Medhi Narjissi rendu par le Stade Toulousain avant la rencontre contre La Rochelle, dimanche dernier. (Baptiste Fernandez/Icon Sport/Icon sport)

« Les dirigeants de la FFR avaient une cartouche pour revenir à notre retour d'Afrique du Sud, mais il n'y avait personne de la Fédération à Blagnac. Seulement le Stade Toulousain

 
 
 

L'hommage vibrant du Stade Toulousain, dimanche avant le match contre La Rochelle, vous a-t-il particulièrement touché ?
Il y a d'abord eu un hommage à Agen, son club formateur, une semaine avant (le 6 septembre, lors de la réception de Nice). Puis à Toulouse, son club qu'il aime avec une telle puissance. Et je comprends pourquoi il l'aime. Didier Lacroix, le président, Ugo Mola, le manager, tous ces joueurs, dirigeants et bénévoles sont blessés aussi. Cet hommage nous a encore montré que Medhi ensoleillait les gens. On l'a senti présent avec nous dimanche. (En larmes.) On n'a pas pu rester au match. C'était trop difficile. On est rentrés. Je remercie le Stade Toulousain pour cet hommage. Malheureusement, la réalité revient vite. Le vide, le manque. Les valises de sélection sont posées depuis quarante jours, sa chambre est figée. On n'a toujours pas le corps. Comment peut-on faire son deuil ? Je ne sais pas. On espère qu'on va le récupérer, mais on se prépare au pire. Comment peut-on se préparer à ça ? Il n'y a pas de mode d'emploi. Notre vie est brisée. Le Stade Toulousain a été présent avant, pendant et après, vraiment comme une famille. La Fédération, même s'il y a eu des excuses, a été inexistante avant de réapparaître vingt et un jours après. Les dirigeants de la FFR avaient une cartouche pour revenir à notre retour d'Afrique du Sud, mais il n'y avait personne de la Fédération à Blagnac. Seulement le Stade Toulousain. »

 
 

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Posted 18 September 2024 - 10:32 AM

Toto Schllacci, le héros italien de la coupe du monde 1990 est mort à 59ans.

Il était sorti de nulle part, un style atypique, mais un super souvenir.

Cancer du colon.

 

 



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Posted 18 September 2024 - 12:37 PM

 

 

Ciao Toto, mort d'un p... de crabe à 59 ans  :crying:


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Posted 18 September 2024 - 12:45 PM

Un compatriote sicilien. Quelle perte ! :crying:



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Posted 18 September 2024 - 15:00 PM

https://youtu.be/QQnM9OcJ8tw
 
 
Ciao Toto, mort d'un p... de crabe à 59 ans  :crying:


Pu, après Vialli, sale serie pour la squadra 90!😕




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