500 réponses à ce sujet

[modeste]

PSG out , espérons même sort pour Edf vendredi soir 

[George Abitbol]

Il suffit de voir l'intensité physique des prestations françaises avant et après l'épisode de la Gaufre pour s'en rendre compte.

 

La gaufre, c'est l'excuse officielle imposée par Laporte. Ça n'a jamais existé. C'est pour ça que tout le monde a raillé cette version.

 

La bulle n'a pas été percée par une sortie des joueurs, mais par une entrée de personnes extérieures dont au moins une était positive.

[Buckaroo]

 

La gaufre, c'est l'excuse officielle imposée par Laporte. Ça n'a jamais existé. C'est pour ça que tout le monde a raillé cette version.

 

La bulle n'a pas été percée par une sortie des joueurs, mais par une entrée de personnes extérieures dont au moins une était positive.

On peut donc exclure Julien de la liste des suspects.

[Lourugby]

Vraiment ? Mais quel serait l'intérêt de mentir en faisant porter en partie le chapeau aux joueurs ?

[Buckaroo]

Vraiment ? Mais quel serait l'intérêt de mentir en faisant porter en partie le chapeau aux joueurs ?

 

Au hasard, je dirais : protéger son entraîneur, si celui-ci est celui qui a brisé la bulle sanitaire pour n'avoir pas pu s'empêcher de faire venir sa nouvelle copine, parce qu'en France "de grandes responsabilités impliquent une grande irresponsabilité"...

[George Abitbol]

Vraiment ? Mais quel serait l'intérêt de mentir en faisant porter en partie le chapeau aux joueurs ?

 
Justement, la version officielle ne faisait pas porter le chapeau aux joueurs du XV, mais à d'autres bouc-émissaires.
 
 

Le patient zéro, on le connaît : c'est notre préparateur physique. Comment a-t-il pu contracter le virus? Au contact de France 7? Scientifiquement, rien ne permet de l'affirmer ou de l'infirmer, on n'a pas d'explication à ce sujet. Il y a tellement d'hypothèses… On a pu le croiser à l'aéroport, à l'hôtel, ailleurs… La délégation du XV de France, c'est 70 personnes. On le voit partout, tous les jours, le risque zéro n'existe pas.

Simon va un peu vite en désignant le « coupable ».
A Marcoussis, des chuchotements, sous le manteau, laissent entrevoir un autre scénario. La bulle aurait bel et bien été percée au début de la semaine conduisant à Irlande - France, et ce en dépit des règles édictées. Mais pas par le préparateur physique érigé en soldat inconnu.

 

source

[exilé-sud-ouest]

 

Au hasard, je dirais : protéger son entraîneur, si celui-ci est celui qui a brisé la bulle sanitaire pour n'avoir pas pu s'empêcher de faire venir sa nouvelle copine  maitresse (plutôt, on a la classe ou pas!), parce qu'en France "de grandes responsabilités impliquent une grande irresponsabilité"...

[steph]

La gestion du covid par certaines instances me laisse très perplexe quand même...
Comment ne pas imaginer que deux joueurs positifs le mercredi ne puissent pas contaminer d'autres membres de l'équipe avec laquelle ils se sont entrainés ?

https://www.lequipe....-galles/1321316

[Good Shvili]

La gestion du covid par certaines instances me laisse très perplexe quand même...
Comment ne pas imaginer que deux joueurs positifs le mercredi ne puissent pas contaminer d'autres membres de l'équipe avec laquelle ils se sont entrainés ?
https://www.lequipe....-galles/1321316

Big cluster before big crunch
On enverra la B pour s'occuper du petit Aymeric

[PPR]

La gestion du covid par certaines instances me laisse très perplexe quand même...
Comment ne pas imaginer que deux joueurs positifs le mercredi ne puissent pas contaminer d'autres membres de l'équipe avec laquelle ils se sont entrainés ?

https://www.lequipe....-galles/1321316

c'est plutôt logique je trouve, pas de test, pas de mec positif. Habile.

[Alligator427]

c'est plutôt logique je trouve, pas de test, pas de mec positif. Habile.

Les gallois approuvent...

[el landeno]

Aux racines de l'ailier de l'équipe de France, Gabin Villière Entre 6 et 18 ans, Gabin Villière, l'ailier des Bleus, était le demi de mêlée du Rugby Club du Bocage, à Vire, en Normandie. C'est là qu'a commencé l'histoire du petit qu'on trouvait trop petit.

 

C'est un couloir entièrement fait en moellons apparents. Après le premier virage se trouve ce qu'on appelle là-bas « la salle de muscu clandestine », « le local du Dynamo de Vire », son confort rappelant les anciens standards du bloc de l'Est. L'endroit est tout petit mais on a réussi à y entasser des machines à faire des muscles. Au fond, deux taches lumineuses, deux soupiraux, donnent l'illusion que la lumière du jour a le droit d'entrer. Mais il y a plus de boîtes de rouleaux de réglisse que de luminosité.

 

 

En décembre dernier, ici-bas, Gabin Villière, allongé sur un bout de tapis de sol, sirotait une bière avec Jérôme Ollivier, Vincent Simon et Gilles Rabier, ses anciens entraîneurs du Rugby Club du Bocage Virois, trois phares ayant guidé sa frêle embarcation de 6 à 18 ans. « On discutait et soudain, Gabin a dit : "Ah, c'qu'on est bien là ! "On l'a regardé, raconte Vincent Simon. On lui a demandé s'il ne se foutait pas de notre gueule. Le mec vient de battre les Blacks au Stade de France, il joue dans les beaux stades et là, dans notre salle soviétique, il est bien. En fait, il a un lien spécial avec cet endroit, avec son club d'enfance. Gabin, il a ce truc de se dire que tout est toujours le plus beau moment de sa vie.

Le 7, il aurait pu prendre ça comme une punition. Bah non, au contraire. Je suis intimement convaincu qu'il jouerait un match de série avec Vire comme il joue le Tournoi avec les Bleus. Tant qu'il aura ces yeux, il explosera tout. Donc à Noël, le voilà dans cette salle avec un grand sac de sport rempli de cadeaux pour le club. Des maillots, des ballons... Il voulait nous offrir ça en catimini. Puisqu'il ne voulait pas que ça se sache, nous on l'a dit à tout le monde. Parce que c'est mieux de voir les gamins de Vire les larmes aux yeux en posant pour la photo avec Gabin que faire plaisir à trois vieux schnocks de 50 balais. »

« Vous voyez cette petite bande de rugbymen de Vire, indique Laurence Lucas, sa maman, en nous montrant une des photos de sa précieuse collection. Eh bien ils ont tous quinze ans de plus et ce sont toujours les meilleurs copains de Gabin. »

« Je lui avais acheté les annales pour préparer le bac mais qu'il les lisait moins que le bouquin de Wilkinson. »

Laurence Lucas, la mère de Gabin Villière

 

 

 

Il y a Quentin, Max, François... Quand Gabin Villière jouait avec eux, en rouge et noir, avec l'original emblème du club sur son modeste torse (un pitbull à collier à clous), la petite tribune n'existait pas encore. Le terrain du stade de l'Orient devait être tout aussi bosselé qu'aujourd'hui et tout aussi vert.

« C'est la meilleure période de ma vie, dit Laurence. J'emmenais Justine et Mathis voir jouer leur grand frère, on remplissait le monospace pour trimbaler tout le monde pour les matches à l'extérieur, la maison était pleine de gamins rugbymen. Je dépensais une petite fortune pour les albums Panini rugby de Gabin. Je les lui ai apportés à Toulon parce que je ne me vois pas les jeter. Sa chambre était peinte moitié en rose moitié en bleu parce qu'il était fan du Stade Français.

Je me rappelle aussi que je lui avais acheté les annales pour préparer le bac mais qu'il les lisait moins que le bouquin de Wilkinson. Le samedi, c'était son match et le dimanche, celui des autres. Il ne voulait pas qu'on bouge, comme ça, il pouvait prendre son vélo et aller voir les seniors. Si quelqu'un lui demandait, il disait toujours qu'il voulait être rugbyman professionnel quand il serait grand. Moi je lui disais : "Mais mon petit chéri, tu sais, il y a très peu d'élus. "Je n'aurais jamais cru qu'il grimperait si haut. »

 

En benjamins, en minimes, en cadets, Gabin est le demi de mêlée de Vire, « un acharné, un passionné, bon joueur, c'est sûr, mais pas le meilleur non plus, indique le chaleureux président Hubert Durou, dont on se demande s'il a finalement pu faire sa séance de sport le soir de notre passage ou s'il est resté au Gambrinus, le saloon où on cause quand on joue à Vire. Personne n'aurait misé une pièce sur la carrière de Gabin. Il n'était pas dans la bonne région, pas dans le bon club, personne n'était rugby dans sa famille, il n'avait pas les mensurations recherchées à l'époque... C'est vous dire l'immense caractère dans ce petit corps. Ici, on est nulle part de chez nulle part sur la carte du rugby. Il n'y a pas d'ADN rugby.

Gabin est plus connu dans les Landes ou en Haute-Garonne qu'en Normandie. C'est incroyable qu'un international ait réussi à émerger ici (*), dans un club qui n'est jamais monté plus haut que l'Honneur. Et l'Honneur en Normandie, c'est moins relevé que l'Honneur dans le Sud-Ouest. Quand je suis arrivé des Landes, j'ai senti la petite différence. On partait en car pour un match et après 500 mètres on s'arrêtait parce qu'il fallait aller chercher Bouboule, qui avait fait la fête la veille. On devait lui préparer son sac pendant qu'il prenait son petit-déj. »

(*) Le club a fourni deux internationales féminines (Sandra Rabier et Johanna Lelong) et trois internationaux irlandais chez les jeunes (les frères Gallagher).

Pendant que d'autres attendent Bouboule, Gabin s'éclate avec sa bande de copains. Cette bande qui bloquait le self du collège tant que les autres ventres vides ne criaient pas : « Allez Vire rugby ! »

lire aussiGabin Villière : « Sur un terrain, soit c'est toi, soit c'est l'autre »

« Gabin a eu cette chance de tomber sur une super génération, se souvient Jérôme Ollivier. C'est aussi pour ça qu'il n'est pas parti plus tôt. Ils ont été champions de Normandie minimes en mettant des toises à Rouen, Le Havre, Evreux... Gabin était vif sur le terrain, vif dans le bus. Mais la connerie gentille, sans méchanceté. Il a toujours eu ce regard de filou mais c'était un gamin bien éduqué. »

Un gamin qui flottait dans ses shorts qu'on devinait à peine tant il flottait aussi dans ses maillots. Sur une photo accrochée au club-house (voir photo), il a 12 ans. « Mais regardez, il fait deux têtes de moins que les autres, sourit son père Albert. Je sais bien qu'il est de fin d'année mais bon... Cela dit, moi aussi, j'ai grandi tard. »

 

Gabin Villière, debout, troisième en partant de la gauche dans l 'équipe benjamins de Vire (Baptiste Paquot /L'Équipe)

On a beaucoup parlé à ce gamin de centimètres manquants et de kilos de retard. Beaucoup trop. « Je me suis fâché quelques fois parce qu'on ne le prenait pas en sélection du Calvados, se remémore Jérôme Ollivier. Trop petit, pas assez costaud. Lui ne s'est jamais plaint. Ce n'est pourtant pas évident quand tu vois que les autres ont de la barbe et pas toi. Qu'ils sont gaillards et pas toi. On voyait qu'il serrait les dents et qu'il ne se défilait jamais au plaquage. »

« Les rucks, je suis persuadé qu'il a développé ce goût en jouant toute son adolescence en neuf. En ayant le nez dessus, il a compris que c'est là que ça se passait. »

Vincent Simon, un de ses anciens entraîneurs au Rugby Club du Bocage Virois

 

 

 

Sa maman en rigole : « Son entraîneur Gilles Rabier disait souvent : "Gabin, il est haut comme trois culs de chèvres à genoux et c'est lui qui plaque le plus." Je me souviens du scandale qu'il avait fait au chirurgien qui voulait l'opérer pour lui poser des broches à la main quand il était en cadets. Il ne pouvait plus jouer, il en pleurait. Les blessures, ça a toujours été le plus dur pour lui. Il ne voulait pas s'arrêter, et ça n'a pas changé. Quinze jours après s'être fracturé la clavicule, son entraîneur Gilles me téléphonait pour me prévenir : "Dis donc, ton gamin est sur le terrain, là. "Je lui disais : "Mais non, impossible, il est dans sa chambre. "Il était bel et bien parti au rugby, avec l'épaule dans le sac.

Après l'Irlande, cette année, il m'envoie un texto : "Fracture faciale. "Sans plus d'info (il souffrait d'une fracture du sinus). Je lui ai demandé de ne plus jamais me renvoyer un SMS comme ça (rire). Moi, je n'ai peur que quand il s'arrête sur le terrain, quand il pose un genou à terre. De toute façon, Gabin m'a récemment dit : « On s'en fiche des cicatrices, des coups, je referai tout à la fin de ma carrière (rire). »

« Les rucks, je suis persuadé qu'il a développé ce goût en jouant toute son adolescence en neuf, suppose Vincent Simon. En ayant le nez dessus, il a compris que c'est là que ça se passait. Et il a vachement progressé. Il commet moins de fautes, il canalise mieux son énergie dans cette zone. À chaque étape, ce garçon a grimpé d'un palier. Pourquoi on l'a toujours mis en n° 9 ? Parce que, par facilité, les meilleurs, tu les mets en 9 et en 10, et après on voit. Jouer au centre, ça le stressait. Trop de paramètres. Lui, il a besoin d'exploser, il a ce côté footballeur de rue. Ce qui est fort, c'est l'intuition de Richard Hill à Rouen. Lui a perçu l'ailier qu'il pouvait être. Ça, c'est la classe.

Pendant longtemps, avec Gabin, il y avait toujours un "oui mais ". Les mêmes qui rechignaient à le prendre en sélection de Normandie parce qu'il était chétif, parce qu'il n'avait pas de passe à gauche (encore aujourd'hui, il dit lui-même qu'il n'est pas super à l'aise pour allonger les passes de ce côté), ceux-là disent maintenant qu'ils étaient sûrs qu'il percerait. »

éIl faisait la conduite accompagnée à l'époque. Avec tous ces trajets (pour aller passer des tests dans les centres de formation), il a vite validé son nombre d'heures. »

Laurence, sa mère

 

 

 

Jérôme Ollivier revoit encore le petit bonhomme, « un peu péteux, qui vient demander à ses entraîneurs de remplir son dossier de candidature pour les centres de formation. Quand tu viens de Vire, tu peux un peu complexer. Gabin, lui, il y croyait. Son parcours ou sa réussite n'ont pas fait venir plus de gamins au club. Mais ça les fidélise. Et ça fidélise surtout les parents. À l'extérieur, on a gagné de la crédibilité grâce à son histoire. Les petits, aujourd'hui, ils sont un peu plus fiers qu'hier de dire : "Nous, c'est les Virois. "Quand il a fallu quitter Vire, pour le rugby et parce qu'il n'y a pas de fac en ville, Gabin a fait les tournées, avec son beau-père François, des portes des centres de formation qui se ferment, à Bourgoin, à Oyonnax, au Stade Français, à Clermont, à Toulon. »

« Il faisait la conduite accompagnée à l'époque, raconte sa mère. Avec tous ces trajets, il a vite validé son nombre d'heures. Son parcours peut inspirer n'importe quel gosse. Tout est possible. On peut vous fermer la porte trois fois au nez et vous rentrez par la fenêtre. » Ce qui compte, ce n'est pas comment vous êtes entré, c'est que vous êtes dedans.

Pas besoin d'aller chercher bien loin d'où pourrait venir cette dureté. Au fil de la discussion, Albert Villière nous racontera comment il avait hâté sa reprise après une fracture tibia-péroné survenue pendant un combat de karaté contact. « Je n'ai pas attendu cinq semaines, disait-il. Je voulais être prêt pour un combat auquel j'avais dit oui. C'est ça que j'aime bien avec Gabin. Il a toujours eu la teigne, comme on dit. »

« Il a de qui tenir, enchérit le président Hubert Durou. Son père est un ancien boxeur et, aujourd'hui encore, il fait le portier le vendredi et le samedi devant les discothèques. Et croyez-moi, il vous vire n'importe qui. En général, les récalcitrants comprennent vite, rien qu'en regardant ses yeux. Et si ça ne suffit pas, ils regardent ses mains. Des battoirs. Gabin a hérité de ces paluches. » Quand il avait 10 ou 11 ans, à cause de ses grandes mains et de ses grands pieds, certains entraîneurs croyaient que Gabin Villière finirait par mesurer deux mètres. Il a drôlement grandi, mais pas qu'en centimètres.

 

[Lavande50]

Elle est belle son histoire ! Et le fait qu'il ait joué 9 permet de mieux comprendre sa hargne sur le terrain et son engagement au grattage...

[Mammoth]

 

 

Entre l'accoutrement de Laporte, le p'tit Villiere qui a l'air scotché au parquet, les tableaux au 2ème plan, tout est bizarre dans cette photo !

[Buckaroo]

Très bel article. Merci pour le partage. Par contre, la dernière photo fait froid dans le dos. On dirait cette scène de Goodfellas où le jeune Henry Hill fait la connaissance d'un chef de la mafia.