« Le poste d’arrière est celui que je préfère »
Après trois saisons pleines avec la franchise des Waratahs où il n’a raté aucun match de Super Rugby lors des deux dernières saisons, l’Australien a décidé de franchir le pas et de quitter pour la première fois son pays à 26 ans.
« C’était le moment de vivre une nouvelle expérience dans un autre hémisphère, avec un nouveau style de vie et une nouvelle compétition aussi. Quitter ma zone de confort dans laquelle j’étais en Australie est un nouveau challenge », raconte l’international U20 qui a été rejoint à Clermont la semaine dernière par sa petite amie.
Samedi dernier à Paris, il a disputé son premier match de Top 14. « J’ai été déçu par cette première défaite ». Un premier match qu’il lui a cependant permis de se faire une idée ce qui va l’attendre.
Le Top 14, c’est très physique et très stratégique aussi. L’occupation du terrain par le jeu au pied est très importante aussi. Mais on a joué par un beau soleil sur une pelouse synthétique. Cela sera sûrement différent lorsqu’on jouera en hiver et que la neige tombera.
À Paris, mais aussi à Toulon et contre l’UBB lors des deux matchs de préparation, l’Australien a évolué avec le n° 15 dans le dos. « Le poste d’arrière est celui que je préfère. Celui où je me sens le mieux même si j’ai souvent évolué au centre quand j’étais plus jeune et à l’aile aussi ».
Ainsi, lors des deux dernières saisons, il a été utilisé à 17 reprises à l’aile et quatre fois seulement à l’arrière. Une polyvalence qui sera sûrement utile en cours de saison pour l’ASM.
« Un gars de la campagne »
Alex Newsome, fils d’éleveur de bœufs Angus dans une petite ville du sud est de l’Australie, Glenn Innes, apprécie aussi Clermont et son environnement. « Je suis un gars de la campagne. Quand j’étais jeune, je montais à cheval dans la ferme de mes parents ».
Visiblement, il veut aussi mettre à profit ces deux années en Auvergne pour découvrir une nouvelle culture. Ainsi, il va prendre des cours de français deux fois par semaine. « Même si on parle beaucoup anglais au club, j’estime que parler sa langue, c’est important pour s’intégrer dans un pays ».
Didier Cros (La Montagne - 09/09/22)