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[xdderf63]

Par contre ca fait un peu peur quand il dit qu'après l'annonce du forfait de Plummer, les joueurs ont baissé la tête avant Bayonne, faut pas qu'il se fasse les croisés.

 

J'ai fait pareil que les joueurs, malheureusement 

[pims]

"Après Baptiste, il a pris le plein fouet, comme nous tous, le forfait d'Harry (Plummer), et on s'est retrouvés un peu dépendants de ça. Alors ce n''est pas très sympa pour Tom (Raffy), mais la vérité c'est celle-là quand même. Donc on pensait que ce n'était pas possible de gagner à Bayonne, tout simplement."

 

un peu fou d'aller révéler ses faiblesses dans la presse comme ça

[Patator]

Par contre ca fait un peu peur quand il dit qu'après l'annonce du forfait de Plummer, les joueurs ont baissé la têteavant Bayonne, faut pas qu'il se fasse les croisés.

Je me demande qui a décidé de n'avoir qu'un seul 10 capable de gagner des matchs pour toute la saison ?

[Lima]

"Après Baptiste, il a pris le plein fouet, comme nous tous, le forfait d'Harry (Plummer), et on s'est retrouvés un peu dépendants de ça. Alors ce n''est pas très sympa pour Tom (Raffy), mais la vérité c'est celle-là quand même. Donc on pensait que ce n'était pas possible de gagner à Bayonne, tout simplement."

 

un peu fou d'aller révéler ses faiblesses dans la presse comme ça

Donc il est totalement conscient de la prise de risque immense concernant le recrutement à ce poste à l'inter saison, le groupe aussi ce qui parait archi inquiétant, et il fout Raffy un peu plus dans le ravin au passage.

 

Merveilleux.

[nain jaune]

Article de La Montagne.

 

ASM Clermont : "le rugby est un combat collectif", comment un livre de 756 pages a influencé Christophe Urios Lorsqu’il a commencé sa carrière d’entraîneur au début des années 2000, Christophe Urios s’est appuyé sur la pensée de son ancien coach à Carcassonne, Pierre Conquet. Ce dernier avait théorisé dans un ouvrage le rugby comme étant un sport de combat collectif. Une philosophie qui a accompagné le manager clermontois.

 

Par Arnaud Clergue

Publié le 24 octobre 2025 à 12h02 • 

 

756 pages, quasiment un kilogramme sur la balance : Les fondamentaux du rugby moderne ressemble à un énorme pavé. Les profanes en la matière seront sans doute rebutés en feuilletant l’imposant ouvrage. Peu de grandes illustrations, énormément de croquis griffonnés à la main pour appuyer ses préceptes… Lorsque Pierre Conquet a écrit ce livre, il s’adressait clairement aux mordus de ce sport. Le précis n’est pas à mettre entre toutes les mains. À travers ses 756 pages, cet ancien entraîneur, décédé à l’âge de 84 ans en 2020, a théorisé sa propre philosophie du rugby, qui pourrait être résumée en un seul verbe : « avancer ».

« J’ai pris le contrepied des conceptions officielles, qui étaient de jouer en se faisant des passes. Pourquoi faut-il absolument faire des passes ? Pourquoi aller en arrière ? Alors que le but du jeu, c’est d’avancer pour marquer des essais ! », avait-il expliqué à nos confrères de L’Équipe en juin 2016.

Pour lui, le rugby n’était pas un simple jeu de ballon comme les autres, mais un combat organisé entre deux équipes. Une bataille où il faut conquérir le ballon, le conserver, faire reculer l’adversaire et défendre en avançant lorsque l’on n’est plus en possession de la balle. Un terrain où deux équipes sont séparées par une ligne de front qu’il faut dominer pour faire reculer l’adversaire. « Quelles que soient les règles, il faut rencontrer l’adversaire et il faut l’affronter », se plaisait à dire Pierre Conquet.

Des évolutions mais un socle ancré

Ces principes de jeu résumés ici, Christophe Urios en a fait les siens. Le manager clermontois a fait de cet ouvrage son livre de chevet. « Je l’ai toujours chez moi, et il y a peut-être 250 000 post-its à l’intérieur. C’est un bouquin incroyable à lire », sourit le technicien.

Cet ouvrage l’a inspiré lorsqu’il a commencé sa carrière d’entraîneur à Castres, au début des années 2000. Il l’a accompagné depuis plus de vingt ans, de Bourgoin à Clermont-Ferrand. Et même si le manager a fait évoluer ses positions - notamment à Bordeaux où il s’est convaincu que le spectacle pouvait aussi faire partie intégrante du rugby – les principes édictés par Pierre Conquet continuent de résonner en lui.

Christophe Urios a été entraîné par ce penseur du rugby du côté de Carcassonne. Un personnage qui l’a profondément marqué.

« Pierre Conquet défendait un rugby de combat par rapport à celui fait d’évitements. Je ne dis pas que c’est mieux que le reste. Mais moi, j’ai été éduqué comme cela. Et quand on est élevé à ça, on est forcément inspiré. » Et de poursuivre : « Certains entraîneurs disent aujourd’hui que le rugby est un jeu. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut. Mais pour moi, le rugby, c’est avant tout un combat collectif. Quand tu gagnes le combat collectif, tu peux t’amuser après. J’ai été éduqué comme cela. Si j’avais été biberonné par un courant différent, probablement que j’aurais réfléchi autrement. Et même si j’ai beaucoup évolué dans ma façon de penser le rugby, j’ai toujours ce truc-là en moi. »

L’exemple des Springboks et de Toulouse

À l’époque, le courant de pensée de Pierre Conquet s’opposait en effet à celui porté par Pierre Villepreux, basé sur le jeu de mouvement, de passes et l’intelligence situationnelle. L’entraîneur de Carcassonne ne jurait que par le combat. « À travers cet engagement physique, tu mettais en place le jeu », précise Christophe Urios.

Au fil des années, et avec la professionnalisation du rugby, les choses se sont peu à peu uniformisées. Il n’y a plus de chapelles aussi distinctes et marquées.

Les fondamentaux du rugby moderne de Pierre Conquet peuvent-ils encore avoir autant de résonance aujourd’hui ? L’écrivain citait en exemple le rugby sud-africain pour démontrer que sa philosophie possédait non seulement encore toute sa place, mais qu’elle restait perspicace.

Christophe Urios convoque, lui, le Stade Toulousain. Un club à jamais associé au jeu de mains et de mouvement, illustration parfaite de la chapelle érigée à l’époque par Pierre Villepreux. Mais pour le manager clermontois, le triple champion de France en titre construit d’abord ses succès devant. « Même si l’on parle de jeu, les Toulousains ont été champions de France car ils ont mangé l’UBB sur le combat collectif et le combat des avants. » 

[Caplan]

Urios qui maîtrise très bien la communication, nous dévoile ça comme ça.

C'est hyper bizarre de balancer ça je trouve. De balancer que tout ton groupe repose sur un joueur et que ton second/troisieme 10 est une quiche.

Moi je vois deux lectures:

- il veut "piquer" son groupe et ses leaders
- il se prépare et nous prépare à une saison difficile et pouvoir dire en fin de saison "vous voyez je vous l'avais dit"

[nain jaune]

"Après Baptiste, il a pris le plein fouet, comme nous tous, le forfait d'Harry (Plummer), et on s'est retrouvés un peu dépendants de ça. Alors ce n''est pas très sympa pour Tom (Raffy), mais la vérité c'est celle-là quand même. Donc on pensait que ce n'était pas possible de gagner à Bayonne, tout simplement."

 

un peu fou d'aller révéler ses faiblesses dans la presse comme ça

A peine croyable.

[Babé03]

Effarant, ça me fait penser au directeur commercial d'une société  qui tous les lundi à la réunion obligeait le plus mauvais vendeur de la semaine à porter un bonnet d'âne.

C'était dans les années 80 et c'est absolument véridique..

 

   

[nelsTDM63]

Le départ de Fainga'a nous laisse la place pour un joker

 

Tout dépend de qui on prend au talon... JIFF ou pas, gros salaire ou pas... 

 

Urios qui maîtrise très bien la communication, nous dévoile ça comme ça.

C'est hyper bizarre de balancer ça je trouve. De balancer que tout ton groupe repose sur un joueur et que ton second/troisieme 10 est une quiche.

Moi je vois deux lectures:

- il veut "piquer" son groupe et ses leaders
- il se prépare et nous prépare à une saison difficile et pouvoir dire en fin de saison "vous voyez je vous l'avais dit"

 

Si c'est la 2e option, il nous avait surtout dit que Simone serait un super 10, alors que pour le moment c'est un super blessé.

 

C'est lui qui a fait ce choix et qui avait même expliqué que pour lui comme c'est un poste important c'est dur d'avoir des vrais concurrents car il faut un ordre établi (un numéro 1, un numéro 2 et un jeune qui est là pour apprendre et qui ne joue presque pas). Ca fait partie des choix qu'il devra assumer si ca ne fonctionne pas. 

[pims]

Donc il est totalement conscient de la prise de risque immense concernant le recrutement à ce poste à l'inter saison, le groupe aussi ce qui parait archi inquiétant, et il fout Raffy un peu plus dans le ravin au passage.

 

Merveilleux.

 

 

Effarant, ça me fait penser au directeur commercial d'une société  qui tous les lundi à la réunion obligeait le plus mauvais vendeur de la semaine à porter un bonnet d'âne.

C'était dans les années 80 et c'est absolument véridique..

 

   

 

Vous avez raison. Après je voyais ça surtout sous l'angle "j'indique clairement à mes concurrents directs qu'ils ont une seule chose à faire pour me foutre définitivement hors course pour la saison"

[Bougnat et Breton]

 

Que Plummer ait déjà une telle emprise mentale sur le groupe paraît étonnant. En tous cas, c'est à la fois rassurant sur le plan individuel, quant à la qualité du joueur, et préoccupant sur le plan collectif. 

 

Cela voudrait-il dire que les autres lui attribuent déjà tout ce qu'il y de positif dans le jeu d'arrière ? Et qu'aucun ne se sent capable de prendre le rôle de meneur d'assumer son leadership lorsqu'il est absent ? 

[Lima]

 

C'est lui qui a fait ce choix et qui avait même expliqué que pour lui comme c'est un poste important c'est dur d'avoir des vrais concurrents car il faut un ordre établi (un numéro 1, un numéro 2 et un jeune qui est là pour apprendre et qui ne joue presque pas). Ca fait partie des choix qu'il devra assumer si ca ne fonctionne pas. 

Et honnêtement je trouve que pour le moment on est plutôt chounards parce que Plummer s'est intégré vitesse grand V et fait de bons matchs pour un mec qui découvre un club, un championnat et un pays.

 

Franchement la gestion de ce poste depuis 7 ou 8 ans c'est un cauchemar

[Codorplusàvie]

Effarant, ça me fait penser au directeur commercial d'une société  qui tous les lundi à la réunion obligeait le plus mauvais vendeur de la semaine à porter un bonnet d'âne.
C'était dans les années 80 et c'est absolument véridique..
 
   

En l'occurrence dans l'article en question, le bonnet d'âne c'est tout d'abord à lui qu'il l'attribue :

"Il y a plusieurs choses qui m'ont déçu. La première, c'est moi parce que je n'ai pas su embarquer l'équipe. On a senti quand même que quand il y a eu le forfait d'Harry (Plummer), tout le monde a baissé la tête. Je savais qu'il fallait relancer l'idée du collectif. Et moi, je n'ai pas réussi à les embarquer. Les leaders n'ont pas réussi à les embarquer. Et le restant du staff non plus. On a été déçus par nous-mêmes. Et je n'aime pas trop ça. Il fallait qu'ils l'entendent."

[Milian]

Le pire c'st que Raffy ne fait pas un si mauvais match. Il a de la qualité technique, je dirai finalement qu'il a le style de Segond. 
Un joueur avec un gros jeux au pied qui n'aime pas trop allé au contact et aime bien distribuer avec une qualité de passe tout à fait correct.
Le probleme c'est qu'organiser un jeux de 3/4 avec un 10 qui avait mis sa pate et crée beaucoup d'incertidude dans sa zone à un 10 qui prefere lancer le jeux plus au large, ça change tout...

Apres nos joueurs viennent de passer 2 saisons avec Urda, ils peuvent pas nous dire qu'ils sont incapables de s'adapter à Raffy, c'est trop gros...

Oui il faut jouer différement avec ces 2 ouvreurs mais rien que le jeux au pied de Raffy le rend suppérieur au Urda de la saison derniere...
Donc pas d'excuse, il faut s'adapter à 2 styles de jeux différents et ne pas devenir dépendant de Plummer.

Pour le coup je remettrais Raffy titulaire avec Plummer sur le banc à faire rentrer si ça se passe mal.
Bayonne joue tres bien avec un ouvreur qui n'attaque pas beaucoup plus la ligne que Raffy, donc au boulot.

[Codorplusàvie]

Publié le 24/10/2025 à 13:23

Clermont s'apprête à défier Castres avec une équipe largement différente de celle qui s'est inclinée face à Bayonne. Christophe Urios espère voir un autre visage de son équipe, alors qu'Harry Plummer est de retour.



Christophe, comment le groupe a-t-il digéré la défaite à Bayonne ?

Je te le dirai demain. Mais bon, on a pris 40 points à Bayonne. Ce n'était pas forcément prévus. Lundi, c'était dur, même s'il y a eu des bons échanges quand même. Et mardi, ils avaient basculé. Après, à Bayonne, on ne perd pas sur notre rugby. C'est ça qui fait mal. On perd sur l'état d'esprit, sur les attitudes, sur ce qui représente notre ADN et sur lequel je suis très à cheval. Donc on n'a pas su basculer dans ce match. Face à Castres, évidemment qu'on a besoin de se recentrer sur les bases et les fondamentaux pour retrouver de l'avancée et de l'axe. La semaine était plutôt orientée comme ça.


Les leaders ont un peu déçu à Bayonne. Baptiste Jauneau expliquait que vous avez eu une discussion durant la semaine. Quelle en a été la teneur ?

Il y a plusieurs choses qui m'ont déçu. La première, c'est moi parce que je n'ai pas su embarquer l'équipe. On a senti quand même que quand il y a eu le forfait d'Harry (Plummer), tout le monde a baissé la tête. Je savais qu'il fallait relancer l'idée du collectif. Et moi, je n'ai pas réussi à les embarquer. Les leaders n'ont pas réussi à les embarquer. Et le restant du staff non plus. On a été déçus par nous-mêmes. Et je n'aime pas trop ça. Il fallait qu'ils l'entendent. On a besoin de se recentrer sur ce qui fait notre ADN, c'est-à-dire d'abord l'état d'esprit, puis l'engagement physique, puis les bases.

Vous avez opéré beaucoup de changements dans votre compositions d'équipe pour défier Castres. Quelle est votre volonté ?

Il y a des joueurs qui l'ont déçu, ils sortent, il y a des joueurs qui ont besoin de jouer, de prouver, ils rentrent. Il y a des joueurs qui rentrent suite à des blessures notamment, d'autres qui sortent suite à des blessures aussi. La vie d'une équipe quoi !


Qu'attendez-vous de Baptiste Jauneau plus particulièrement sur ce match ?


Baptiste, en tant que leader, est en train de passer des caps incroyables chaque semaine. Je trouve qu'il est juste dans ce qu'il fait, il est juste dans ce qu'il dit. Après Baptiste, il a pris le plein fouet, comme nous tous, le forfait d'Harry (Plummer), et on s'est retrouvés un peu dépendants de ça. Alors ce n''est pas très sympa pour Tom (Raffy), mais la vérité c'est celle-là quand même. Donc on pensait que ce n'était pas possible de gagner à Bayonne, tout simplement. Et même si on a cherché à faire réagir le groupe, on n'a pas réussi à le faire. Pour revenir à Baptiste, dans ses préparations de match, dans ses semaines, notamment celle-là, il est plutôt bon. Je trouve qu'il progresse vraiment dans son rôle de leadership.


Quel est votre regard sur le Castres olympique que vous connaissez si bien ?

On connaît parfaitement Castres, je connais parfaitement les joueurs, même si je sais qu'ils sont en train d'évoluer avec leur manager. C'est une équipe qui est recentrée quand même sur le combat, la bataille, faire déjouer l'adversaire, c'est leur fonds de commerce. Donc cela tombe plutôt bien pour nous. On a besoin de se retrouver là-dessus, donc on va voir.

Un mot sur trois de vos joueurs (Jauneau, Massa, Montagne) convoqués en équipe de France, est-ce une fierté pour vous ?

C'est une satisfaction. Il y a trois joueurs qui sont avec les grands et cinq qui sont avec les Bleuets. Je suis déçu, évidemment, que Killian Tixeront et Léon Darricarrère n'y soient pas parce qu'ils ont fait partie de cette aventure de l'équipe de France cet été. C'était logique qu'ils soient dans la continuité, maintenant il y a une concurrence féroce. Maintenant, que ce soit Régis, Barnabé ou Baptiste ce sont des joueurs sur lesquels on compte énormément et qui doivent tracer l'avenir du club. Et ça passe par le très très haut niveau de ces équipes nationales. Donc on est là-dedans. En ce sens, le match contre Castres est essentiel. C'est important de le gagner, évidemment. Et après, on aura notre challenge, le dernier, avant la petite trêve, pour s'expliquer à l'extérieur (à Montpellier).