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[STAFF] Christophe URIOS " Entraîneur en chef "


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#16051 Silhouette

Silhouette

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Posté hier, 22:57

Quel manager parle de plan de jeux et de rugby en interview ?
On en revient tjrs au meme, on reproche à Urios ce qu'on ne reproche pas à d'autres.
Alors moi j'ai plein de critiques à faire à Urios et son management, mais il faut que ça soit juste et qu'il soit traité comme les autres managers.
Franchement tire moi une phrase qui parle de rugby dans l'interview de Mola.
Ce n'est pas leur rôle, le plan de jeux, la stratégie, ça se fait en interne, ça s'expose pas dans la presse.
On le voit avec l'interview de Jauneau, ce travail semble etre fait entre les joueurs et le staff. Mais il se fait pas entre le manager et la presse.
On aimerait en avoir plus c'est sûr mais c'est comme ça.
Et quand en fin de saison derniere tu nous sortais une interview de O'Gara (il me semble que c'était toi, dsl si je me souviens mal) en t'extasiant de comment il parlait rugby, je trouvais ça peu objectif car il n'y avait pas grand chose non plus à se mettre sous la dent à ce niveau là.

 

Tant que les joueurs et le manager sont d'accord tous ensemble sur le style de rugby à pratiquer, ça me va.
Personnellement, je prefere le jeux qu'on voyait y'a maintenant plus de 10 ans au Michelin, mais ce temps est révolu.
On n'a plus les joueurs pour le pratiquer et surement pas la volonté du manager actuel pour s'en approcher.
Maintenant, j'espere que Plummer va nous apporter ce qu'il nous manque tant depuis plusieurs saisons.

Non mais il faut raison garder effectivement, aucun manager ne passe son temps a derouler son plan de jeu dans la presse, particulierement en rugby et en France (c'est un peu different ailleurs et dans d'autres sports). Maintenant, et sans m'extasier (et oui on en voudrait toujours plus), parler un peu de jeu de temps en temps (comme Mola, ROG, etc) est, je trouve, mieux que ne jamais en parler.

 

J'espere que mon message au dessus explique un peu mieux que le fait qu'Urios en parle ou pas dans la presse, au fond, c'est pas ca l'important. La ou je suis clairement pas raccord avec lui c'est sur la hierarchie qu'il semble avoir en tete (basee sur ce qu'il dit dans cette interview). Il dit que la base c'est d' "arriver à fédérer la majorité dun groupe autour dune vision commune". Mon opinion c'est qu'on construit mieux un club pro en se basant sur le jeu et le rugby, et ca correspond aussi a ce que je trouve de plus interessant a etudier (en gros, c'est aussi une question de gout). Dont acte, on verra ce qu'il arrive a faire dans cette troisieme saison a la tete du club et pour la suite. Je souhaite pour le club me tromper dans mon opinion et que son approche reussisse, mais on verra bien (et ca ne changera sans doute pas mon gout pour les aspects tactiques et "strategie collective", c'est ce qui me plait le plus dans le rugby, et ca restera sans doute comme ca). 



#16052 Flub63

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Posté aujourd'hui, 00:15

C'est vrai qu'un manager est forcement a la fois "technicien" et "meneur d'homme", et va pencher plutot d'un cote ou de l'autre en fonction de ses preferences et de son staff. Pour la derniere partie je suis tout a fait d'accord qu'Urios remplit certainement exactement le contrat qu'il a passe avec Pats. En revanche je suis pas sur que sa maniere d'etre un manager soit vraiment la seule possible, et que le reste serait une epoque revolue. Deja si on compare a d'autres clubs du Top14 Mola, Bru, ROG, Mignoni, Patat, Piqueronnies, pour moi tous sont plus "techniciens" et moins "meneur d'homme" qu'Urios, et pourtant leur club se porte pas trop mal. Ensuite mon vrai regret c'est que la direction avait decide d'un grand changement apres la periode difficile de ~ 2017-2023 (si on met de cote 2019), pas de souci. Mais pour moi, si on voulait reconstruire une culture dans ce club, ca devait passer par le jeu, c'est-a-dire une identite de rugby forte. Quand Vern arrive en 2006, la situation est un peu differente, mais ce qu'il met en place pour moi est fortement structure autour de sa philosophie de jeu. C'est ce que j'aurais aime pour l'ASM, mes references c'etait plutot Pep, l'Ajax, ou la Masia en foot, et dans une certaine mesure le ST ou Joe Schmidt en rugby, je pense qu'a l'ASM on avait l'opportunite de construire vraiment quelque chose d'unique et durable autour d'une vraie philosophie de jeu avec des principes forts. 
En lieu de ca, on est en train de baser nos fondations sur des poncifs LinkedIn ("etre meilleur ne s'arrete jamais", "c'est a plusieurs qu'on devient unique"), et  autour d'un manager qui est hyper-centre sur l'idee que le rugby au fond c'est secondaire, ce qui compte c'est que lui soit capable d'embarquer les joueurs (je cite: "Sentraîner, travailler dur, travailler son rugby, faire de la musculation, tout le monde le fait. Par contre, arriver à fédérer la majorité dun groupe autour dune vision commune, cest beaucoup plus dur. Mais si tu y arrives, il ne peut pas tarriver grand-chose.").
 
Pour le dire autrement, il y a un moment ou Urios dit ca: 
"En présaison, on co-construisait le chemin de notre saison. Quelle est notre raison dêtre ? Que veut-on gagner ? Quelles sont nos valeurs ? Quel jeu veut-on pratiquer ? En répondant à ces quatre questions, le groupe va décider de ses objectifs."
 
Personnellement j'aimerais l'inverse. J'aimerais que "quel jeu veut-on pratiquer" ce soit quelque chose qui ne soit pas decide chaque saison, mais au contraire le marqueur fort de notre identite, nos fondations, qui reste un guide sur ~ 5 - 10 ans (des jeunes jusqu'aux seniors). Et ensuite, en pre-saison, tu fais le boulot de trouver tes cadres pour la saison, et trouver les raisons qui vont faire que le groupe va vouloir se faire mal ensemble quand ils seront dans le dur. Cette deuxieme partie pour moi peut facilement changer de saison en saison (surtout avec le professionnalisme et les blessures du rugby pro qui font que les effectifs changent enormement), alors que la premiere partie (le jeu) devrait etre plus fixe. Et ce n'est pas (juste) une question de gout, je pense que ce que je decris au-dessus comme fondations serait plus pérenne et stable que ce qu'Urios est en train de faire, mais ca l'avenir le dira.
 
Enfin pour le cote "reconnu par ses paires et dans les milieux rugbystique" c'est peut-etre le cas en France, je peux te certifier que ce n'est pas le cas a l'international, malheureusement quand j'ai eu la chance de discuter avec soit des entraineurs (qui ont souvent des jeunes joueurs qui veulent venir en France) soit des agents de joueur, qui ne savent pas que je suis fan de l'ASM et a qui je n'ai pas parle d'Urios, la grande majorite voient l'ASM d'Urios assez bas sur leur liste de "clubs ou on aimerait envoyer nos joueurs", particulierement les jeunes. Mais c'est sans doute en partie le decalage entre son management qui, je pense, est assez "typiquement Francais", et ce qu'ils ont l'habitude de voir (par exemple le fait qu'Heini Adams ait un role important a Bordeaux, ou la presence des All Blacks a Pau), fait qu'ils ont une bien meilleure impression quand ils discutent avec ces staffs.


En terme de manager urios et cotter cest assez similaire dans la construction du groupe voir même du style de jeu

Pour La formation lASM est mauvaise depuis 20 ans pour différentes raisons. si on cétait concentré sur le territoire plutôt que daller chercher à lautre bout de la France voir monde on aurait moins de problèmes.

Après pour les jeunes, je vois pas ce que ferait un jeune neo zélandais à Clermont, Toulouse etc surtout si il est bon lol.

Je pense que dans la cellule de recrutement voir même dans la formation des jeunes il faudrait un ancien all black histoire davoir une passerelle 😃

#16053 Babé03

Babé03

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Posté aujourd'hui, 05:18

"Je suis passé pour le salaud qui casse le club" : Christophe Urios, le coach de l'ASM, face aux lecteurs de La Montagne Neuf lecteurs du journal La Montagne ont eu l’opportunité de rencontrer Christophe Urios dans les vestiaires du stade Marcel-Michelin. Une rencontre passionnante où chacun a pu poser une question au manager de l’ASM Clermont. De quoi lui permettre de s’exprimer sur des sujets aussi variés que l’état dans lequel il a trouvé le club à son arrivée, la place qu’il souhaite accorder aux jeunes ou sa conception du coaching.

Le rendez-vous était donné à la boutique du stade Marcel-Michelin. Dix fidèles lectrices et lecteurs de La Montagne sélectionnés pour poser leurs questions à Christophe Urios. Ils étaient plus de 80 à avoir répondu à notre appel.

Alors que les heureux élus arrivaient au compte-goutte, Christophe Urios les attendait patiemment dans le vestiaire de l’équipe. C’est dans ces lieux que le manager connaît par cœur, que les lecteurs ont eu l’honneur de voir leurs noms affichés dans les espaces habituellement réservés aux joueurs. Les héros du jour ne s’appelaient pas Baptiste, Killian, Harry ou Alivereti mais Thierry, Marie, Valérie ou Patrick. Bien sûr, ces supporters clermontois connaissent l’entraîneur Christophe Urios sur le bout des doigts. Mais là, dans l’intimité du vestiaire clermontois, toutes et tous ont découvert l’homme. Son franc-parler, sa faconde, sa méthode et même un peu de sa psychologie personnelle. Ils venaient chercher quelques réponses, ils ont eu bien plus. Des échanges riches permis par la typicité de l’endroit mais aussi par un technicien jouant le jeu à 100 %.

« Cela m’a permis de mieux comprendre le projet de jeu et où Christophe Urios veut aller », nous confiait Thierry après 80 minutes d’échanges. Le temps d’un match finalement.

Après deux ans de reconstruction, place à une nouvelle ère

Comme le rappelle souvent Christophe Urios, « le juge de paix, ce sera ce soir. » Face au champion de France toulousain, que Christophe Urios n’a encore jamais battu depuis son arrivée à Clermont, on en saura un peu plus sur la valeur de cette ASM 2025-2026. Ce match constituera aussi un point de repère important concernant le projet voulu par l’entraîneur auvergnat. Et pour en arriver là, il a fallu d’abord déconstruire, afin de mieux reconstruire.

« Clermont a toujours été une équipe qui travaillait beaucoup sur le terrain, plus que l’adversaire. Quand j’entraînais ailleurs, le leitmotiv de la semaine était qu’il fallait s’entraîner davantage que ces gars-là. Quand je suis arrivé ici, je me suis rendu compte qu’il y avait un monde d’écart avec ce que je voyais à la télé. À Bordeaux, par exemple, on travaillait plus qu’à Clermont. Mon rapport d’étonnement a été assez dur. Je ne sentais pas de cohérence ni d’envie de progresser. »

De son arrivée en janvier 2023 à septembre 2025, Christophe Urios a donc pris des décisions fortes.

 
« Il a fallu sortir des joueurs, sortir des membres du staff. Parce qu’ils ne correspondaient pas à ce que je voulais et à ce que j’imaginais. Dans cette période-là, je suis un peu passé pour le salaud qui casse le club. Tu ne peux pas te battre contre les joueurs tout le temps, ce n’est pas possible. Cela a duré deux ans. On a reconstruit pendant deux ans. Aujourd’hui, ce temps est révolu. »
Christophe Urios (Entraîneur de l'ASM Clermont)

Cette troisième saison à l’ASM Clermont doit donc véritablement lancer la machine imaginée par Christophe Urios. Le technicien affirme disposer désormais de toutes les cartes en main pour avancer. Une étape qui correspond aussi à une évolution dans sa manière de manager.

« Pendant deux ans, cela a été difficile pour beaucoup de monde, notamment pour moi. J’en ai pris plein la tête. Mais ce n’est pas un problème, je savais où j’allais. Aujourd’hui, je ne veux plus continuer ainsi car ça ne fonctionne pas. C’est le moment de lancer définitivement le projet que l’on a décidé de mettre en place. Cette nouvelle étape exige d’être plus proche des joueurs, de travailler avec eux tout en leur laissant de l’espace. C’est d’ailleurs ce qu’ils demandent. Quand on les a interrogés sur la relation qu’ils souhaitaient avoir avec le staff, deux courants se sont dégagés : un premier groupe voulait plus de proximité, tandis qu’un autre privilégiait avant tout la compétition et la réussite, peu importe la méthode. Mon rôle est de réunir ces deux visions. Cela ne veut pas dire que je dois être constamment d’accord avec eux, mais il existe une liberté de parole. On s’écoute, on se dit les choses, on accepte les remarques. C’est ce que nous faisons depuis la reprise. »

Un jeu dans la continuité

Concernant le projet de jeu, Christophe Urios reste fidèle à ses principes. Et surtout à ce qu’il considère comme l’identité clermontoise. Il y aura bien évidemment certaines évolutions liées à l’arrivée de nouveaux éléments, comme Harry Plummer, mais globalement, le manager tient à ses idées. « On va être dans la continuité de ce que l’on faisait l’année dernière. Le rugby est un sport d’émotion, lié à son territoire. On a travaillé notre postulat à travers de nombreuses réunions avec les joueurs, le staff et les éducateurs : quelle est la culture du club de l’ASM ? Cela a confirmé ce que j’imaginais. D’abord, il faut des avants forts. Ensuite, de la violence sur la ligne d’avantage. On a donc vraiment travaillé là-dessus. Enfin, la vitesse sur le champ profond, avec des ailiers et des arrières rapides. Et évidemment, on s’appuie sur cela. » 

Quelle place pour les jeunes ?

Il est des refrains qui reviennent souvent à la bouche de certains supporters : « Il faut faire jouer les jeunes ! », « Christophe Urios n’aime pas faire jouer les jeunes », etc. Alors Valérie Chaucheprat a joué les porte-parole en demandant tout simplement : « Pensez-vous intégrer quelques Espoirs en vue des prochaines saisons ? » L’occasion pour l’entraîneur des l’ASM de mettre les choses au clair. « On me fait souvent ce procès de ne pas suffisamment intégrer les jeunes… Mais je trouve qu’on en a déjà intégré pas mal. J’en ai quand même nommé un de 21 ans comme capitaine. On a un noyau de jeunes qui est déjà intéressant. Je pense à Jauneau évidemment, à Tixeront, à Massa, à Léon… Ce sont des garçons qui ont entre 20 et 23 ans. Eux sont déjà intégrés et ont des responsabilités. »

L’anecdote de son époque Oyo

Puis d’évoquer une génération prometteuse qui tape déjà à la porte des pros : « Les 2006-2007 qui arrivent sont de très bon niveau. Je pense notamment à Mathéo Frisach, Rémy Lanen, Léo Michaux, Lucas Zamora, Baptiste Veschambre, Axel Guillot… Si les jeunes sont d’un bon niveau, ils joueront, ce n’est pas un problème. » Preuve en est, la présence dans le groupe des 23 convoqués face au Stade Toulousain, de Juan Martin Montilla. Âgé de 18 ans, celui qui aura la charge de suppléer Harry Plummer ce soir, a été sacré champion de France Crabos en juin dernier. « Le jeune, il faut l’intégrer dans de bonnes conditions. Pour moi, il faut que l’équipe autour de lui soit solide et que le match ait lieu chez nous. Envoyer des jeunes au casse-pipe à l’extérieur, ce n’est pas intégrer des jeunes pour moi. »

Christophe Urios en a également profité pour faire le point sur ce que doit apporter le projet ASM, présenté au début de l’année. « On a un plan de succession qui est fort. On sait exactement où en sont les jeunes, on sait exactement les postes où on sera riche et les autres où on le sera un peu moins. Grâce au projet One ASM, il y a aujourd’hui un vrai travail d’équipe. Ce n’était pas le cas avant. Chacun faisait ce qu’il voulait, il n’y avait pas de relation entre les équipes. Mais désormais, quand les jeunes montent avec les pros, il n’y a pas d’erreur : ils sont précis, engagés, motivés, ils suivent la cadence. Ces jeunes-là, encore une fois, il n’y a aucune raison qu’ils ne soient pas intégrés rapidement. »

Et de conclure par une anecdote pleine de sens. « L’ASM a toujours été un club formateur qui fait jouer ses jeunes. Pour moi, cela fait partie de l’histoire et on a besoin de renouer avec elle. On l’a peut-être moins fait ces derniers temps, mais c’est parce qu’on n’avait pas de jeunes de bon niveau. C’est ça la vérité. Quand j’étais à Oyonnax, le premier recrutement que je faisais, peu importe le poste, c’était de venir chercher des jeunes de Clermont que le club ne gardait pas pour passer pro. Pourquoi ? Parce que je savais que c’étaient des garçons bien éduqués, forts sur le poste et travailleurs. Quand je suis arrivé ici, je ne sais pas si j’aurais fait le même recrutement avec Oyo… Chacun pensera ce qu’il veut. »

Une psychologie du coaching basée sur l'humain et le travail

Si toutes les questions posées étaient pertinentes, il en est qui ont permis à Christophe Urios de se livrer de façon plus introspective. Celle prononcée par François Dumontel était de celle-là : « Comment qualifiez-vous votre psychologie du coaching et en quoi a-t-elle évolué par rapport à vos clubs précédents ? »

D’habitude si percutant, l’ancien manager de l’UBB a cette fois marqué une pause. Le temps de choisir ses mots. « Je suis un bâtisseur. J’aime construire, co-construire. Je sais trop que si les joueurs ne sont pas acteurs du projet, ça ne marche pas. En tout cas, pas sur la durée. Donc, je fais en sorte de créer des choses dans lesquelles les joueurs sont acteurs. Des fois ça marche, d’autres fois un peu moins bien. Quand ça marche moins bien, c’est que je n’ai pas confiance. Jusqu’à maintenant, à l’ASM, j’étais toujours sur le qui-vive, je ne savais pas trop. Mais depuis cette intersaison, je trouve que tout le monde est en confiance. Ça m’aide vraiment. Je suis plus à l’aise, je me sens plus fort. »

Les Défis Vulcains sont d’ailleurs l’incarnation de cette volonté d’emmener tout un groupe dans une aventure humaine, mais aussi de labeur. « Si je dois qualifier mon management, je dirais que je suis dans l’empathie. J’aime aller chercher le mec, j’aime comprendre le joueur. Je suis très à l’écoute. J’ai un grand respect pour les personnes. Mais aussi un très grand respect pour le travail qu’il y a à faire. Tu ne m’enfumeras. On peut passer des moments sympas ensemble, mais si tu ne fais pas ton boulot, je vais te le dire. Parfois, c’est pas facile. Mais, j’aime quand les gens sont engagés à 100 %, quitte à faire des erreurs. C’est pas grave, ça fait partie de l’apprentissage. Moi, des erreurs, j’en fais tous les jours. Par contre, j’essaie de pas faire les mêmes. »

« J’ai entraîné des mecs que j’aime »

Et d’illustrer son propos au travers d’un cas qui a marqué sa vie de coach. « Je veux mettre l’humain au centre. Mais ce n’est pas pour autant que je suis le pote des joueurs. Il y a des gens que j’aime dans le monde du rugby, j’ai entraîné des mecs que j’aime, mais ce ne sont pas mes potes. Par exemple, avec “Benji” Urdapilleta, j’avais une relation incroyable. Mais je peux te dire que quand il n’était pas bon, il le prenait dans les dents. Ce n’est pas un problème pour moi parce qu’on ne peut pas tout mélanger. »

Un mantra qui l’a suivi tout au long de sa carrière d’entraîneur, entamée en 1998, puis en 2002 à l’échelon professionnel. « Parfois dans notre métier - surtout aujourd’hui parce que c’est un boulot difficile où on ne maîtrise pas tout - les staffs ont tendance à être plus que bienveillants pour s’assurer une paix sociale. Ce n’est absolument pas ce que je fais. Quand tout va bien, je n’ai pas de problème. Mais si ce n’est pas le cas, je vais le dire. Et à qui que ce soit. Ça, c’est mon fil rouge. Tu peux parler avec des gens que j’ai coachés en tant que jeune entraîneur, ils te diront tous la même chose. Et ça, pour moi, c’est ma plus grande fierté. »


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#16054 steph

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Posté aujourd'hui, 05:43

L'humain, l'empathie, le respect, etc... J'ai presque envie de rire en mettant ça en parallèle à son comportement puant en d'autres circonstances. Bref, vaut mieux qu'il réussisse, sinon il reprendra tout en pleine gueule, comme à chaque fois...
En lisant cet article, j'ai l'impression de voir Melanchon gueuler "le rugby, c'est moi !" Tout en respect bien entendu.
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#16055 Toorop

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Ouais
On dira gentiment qu'il s'aime bien

#16056 Buckaroo

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Posté aujourd'hui, 07:40

Les journalistes de LM l'aiment bien aussi :

 

"Mais là, dans l’intimité du vestiaire clermontois, toutes et tous ont découvert l’homme. Son franc-parler, sa faconde, sa méthode et même un peu de sa psychologie personnelle. Ils venaient chercher quelques réponses, ils ont eu bien plus. Des échanges riches permis par la typicité de l’endroit mais aussi par un technicien jouant le jeu à 100 %."


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#16057 twiX

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Posté aujourd'hui, 07:44

Les journalistes de LM l'aiment bien aussi :

 

"Mais là, dans l’intimité du vestiaire clermontois, toutes et tous ont découvert l’homme. Son franc-parler, sa faconde, sa méthode et même un peu de sa psychologie personnelle. Ils venaient chercher quelques réponses, ils ont eu bien plus. Des échanges riches permis par la typicité de l’endroit mais aussi par un technicien jouant le jeu à 100 %."

ils évoquent la rencontre organisée par leur journal, du coup ça doit bien pousser au lyrisme et à romancer l'instant



#16058 joubert13

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Posté aujourd'hui, 07:45

Ça fait quelque temps que La Montagne est un outil de « propagande » du club. Tout les articles vont dans son sens et dans le sens de Urios. Aucune impartialité.
La saison dernière, ils ont même essayé de nous faire croire à plusieurs reprises que Urda avait fait un bon match.
Ils ont sûrement peur de perdre leurs accès auprès du grand chef.

#16059 twiX

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Posté aujourd'hui, 07:51

Ça fait quelque temps que La Montagne est un outil de « propagande » du club. Tout les articles vont dans son sens et dans le sens de Urios. Aucune impartialité.
Ils ont sûrement peur de perdre leurs accès auprès du grand chef.

 

L'ASM étant un gros sujet d'actu du canard local ça joue dans la façon dont elle est traitée.



#16060 pims

pims

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Posté aujourd'hui, 08:05

Il l'adore son gimmick "j'étais la bête immonde, l'homme à abattre" 

 

 

Concernant le projet de jeu, Christophe Urios reste fidèle à ses principes. Et surtout à ce qu’il considère comme l’identité clermontoise. Il y aura bien évidemment certaines évolutions liées à l’arrivée de nouveaux éléments, comme Harry Plummer, mais globalement, le manager tient à ses idées. « On va être dans la continuité de ce que l’on faisait l’année dernière. Le rugby est un sport d’émotion, lié à son territoire. On a travaillé notre postulat à travers de nombreuses réunions avec les joueurs, le staff et les éducateurs : quelle est la culture du club de l’ASM ? Cela a confirmé ce que j’imaginais. D’abord, il faut des avants forts. Ensuite, de la violence sur la ligne d’avantage. On a donc vraiment travaillé là-dessus. Enfin, la vitesse sur le champ profond, avec des ailiers et des arrières rapides. Et évidemment, on s’appuie sur cela. » 

 

Lol



#16061 Toorop

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Posté aujourd'hui, 08:14

Les journalistes de LM l'aiment bien aussi :
 
"Mais là, dans lintimité du vestiaire clermontois, toutes et tous ont découvert lhomme. Son franc-parler, sa faconde, sa méthode et même un peu de sa psychologie personnelle. Ils venaient chercher quelques réponses, ils ont eu bien plus. Des échanges riches permis par la typicité de lendroit mais aussi par un technicien jouant le jeu à 100 %."


Article à montrer dans toutes les écoles de journalisme en effet
Concernant le projet de jeu, Christophe Urios reste fidèle à ses principes. Et surtout à ce quil considère comme lidentité clermontoise. Il y aura bien évidemment certaines évolutions liées à larrivée de nouveaux éléments, comme Harry Plummer, mais globalement, le manager tient à ses idées. « On va être dans la continuité de ce que lon faisait lannée dernière. Le rugby est un sport démotion, lié à son territoire. On a travaillé notre postulat à travers de nombreuses réunions avec les joueurs, le staff et les éducateurs : quelle est la culture du club de lASM ? Cela a confirmé ce que jimaginais. Dabord, il faut des avants forts. Ensuite, de la violence sur la ligne davantage. On a donc vraiment travaillé là-dessus. Enfin, la vitesse sur le champ profond, avec des ailiers et des arrières rapides. Et évidemment, on sappuie sur cela. »

On est rustique, on veut du frontal




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