Donc ce qui intéresse URIOS c'est que "rien n'arrive à l'équipe", çà signifie "ventre mou" çà?
A aucun moment il ne dit que son objectif est qu'il n'arrive rien à l'équipe.
Il dit que quand tu es manager et que tu arrives à embarquer avec toi au moins les 2/3 du groupe, tu n'as pas de mauvaise surprise.
Si tes plans sont bons, tu rempliras tes objectifs.
Au moins ça a le mérite d'expliquer clairement ce qu'il trouve important et ce qu'il pense fait la difference. Dommage (pour les gens comme moi) que "travailler son rugby" n'en fasse pas partie.
Justement, il est manager, son rôle est d'obtenir les meilleurs résultats avec les hommes à sa disposition.
Il a des adjoints responsables de la technique et de la tactique.
Lui ce n'est pas (plus) son boulot.
Et encore une fois, il est interrogé sur le management des hommes.
Il ne va parler "plan de jeu" dans ces réponses.
Une fois n'est pas coutume, je ne l'ai pas trouvée si mal, cette entrevue. Même si je peine à comprendre cette idée d'"objectifs", du genre "choisir entre viser la 4ème ou la 2ème place".
Si tu vises les deux premières places, tu te dois de tout gagner.
Tu dois donc aligner une équipe compétitive tous les weekends et opter pour une préparation physique qui te permette de conserver un niveau de forme constant.
A l'inverse, si tu a un peu d'avance au classement mais que tu ne vises que le top 4 ou le top 6, tu peux te permettre de sacrifier certains matchs en envoyant les jeunes et les joueurs en manque de temps de jeu.
Tu peux travailler différemment la préparation physique en acceptant d'avoir des périodes avec des baisses de forme et d'autres avec des pics de forme pour performer sur les gros matchs.
Les objectifs ont donc un impact sur la tactique et sur la préparation physique.