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[nain jaune]

"Après Baptiste, il a pris le plein fouet, comme nous tous, le forfait d'Harry (Plummer), et on s'est retrouvés un peu dépendants de ça. Alors ce n''est pas très sympa pour Tom (Raffy), mais la vérité c'est celle-là quand même. Donc on pensait que ce n'était pas possible de gagner à Bayonne, tout simplement."

 

un peu fou d'aller révéler ses faiblesses dans la presse comme ça

 

Pour plus de clarté, ces 3 phrases sortent d'où? 

[Codorplusàvie]

 
Pour plus de clarté, ces 3 phrases sortent d'où? 

Du texte posé juste ci dessus.

[pims]

 

Pour plus de clarté, ces 3 phrases sortent d'où? 

l'interview dans RR : https://www.rugbyram...es-13012435.php

[xdderf63]

 

Vous avez raison. Après je voyais ça surtout sous l'angle "j'indique clairement à mes concurrents directs qu'ils ont une seule chose à faire pour me foutre définitivement hors course pour la saison"

 

Je lis surtout : "comme c'est Raffy qui allait jouer, joueurs et staff, on savait qu'on allait perdre..."

[Néophyte]

Le pire c'st que Raffy ne fait pas un si mauvais match. Il a de la qualité technique, je dirai finalement qu'il a le style de Segond. 
Un joueur avec un gros jeux au pied qui n'aime pas trop allé au contact et aime bien distribuer avec une qualité de passe tout à fait correct.
Le probleme c'est qu'organiser un jeux de 3/4 avec un 10 qui avait mis sa pate et crée beaucoup d'incertidude dans sa zone à un 10 qui prefere lancer le jeux plus au large, ça change tout...

Apres nos joueurs viennent de passer 2 saisons avec Urda, ils peuvent pas nous dire qu'ils sont incapables de s'adapter à Raffy, c'est trop gros...

Oui il faut jouer différement avec ces 2 ouvreurs mais rien que le jeux au pied de Raffy le rend suppérieur au Urda de la saison derniere...
Donc pas d'excuse, il faut s'adapter à 2 styles de jeux différents et ne pas devenir dépendant de Plummer.

Pour le coup je remettrais Raffy titulaire avec Plummer sur le banc à faire rentrer si ça se passe mal.
Bayonne joue tres bien avec un ouvreur qui n'attaque pas beaucoup plus la ligne que Raffy, donc au boulot.

 

On peut tenter Raffy avec Plummer derrière. Ce qui permettrait de faire enfin souffler 5R. 

Les propos d'Urios sont tout de même d'une maladresse consternante... 

[Caplan]

 
On peut tenter Raffy avec Plummer derrière. Ce qui permettrait de faire enfin souffler 5R. 

Les propos d'Urios sont tout de même d'une maladresse consternante... 

Pour moi ce n'est pas de la maladresse, Urios sait très bien ce qu'il fait et ce qu'il dit

[InASMWeTrust]

 

On peut tenter Raffy avec Plummer derrière. Ce qui permettrait de faire enfin souffler 5R. 

Les propos d'Urios sont tout de même d'une maladresse consternante... 

Oui, je câline Jauneau qui est pourtant loin d'être transcendant, et de descends raffy qui a été recruté comme n°3.... Ca ne veut pas dire qu'il dit la même chose en interne, mais c'est pas d'une habileté humaine de haut niveau. Je continue à penser que ce mec est un peu dépassé par le rugby d'aujourd'hui. Mais on a misé sur lui pour l'avenir (2027 et après). 

[cocotte 63]

C'est assez hallucinant quand même les déclarations d'Urios. Vous trouvez pas ? que vous soyez partisan, neutre ou opposant ? C'est assez surréaliste comme sortie, je serai dirigeant du club, ça me ferait un peu bizarre de lire ça quand même!

 

Un forumeur aurait balancé ça sur le forum en début de semaine, il se serait pris une volée de bois vert...

[Ogu]

Pour moi ce n'est pas de la maladresse, Urios sait très bien ce qu'il fait et ce qu'il dit

Il dit ce qui l'arrange ou ce qu'il a envie de dire, car il sait qu'il ne craint rien quoi qu'il arrive.

J'ai cessé de croire que les dirigeants (en général, pas specifiquement dans le rugby) ont toujours un coup d'avance dans le cadre d'une stratégie soigneusement déroulée, dont la ''comm'' serait la tête de pont. Ils ont simplement le privilège de pouvoir ouvrir leur grande trappe sans aucune conséquence, ce qui les rend particulièrement bavards.

[Jean Paul Belmondo]

 

Je lis surtout : "comme c'est Raffy qui allait jouer, joueurs et staff, on savait qu'on allait perdre..."

 

Un peu comme ici sur le forum   

[steph]

Ah !!! J'attendais avec impatience le premier "embarquement" de la saison...
Digne du vendeur d'elixir dans Lucky Luke notre viticulteur.

[l'exil]

 
Je lis surtout : "comme c'est Raffy qui allait jouer, joueurs et staff, on savait qu'on allait perdre..."

C'est ça et franchement je ne vois pas comment Raffy va pouvoir évoluer sereinement après ça...

C'est assez dingue comme sortie.

[Make ASM Great Again]

C'est ça et franchement je ne vois pas comment Raffy va pouvoir évoluer sereinement après ça...

C'est assez dingue comme sortie.

 

Pareil, je trouve ça lunaire, et c'est pas la première fois.

Même si il y a un fond de vrai (et encore, j'ose espérer que le groupe réfléchit pas comme ça), c'est absurde de balancer ça comme ça dans les médias.

[Toorop]

Il dit ce qui l'arrange ou ce qu'il a envie de dire, car il sait qu'il ne craint rien quoi qu'il arrive.

J'ai cessé de croire que les dirigeants (en général, pas specifiquement dans le rugby) ont toujours un coup d'avance dans le cadre d'une stratégie soigneusement déroulée, dont la ''comm'' serait la tête de pont. Ils ont simplement le privilège de pouvoir ouvrir leur grande trappe sans aucune conséquence, ce qui les rend particulièrement bavards.

Entièrement d'accord
A ressasser à chaque prise de parole les mêmes éléments de langage, on finit par se prendre les pieds dans le tapis.
Qu'il envoie un peu ses adjoints, on aura peut-être une autre soupe

[Murena]

Franchement, je trouve que cette interview montre bien ce qu’est Urios : un mec lucide, franc, mais toujours dans la logique du “recadrage moral”. Il ne parle pas de système, ni de stratégie, ni d’adaptation : il parle d’attitude, d’ADN, d’engagement. En soi, ça a du sens après la claque à Bayonne. Mais ça montre aussi qu’il reste attaché à une vision très “ancienne école” du rugby : celle où la clé, c’est la combativité avant tout. Il reconnaît d’ailleurs sa part de responsabilité :

 

“La première chose qui m’a déçu, c’est moi.”

 

Mais derrière, c’est clair qu’il vise ses cadres. Quand il dit :

 

“Les leaders n’ont pas su embarquer l’équipe.”

 

C’est une manière de dire : certains cadres n’ont pas pris leurs responsabilités. Il parle d’un échec collectif, mais il envoie aussi un signal fort : il y a des places à perdre si on ne répond pas présent.

 

Concernant Jauneau, je trouve qu’il le protège. Il le met en avant comme un vrai leader en progression, un gars juste dans ce qu’il fait. En revanche, il l’expose aussi : il lui demande clairement de devenir le relais du coach, celui qui “embarque le groupe” même sans Plummer. C’est une vraie marque de confiance, mais aussi une pression énorme pour un joueur de 21 ans.

 

Le passage sur Raffy, par contre, est plus dur. Quand Urios dit :

 

“Ce n’est pas très sympa pour Tom, mais la vérité, c’est celle-là.” et qu’il explique que tout le monde a “baissé la tête” après le forfait de Plummer, c’est une phrase qui pique. En gros, il dit que le groupe n’a pas cru en ses chances avec lui à l’ouverture. Même s’il le formule sans méchanceté, ça reste une déclaration très lourde à entendre pour un jeune. Il veut sans doute provoquer un électrochoc collectif, mais ça peut casser la confiance d’un joueur.

 

Enfin, ce que je retiens, c’est qu’Urios n’est pas dépassé, mais qu’il reste fidèle à son style : il parle de combat, de mental, d’identité, rarement de jeu. Et dans le rugby moderne, où tout se joue sur la vitesse, la précision et la lecture, ça peut donner l’impression d’un décalage.

 

Le discours est sincère, cohérent, mais on sent que le staff cherche encore comment combiner le “combat à l’ancienne” avec un rugby plus fluide. Je pense que Urios tente de garder la main sur un groupe en transition, avec ses mots à lui, directs, mais pas toujours adaptés à la génération qu’il coache.