826 replies to this topic

[Bon Chasseur]

bon j'ai dit France 32-20 NZ. Qq'un veut filer son prono là un peu là ?

[el landeno]

Décryptage : les clés du match entre les Bleus et les All Blacks Le nouvel arbitrage du jeu au sol et les absences changent le contexte stratégique de ce match par rapport à la victoire de l'équipe de France sur la Nouvelle-Zélande 2021. Mais la force et le punch restent des atouts majeurs pour les Bleus, au moment d'ouvrir la Coupe du monde.

À quoi serviront ces semaines à réfléchir et répéter, quand le premier ballon haut flottera au-dessus du Stade de France ? Un match d'ouverture de Coupe du monde opposant le pays hôte au pays roi contient une charge émotionnelle comme seuls auront connu, parmi les acteurs du soir, les quatre All Blacks ayant déjà disputé une finale de Coupe du monde (*).

 

 

Pour les deux équipes, il faudra d'abord résister au poids de ce contexte. Si elles l'évacuent, ce France - Nouvelle-Zélande pourrait être un match extraordinaire, à la fois duel de jumeaux maîtres de la contre-attaque, et opposition de styles entre la force et la vitesse.

(*) Sam Whitelock, Sam Cane, Aaron Smith et Beauden Barrett faisaient partie de l'équipe qui a battu l'Australie en 2015, 34-17.

lire aussiToute l'actualité de la Coupe du monde 2023

Pas la même donne qu'en 2021

La victoire contre les All Blacks, en novembre 2021 (40-25, le 20), ne peut pas être une totale référence stratégique. Des paramètres importants ont changé, à commencer par l'arbitrage du jeu au sol. Il y a deux ans, il favorisait les Bleus, experts en ralentissement et grattage dans les rucks. Depuis les consignes de sévérité de World Rugby concernant les plaqueurs et les assistants plaqueurs, il penche pour des équipes cherchant à porter le ballon en mettant du rythme, comme la Nouvelle-Zélande.

 

 

Cela change la donne stratégique. À quel point ? La perte d'efficacité de la défense française (+70 % d'essais encaissés entre 2022 et 2023) indique que cela pourrait être important, et donner du temps aux All Blacks pour attaquer les couloirs (directement ou par des renversements), zones fragiles récemment côté français.

lire aussiPodcast, crunch - Les All Blacks de chassés à chasseurs

L'absence du gratteur Jonathan Danty au milieu du terrain, autre nouveau paramètre, ne va pas aider. Il reste néanmoins de la marge pour la rush defence (montée agressive sur l'attaque adverse) et le travail au sol, à condition de bien lire les situations et de monter l'intensité très très haut. Par ailleurs, même si Anthony Jelonch n'est pas là, les Bleus pourront s'appuyer sur une autre arme importante de 2021, les plaquages bas, qui avaient amené les Néo-Zélandais très vite au sol, les empêchant de prendre de la vitesse.

Sur l'aspect offensif, les absences de Cyril Baille et Paul Willemse (présents en 2021) pourraient peser : le Toulousain, porteur prioritaire et créatif, est un relais capital dans les petits espaces, alors que le rugueux montpelliérain avait joué un rôle capital sur les deux essais inscrits sur maul. Leurs remplaçants respectifs, Reda Wardi et Thibaud Flament, n'ont pas le même profil.

En attaque, « juste milieu » et pression physique

Pour mieux défendre, l'équipe de France aura besoin de bien attaquer. « Il y a deux ans, on ne leur avait pas rendu de ballons faciles, rappelait Laurent Labit, l'entraîneur des arrières du quinze de France, cette semaine. Ils sont capables de fulgurances donc il faudra être précis dans ce qu'on fait. » Techniquement et stratégiquement. Sur ce dernier point, une question se pose. Avec le nouvel arbitrage du jeu au sol, les Français ont délaissé la dépossession, mais y sont revenus (avec succès) contre l'Australie (41-17, le 27 août). Et face aux All Blacks ? « Aujourd'hui, la tendance est de posséder le ballon plutôt que de défendre, a indiqué Labit. Il va falloir trouver un juste milieu. »

En 2021, le staff avait identifié qu'il ne fallait pas dépasser vingt secondes de possession improductive face aux All Blacks, au risque d'être contré. Les Bleus pourraient aller au-delà vendredi, mais ils n'ont pas les joueurs ni la mécanique collective pour se lancer dans de longues séquences balayant tout le terrain. Le « juste milieu » imposera de passer par le pied, et il faudra alors être clinique pour éviter les relances néo-zélandaises.

lire aussiExplore - Le XV de France, l'équipe de toute la France ?

Bien attaquer, c'est aussi imposer aux All Blacks une pression physique qu'ils ne supporteront pas. Comme les Sud-Africains récemment. Il est probable que la France cherche le défi sur les mauls, même en l'absence de Willemse. Elle possède, par ailleurs, avec son jeu en black (succession de percussions au centre du terrain avec tous les avants, Antoine Dupont, un centre et un ailier) un atout qui a fait ses preuves, y compris face à la Nouvelle-Zélande.

En défense, le danger des pieds

C'est une donnée stratégique évidente de ce match d'ouverture : les All Blacks vont harceler les Bleus avec du jeu au pied offensif. C'est dans leurs habitudes, et leur adversaire du soir ne leur a pas donné l'envie d'y renoncer lors des matches récents. « C'est certainement l'endroit où on est un peu faibles », a reconnu Maxime Lucu au sujet des réceptions de jeux au pied hauts.

Face aux Wallabies, l'équipe de France a encaissé deux essais sur la même combinaison : le numéro 9, derrière un ruck, décochant une chandelle retombant devant leur ligne d'en-but. Une tactique dont sont adeptes les Néo-Zélandais (lire ci-dessous). Mais pas la seule. La variété des formes et des zones de jeux au pied, leur précision, la qualité des botteurs (même si l'absence de Jordie Barrett est un coup dur) et des chasseurs, vont poser des questions à la défense française, notamment aux ailiers. Faut-il monter ou garder de la profondeur, rester serrés ou écartés ? Il y a également un impératif d'être plus précis au point de chute, pour protéger le réceptionneur comme pour capter le ballon.

Un décalage en trois temps

 

(L'Équipe)

Le premier rideau sud-africain fixé

Lors de leur victoire face à l'Afrique du Sud en Rugby Championship (35-20, le 15 juillet), après une touche à 30 m de l'en-but, les All Blacks ont lancé le jeu par une percussion au centre du terrain. À la sortie du ballon, Aaron Smith dispose d'options de jeu des deux côtés. Son attitude et celle, concernée, de ses partenaires dans la ligne d'attaque « fixent » les défenseurs sud-africains dans le premier rideau.

 

(L'Équipe)

L'anticipation des « chasseurs » néo-zélandais

De derrière son ruck, Smith décoche une chandelle. Avantages que ce soit lui qui tape plutôt que le numéro 10 : l'effet de surprise, qui laisse moins de temps de replacement à la défense, et le fait de ne pas avoir à reculer d'abord par une passe, ce qui permet aux « chasseurs » de partir de moins loin. On voit Will Jordan et Rieko Ioane, chacun d'un côté, anticiper et sprinter vers le point de chute.

 

(L'Équipe)

Grosse pression au point de chute

La chandelle tombe devant l'en-but sud-africain. Danger maximum et pression énorme pour Makazole Mapimpi, qui n'a pas le droit à l'erreur et se retrouve seul face à Ioane et Jordan. Ce dernier va sauter plus haut, mais commettra un en-avant. Battus deux fois sur cette tactique contre l'Australie, les Bleus, avec les « petits » Thomas Ramos et Gabin Villière, devraient être testés vendredi.

 

 

Pourquoi Scott Barrett est indispensable aux All Blacks Après avoir frôlé la suspension à cause d'un carton rouge contre l'Afrique du Sud fin août, Scott Barrett sera bien présent face aux Bleus vendredi soir (21h15), en ouverture de la Coupe du monde. Énorme soulagement pour la Nouvelle-Zélande tant sa présence et sa puissance sont précieuses au sein du pack All Black.

Scott Barrett est entré dans le coeur des Kiwis. Il est ce joueur providentiel qui leur a permis d'évacuer leurs complexes dans la dimension physique, nés de la défaite en demi-finales de la dernière Coupe du monde au Japon face à l'Angleterre, en 2019 (19-7) . Cet avant puissant (1,97 m, 111 kg), efficace et omniprésent, est celui a remis le paquet d'avant All Blacks dans le sens de la marche avant.

 

 

lire aussiLa compo des All Blacks face aux Bleus

À 29 ans, il compte 62 sélections. Capitaine des Crusaders, il a remporté le Super Rugby, le 24 juin dernier (25-20). Un mois plus tard, à Melbourne, il a été le détonateur d'une victoire chez le vieil ennemi wallaby (38-7). Dès la 3e minute, sur une montée explosive, il a administré un tampon colossal au demi de mêlée Tate McDermott. Sur le choc, l'Australien a échappé son ballon. Shannon Frizell n'a eu qu'à se baisser pour inscrire le premier essai All Black devant 83 000 spectateurs médusés. Plus tard dans le match, comme un bonus à la victoire néo-zélandaise, Scott Barrett a, d'un index chambreur, rabattu le caquet du moustachu Nic White, l'autre demi de mêlée australien. Ces images, moulinées sur les réseaux sociaux, ont quasi élevé « Scooter » au rang de héros national.

« C'est notre "exécuteur " »

Anton Lienert-Brown, centre les All Blacks

 

 

 

Le deuxième-ligne a des deltoïdes aussi denses qu'un joueur de NFL, un regard bleu perçant et ses maxillaires en équerre semblent incrustés de rage de vaincre. Le cadet des Barrett (Beauden a 32 ans et Jordie, blessé au genou et forfait contre les Bleus, 26 ans) est un dur au mal qui se déplace, vite, partout, longtemps. Il est aussi habile avec le ballon, apte à remporter ses duels. « C'est notre "exécuteur ", synthétise le centre Anton Lienert-Brown. Quand il a pris son carton rouge (contre l'Afrique du Sud, le 25 août, 35-7), on était tous navrés pour lui. Il n'y avait rien à lui dire, juste lui adresser une petite tape sur l'épaule. On sait tous le joueur incroyable qu'il est. 99,9 % du temps, il est excellent. »

 

 

lire aussiDécryptage : les clés du match entre les Bleus et les All Blacks

100 % de placages réussis en 2023

Ainsi, par exemple, il possède un ratio de 100 % de placages réussis en 2023 (source Opta). Sa puissance et son abattage sont une bénédiction encouragée et valorisée à son poste. Trop peut-être. Fin août à Twickenham, frustré de tant subir face aux Springboks, il s'est laissé aller à un déblayage peu câlin face au talonneur sud-africain Malcolm Marx (39e). Réduits à 14, les Blacks vont se faire laminer et s'incliner.

 

Contre les Boks, Scott Barrett avait d'abord pris un carton jaune (14e), avant d'être sanctionné d'un carton rouge (39e). (M. Childs/Action Images via Reuters)

Durant les heures qui ont suivi, la Nouvelle-Zélande a retenu son souffle, craignant qu'une sanction de la commission de discipline de World Rugby n'aggrave sa peine. Le pack All Black avait déjà perdu son pilier droit Tyrel Lomax (genou) et son numéro 6, Shannon Frizell (ischios). Jouer sans Scott Barrett - finalement blanchi - aurait été rédhibitoire face aux Bleus.

« Sa présence est devenue cruciale. Il est l'ancre de notre paquet d'avants »

Jeff Wilson, international néo-zélandais de 1993 et 2001

 

 

 

« Sa présence est devenue cruciale, analyse Jeff Wilson, 60 sélections All Black entre 1993 et 2001. Il est l'ancre de notre paquet d'avants, stabilise notre mêlée. C'est un "contreur "hors pair en touche. Il porte le ballon avec autorité, peut jouer à haute intensité pendant 80 minutes. »

lire aussiPodcast « Crunch » : Les All Blacks de chassés à chasseurs

Une demi-finale ratée en 2019

En 2019 déjà, Steve Hansen, l'ancien sélectionneur des Blacks, croyait tellement en Scott Barrett qu'il avait décidé de le titulariser au poste de numéro 6 face aux Anglais, en demi-finales. Sa puissance et l'option supplémentaire qu'il offrait en touche étaient un as dans la manche de Hansen pour surprendre son homologue Eddie Jones. Un péché d'orgueil. Scott Barrett n'avait pas d'expérience à ce poste, il s'est fait manger dans les rucks par le duo Sam Underhill (1,85 m) et Tom Curry (1,85 m) bien campés sur leur centre de gravités hyper bas. Hansen a, depuis, avoué son erreur.

 

Scott Barrett tente de plaquer Manu Tuilagi avec Jack Goodhue, en demi-finale du Mondial 2019. (P. Lahalle/L'Equipe)

Scott Barrett, lui, a bossé dur et a encore progressé. Ses performances sont telles qu'il a même relégué Sam Whitelock (34 ans, 146 sélections) un temps sur le banc des Blacks. En match, il touche deux fois plus de ballons que son aîné. Associés au sein des Crusaders, les deux hommes se nourrissent mutuellement. « Scott puise dans l'expérience de Sam qui, lui, est boosté par l'envie de ce jeune lion à ses côtés », poursuit Jeff Wilson. Le 24 juin dernier, en finale du Super Rugby, ils avaient remporté ensemble 21 touches face à l'alignement des Chiefs. Vendredi soir, en l'absence de Brodie Retallick, blessé au genou, ils seront côte à côte, au coeur du combat face aux Bleus.

 

 

[biball]

Bon c'est bien mignon tout ça, mais Bernard revient demain matin pour faire une lecture du journal d'Anne Frank aux joueurs.
La voilà la clé du match !

[Ptolémée]

bon j'ai dit France 32-20 NZ. Qq'un veut filer son prono là un peu là ?

 

aucune idée tellement c'est incertain 

ce dont je suis sur c'est qu'on va transpirer grave les bibines ..

[Good Shvili]

 

aucune idée tellement c'est incertain 

ce dont je suis sur c'est qu'on va transpirer grave les bibines ..

Métavers ou pas, tu fais les pronostics après le match, c’est moins incertain

[samsara]

21-13 pour nous

[Arverne03]

21-13 pour nous

 

La victoire, même d'un point me suffira ! 

[Ptolémée]

rien que la première ligne des Blacks comment dire 

et de notre coté il manque Cyril Baille , ce sera trés compliqué

[GUY03]

Ce match d'ouverture ressemble forcément à une première finale et il sera joué avec la même intensité que la véritable du 27 Octobre.

[zebdomes]

Je ne nous vois pas mettre une branlée aux Blacks bien évidemment, je ne pense pas que l'on en prendra une non plus (quoi que, ce n'est pas à exclure mais si c'est le cas, attention le mal de tête majuscule à la sortie...). Ce match n'est qu'un match de poule, les deux équipes se qualifieront sauf catastrophe. Sauf que, il ne faut pas être grand clair pour comprendre que le premier jouera l'Irlande ou l'Ecosse en quart, le second les Suf Af. Je préfèrerais de beaucoup éviter ces bouffeurs d'enfants jusqu'à la finale. Les Blacks qui viennent de se faire rouler dessus aussi. Du coup, ce match qui n'est qu'un match de poule revêt une importance qui va bien au-delà de la qualification car il conditionne très largement le parcours des deux protagonistes. S'il n'est pas une finale, il est très probable qu'il en aura l'intensité et la charge émotionnelle. Pas simple du tout d'entrer en lice sur une rencontre avec un tel enjeu. L'équipe n'a pas joué un match de cette importance depuis le début de l'air Galthié, on va passer au révélateur et nous n'avons pas toutes nos armes. Si on en sort vainqueur (en espérant qu'il n'y aura pas de casse...), et même s'il faudra se prévaloir de toute enflamade, on aura envoyé un sacré signal au reste du plateau. Mais putain, ça va piquer sévère !

[Ptolémée]

Je ne nous vois pas mettre une branlée aux Blacks bien évidemment, je ne pense pas que l'on en prendra une non plus (quoi que, ce n'est pas à exclure mais si c'est le cas, attention le mal de tête majuscule à la sortie...). Ce match n'est qu'un match de poule, les deux équipes se qualifieront sauf catastrophe. Sauf que, il ne faut pas être grand clair pour comprendre que le premier jouera l'Irlande ou l'Ecosse en quart, le second les Suf Af. Je préfèrerais de beaucoup éviter ces bouffeurs d'enfants jusqu'à la finale. Les Blacks qui viennent de se faire rouler dessus aussi. Du coup, ce match qui n'est qu'un match de poule revêt une importance qui va bien au-delà de la qualification car il conditionne très largement le parcours des deux protagonistes. S'il n'est pas une finale, il est très probable qu'il en aura l'intensité et la charge émotionnelle. Pas simple du tout d'entrer en lice sur une rencontre avec un tel enjeu. L'équipe n'a pas joué un match de cette importance depuis le début de l'air Galthié, on va passer au révélateur et nous n'avons pas toutes nos armes. Si on en sort vainqueur (en espérant qu'il n'y aura pas de casse...), et même s'il faudra se prévaloir de toute enflamade, on aura envoyé un sacré signal au reste du plateau. Mais putain, ça va piquer sévère 

 

oui les Blacks viennent de se faire rouler dessus , mais un match n'est jamais comme un autre 

s'il fallait le rejouer aujourd'hui les Blacks pourraient montrer un tout autre visage

ils sont prévenus ..

tout reste trés ouvert 

alors oui ça va etre trés intense en restant modéré 

[RCV06]

Ce match d'ouverture ressemble forcément à une première finale et il sera joué avec la même intensité que la véritable du 27 Octobre.

Ça serait un peu con de tout mettre sur le premier match , il en reste un paquet d'autres derrière et pas que du facile et le but c'est d aller au bout, le match de ce soir ne donne aucun titre

[Tyrex]

Bon maillot prêt, départ pour le stade 16h30, première bière au village 17h30. Ca me semble pas mal.

[GUY03]

Ça serait un peu con de tout mettre sur le premier match , il en reste un paquet d'autres derrière et pas que du facile et le but c'est d aller au bout, le match de ce soir ne donne aucun titre

Tout à fait, mais les Blacks sont piqués dans leur orgueil et ils vont le jouer comme une finale. On sera obligés de se mettre à leur niveau.

[Le vieux Tullois]

Un des problèmes... c est que dans mes souvenirs pour le 1er match de la compétition... on a été plus souvent mauvais que bons