
Tournée d'été 2024
#271
Posté 06 juillet 2024 - 21:57
Leur 9 pas ouf
#272
Posté 06 juillet 2024 - 21:58
Victoire 28 à 13 des jeunes bleus face à une pâle équipe argentine.
Les meilleurs chez les bleus : Serin, Barlot, Gros, Frisch, Attisogbe, Jegou et Nouchi.
#273
Posté 06 juillet 2024 - 22:00
Assez d'accord. Je ne connaissais pas trop Jegou et Nouchi, j'ai été bluffé.Victoire 28 à 13 des jeunes bleus face à une pâle équipe argentine.
Les meilleurs chez les bleus : Serin, Barlot, Gros, Frisch, Attisogbe, Jegou et Nouchi.
#274
Posté 06 juillet 2024 - 22:04
- PPR aime ceci
#275
Posté 06 juillet 2024 - 22:21
Sans le cibler particulièrement ou sous-entendre qu'il a effectué un mauvais match, je suis tout de même surpris par la dégringolade de Pesenti. Il y a quelques années, c'était un des deuxièmes lignes les plus prometteurs du championnat avec un profil et un abattage similaire à celui de Bernard le Roux. Un jeune palois qui en impressionnait plus d'un avec son impact physique, son jeu rude et pénible, son vice... Son avenir semblait radieux avec une progression attendue sous les couleurs du Racing 92 et ce fut tout l'inverse. Il est clairement redescendu d'un cran et en se muant en bon seconde latte du Top 14, ni plus ni moins. Franchement dommage...
- jm12 et Bon Chasseur aiment ceci
#276
Posté 06 juillet 2024 - 22:33
Bien Hastoy... Dans le jargon on appelle ça une Plisson
Galthié et O Gara ont réussi à lui faire oublier tout ce que Slade et la Section lui avaient appris. C'est dingue
Sans le cibler particulièrement ou sous-entendre qu'il a effectué un mauvais match, je suis tout de même surpris par la dégringolade de Pesenti. Il y a quelques années, c'était un des deuxièmes lignes les plus prometteurs du championnat avec un profil et un abattage similaire à celui de Bernard le Roux. Un jeune palois qui en impressionnait plus d'un avec son impact physique, son jeu rude et pénible, son vice... Son avenir semblait radieux avec une progression attendue sous les couleurs du Racing 92 et ce fut tout l'inverse. Il est clairement redescendu d'un cran et en se muant en bon seconde latte du Top 14, ni plus ni moins. Franchement dommage...
Il a implicitement reconnu qu'il avait eu tort de quitter la Section et qu'il avait besoin de cette ambiance de club plus familiale qu'au racing, où il n'est pas resté d'ailleurs
- RUGBY93, jm12 et Eastern Outpost aiment ceci
#277
Posté 06 juillet 2024 - 22:34
Assez d'accord. Je ne connaissais pas trop Jegou et Nouchi, j'ai été bluffé.
Jegou et Nouchi étaient l'an passé les deux troisièmes lignes ailes titulaires de l'EDF championne du monde des U20.
Ils sont très complémentaires je trouve et très complets.
#278
Posté 06 juillet 2024 - 22:36
Il a implicitement reconnu qu'il avait eu tort de quitter la Section et qu'il avait besoin de cette ambiance de club plus familiale qu'au racing, où il n'est pas resté d'ailleurs
Oui c'est vrai mais il signe dans la foulée au Stade Français qui n'est pas franchement mieux en matière d'ambiance et de progression des joueurs. On connait d'ailleurs tous la qualité de la Section de ce côté, elle qui a re)lancé d'excellents joueurs : Hastoy, Ezeala, Joseph, Pesenti, Gailleton...
#279
Posté 06 juillet 2024 - 22:36
Victoire 28 à 13 des jeunes bleus face à une pâle équipe argentine.
Les meilleurs chez les bleus : Serin, Barlot, Gros, Frisch, Attisogbe, Jegou et Nouchi.
Toi tu n'as pas bien regardé l'activité d'Auradou que ce soit au sol ou dans les airs. Très grosse partie défensive de Gailleton également
#280
Posté 06 juillet 2024 - 23:40
Épatant ces français en tout cas
#281
Posté 07 juillet 2024 - 00:18
Toi tu n'as pas bien regardé l'activité d'Auradou que ce soit au sol ou dans les airs. Très grosse partie défensive de Gailleton également
Toi j’ai pas regardé quel club tu supportes
ah si
- RUGBY93 aime ceci
#282
Posté 07 juillet 2024 - 07:46
Pour ce qui est de l'ambiance enfiévrée et de l'idée que l'on se fait d'un match de sa sélection en Argentine, on repassera plutôt un soir de Copa America. En même temps, on nous avait déjà fait le coup, à Tucuman, il y a une paire d'années (30-19, en 2016). Il était promis aux Bleus une grêle de boulons s'abattant des tribunes, souvenir d'un premier voyage sans caméra ou pas encore équipée de la HD. Mis à part une averse de points dans les valises des visiteurs, il n'était pas tombé grand-chose.
Au pays de Boca et de River, ce match a d'abord eu les effets d'une cuillère de sirop pour la toux sur un nourrisson. Une potion magique de sommeil épicée par les effluves de braseros installés sur le pourtour de l'arène, un DJ tout juste sorti de rave party et quelques tampons pour secouer à intervalles irréguliers la foule assoupie. Un pensum, un vrai, avant que l'équipe de France ne passe la surmultipliée, d'abord électrocutée par son capitaine, puis par l'entrée de ses poids encore plus lourds, en seconde période, dans le sillage de Posolo Tuilagi ou Sébastien Taofifenua. Ou comment le rugby changera difficilement de nature et donnera le plus souvent l'avantage aux équipes qui avancent.
Il s'agissait d'un test de reprise pour des Pumas qui se retrouvaient pour la première fois depuis leur quatrième place lors de la dernière Coupe du monde. Face à eux, des Tricolores au profil inédit, insolite pourrait-on dire aussi, avec huit bizuts au coup d'envoi. Avec pareil casting et contexte, il ne fallait pas s'attendre à ce que ces deux équipes-là posent un monument du rugby international au pied de la Cordillère.
On sentait la timidité, le poids de l'altitude mais aussi une cohérence et la volonté de bien faire. Bon, à 3-3 à la 35e, il n'y a que devant un match de foot qu'on se serait estimé heureux d'être assis, à l'ombre d'une chaîne de montagnes en plein hiver. Et puis Baptiste Serin, derrière une touche bien captée par son alignement, sans doute possédé par l'esprit de l'autre jeu, prenait un intervalle pour se faire la malle sur les quarante mètres adverses. Au pays de Messi et Maradona, le capitaine français poussait au pied pour lui-même, se lançait dans un dribble endiablé et gagnant, avec cette petite malice d'avoir réussi à râler (parce que plaqué sans ballon) avant de marquer quand même. L'esprit de cet autre jeu toujours. Ou une déformation du poste, de son propre aveu. Toujours est-il que le demi de mêlée sortait de sa torpeur une rencontre qui avait pris le parti très clair de la dépossession et donnait un avantage précieux à ses partenaires juste avant la pause.
Car cette tournée a beau se jouer à l'ombre de l'Euro de football, sous le masque de Kylian Mbappé ou dans l'interminable attente des Jeux Olympiques, il était quand même de bon ton de l'attaquer sur une bonne note, et ce malgré un relatif anonymat et l'absence des troupes d'élite. En cela, ce succès est une authentique satisfaction construite au fil d'un second acte où la conquête et la discipline ont continué de solidifier des fondations qui aident à enfoncer les clous plantés droits.
L'exilé irlandais Antoine Frisch (46e) est venu conclure sous les poteaux une merveille de travail dans l'axe de ses avants et un ballon relevé par Gaëtan Barlot, puis Théo Attissogbe, révélation du Top 14 avec la Section Paloise cette saison, a lui aussi couronné sa première cape d'un essai tout en puissance, après une croisée anarchique avec Antoine Hastoy au bout de sa ligne.
Deux essais supplémentaires, sans compter ceux inscrits et sans incidence par les Pumas (61e et 78e), c'est plus que tout le premier acte ne pouvait laisser espérer. Mais au-delà de ce joli réalisme pour une formation aussi jeune, il faut d'abord relever le sérieux avec lequel celle-ci a construit sa victoire.
Comment son avance au score ne l'a jamais grisée, ni départie de sa stratégie, sinon une paire de passes impossibles qui n'empruntaient ni au zèle ni à l'arrogance mais davantage à de mauvaises décisions. La preuve de la rigueur encore par les choix d'Hastoy (67e) puis Melvyn Jaminet (76e) de prendre des pénalités longue distance histoire de soigner l'écart au score, parce qu'il y aura une revanche, dans une semaine, à Buenos Aires.
Arrivés il y a quarante-huit heures, nous trouvions le coin charmant, même accueillant. La manière dont la municipalité a réussi à couper Mendoza de l'aridité environnante, à transformer son coeur en une oasis improbable et surprenante, ombragée de palmiers toujours verts. À l'ouest de la cité, l'Estadio Malvinas Argentina formait toutefois une sorte de piège à loup édenté et un brin désuet adossé à la précordillère des Andes. L'endroit parfait pour se faire croquer ? C'était mal évaluer le caractère de ces 23 jeunes coqs affamés.
#283
Posté 07 juillet 2024 - 07:49
Galthié et O Gara ont réussi à lui faire oublier tout ce que Slade et la Section lui avaient appris. C'est dingue
Il a implicitement reconnu qu'il avait eu tort de quitter la Section et qu'il avait besoin de cette ambiance de club plus familiale qu'au racing, où il n'est pas resté d'ailleurs
Et puis au delà du pro , tu as des gars qui ont besoin de leur environnement, sans quoi ça plafonne,une fois sortis de leur contexte et ce n 'est pas le seul !
B Serin a fait un très bon match sur ses qualités propres avec le talent que nous lui reconnaissons...
Le coach Argentin n 'a pas du bcp regarder les vidéos de ce joueur à l 'instar de son essai personnel, avec la, vista les jambes, le talent et celle là ce n 'est pas la première fois qu'il nous la fait !
#284
Posté 07 juillet 2024 - 08:06
Oui c'est vrai mais il signe dans la foulée au Stade Français qui n'est pas franchement mieux en matière d'ambiance et de progression des joueurs. On connait d'ailleurs tous la qualité de la Section de ce côté, elle qui a re)lancé d'excellents joueurs : Hastoy, Ezeala, Joseph, Pesenti, Gailleton...
Oui mais il n'y a pas eu d'offre de la part de la Section à ma connaissance. Il a peut être un manager gourmand. Et je ne suis pas sur qu'il ne dise pas ça dans une itw que l'an passé alors qu'il est déjà à Paris
Il arrive à 19 ans, il est formé au club comme Gailleton (au sens LNR pour l'effectif de référence). Il n'y a que Ezeala et Joseph qu'on ait vraiment relancés.
#285
Posté 07 juillet 2024 - 09:11
Les Bleus ont fait ce qu'ils devaient: démontrer le niveau du Top 14 et donc la profondeur du talent français. Aucune raison que Gros et Colombe ne soient pas performants en mêlée, que Serin ne fasse pas du Serin tout craché avec un essai solo comme seul lui en a le secret à la mêlée, que Gailleton ou Frisch ne fasse pas une ou deux actions d'envergure en attaque ou défense... avec la différence majeure entre ces Bleus et ceux d'il y a 10 ans étant le staff. Le talent, des mecs qui savent apporter une plus value à leur poste, ça a tjrs été là, mais on voit clairement un encadrement bcp plus solide aujourd'hui qui permet aux talents sélectionnés d'être efficaces et de jouer dans une structure cohérente avec une certaine maîtrise. Les mêmes mecs, il y a 10 ans sous PSA et Lagisquet, c'est pétri de promesses, ça fait 2-3 belles actions, mais ça fait n'importe quoi sur 80min avec un résultat négatif au bout.
- ELSAZOAM, jm12 et samsara aiment ceci
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