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[Oscar]

Article du Ouest France.

L'avocat de Jégou et Auradou déclare:"la plaignante prétend avoir été battue, les caméras de l'hôtel disent qu'elle ne l'a pas été".
L'avocate rajoute des détails sordides (Auradou lui aurait uriné dessus etc etc).

[el landeno]

Avec la vidéo de Jaminet et l'affaire de Mendoza, le rugby français au banc des accusés Les propos racistes tenus par Melvyn Jaminet et l'affaire d'agression sexuelle, qui vient d'éclater en Argentine autour d'Hugo Auradou et Oscar Jegou, placent encore le rugby au coeur d'une actualité sordide.

 

Stupeur, indignation, incompréhension : la liste de réactions, non exhaustive, depuis trois jours tourne toujours autour du registre de la consternation et de l'idée que le rugby s'illustre encore de la plus sordide des manières.

 

 

Si les propos racistes de Melvyn Jaminet sont établis par la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il convient de rappeler qu'Hugo Auradou et Oscar Jegou restent présumés innocents, malgré les détails que rapporte quotidiennement la presse argentine sur le caractère profondément choquant de l'agression sexuelle dont ils sont accusés.

Reste que ces événements consécutifs à la troisième mi-temps de Mendoza relèvent clairement de la quatrième dimension pour le grand public, comme pour le microcosme ovale.

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Mais ce qui échappe davantage encore à l'entendement général, ce sont les libertés laissées à des sportifs professionnels au milieu d'une compétition, les autorisations de sortie pendant le stage d'Aix-en-Provence lors de la dernière Coupe du monde, deux, déjà, lors de cette tournée en Argentine, et l'écart entre le discours d'un sélectionneur au staff pléthorique de trente personnes et l'usage.

 

 

Il s'agit en réalité de l'héritage culturel d'une discipline qui ne parvient pas à lui mettre des limites après trente années de professionnalisme. Empreinte d'excès par nature et par détournement du concept de convivialité, elle est en plus impactée par les travers de l'époque, l'accès facile à des substances plus nocives, la reproduction de comportements réservés à un public averti et consentant.

 

Hugo Auradou (au centre) à l'entraînement avec les Bleus le 22 juin dernier. (A. Mounic/L'Équipe)

L'équipe de France est-elle suffisamment encadrée ?

Les membres du staff prônent à l'intérieur du fameux cadre de vie la responsabilisation et l'autorégulation. Dans un sens, ils ont raison. Comme le disait Sébastien Calvet, l'entraîneur de l'équipe de France des moins de 20 ans : « Les joueurs sont des adultes responsables de leurs actes. » Il faut aussi admettre, qu'aujourd'hui, cela ne fonctionne pas. Que la culture de la soirée d'après-match et ses excès ne sont plus compatibles avec la vie du sportif de haut niveau, son image, l'exemplarité qu'on lui réclame, injuste ou pas.

Il y a un revers à la médaille de la notoriété. Fabien Galthié a emmené en Argentine un groupe pas forcément si jeune, mais inexpérimenté pour ce type de voyage. Après de telles polémiques, la question de la rigidité du cadre et de l'autorité se pose nécessairement. En interne, même si l'urgence était à gérer les cas Auradou et Jegou, tout en continuant à préparer des rencontres qui auront lieu coûte que coûte, une réflexion sera menée très rapidement sur ce qui sera désormais permis, ou pas, autour des matches et en déplacement.

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On s'interrogeait, aussi, au sein de la délégation sur l'absence d'un personnel de sécurité comme le RAID pendant la Coupe du monde, et souvent lors des déplacements dans le Tournoi. Dans d'autres nations majeures, lors des rassemblements de la sélection, les joueurs sont briefés par des agents de police sur les risques encourus.

Dès lors qu'ils sortent de leur bulle, les sportifs deviennent des touristes comme les autres, au pouvoir d'achat parfois supérieur. Ils deviennent alors des cibles pour les dealers, les proxénètes, les joueurs et les parieurs.

 

Oscar Jegou avec les Bleus le 3 juillet dernier. (A. Mounic/L'Équipe)

Pourquoi maintenir ces tournées d'été ?

La réponse est donnée par Claude Hélias, le trésorier de la Fédération française : « Les tournées d'été et d'automne ont un intérêt réciproque. Si nous n'honorons pas notre présence dans l'hémisphère Sud l'été, il n'y aurait pas de test-matches en France à l'automne. » Et donc pas de manne financière pour la FFR. Le principe est le suivant : les tournées d'été ne rapportent rien, mais ne coûtent pas grand-chose non plus. L'instance fédérale ne supporte que les frais de déplacement.

À l'inverse, à l'automne, la FFR encaisse notamment la billetterie et les droits télévisuels. Raison pour laquelle la question de rentrer en France, après les événements de Mendoza à la suite du premier test face à l'Argentine, ne s'est pas posée. « Nous ne sommes pas assurés pour ce genre d'événements, précise Claude Hélias. Nous devons respecter nos engagements. Dans le cas contraire, le pays hôte pourrait nous réclamer des indemnités et remettre en cause les prochaines rencontres sur le sol français. » À l'automne, la FFR empoche entre 15 et 20 M€ de revenus directs pour trois test-matches.

Les tournées d'été gardent quoi qu'il arrive un intérêt sportif. Si les joueurs dits « premiums » sont désormais laissés au repos, Fabien Galthié y voit l'occasion de révéler des talents. « C'est un accélérateur de croissance, expliquait le sélectionneur des Bleus. Un test-match et une sélection, c'est équivalent à une année d'expérience. Je suis prêt à parier que cinq ou six joueurs seront premiums dans les années futures. »

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Y a-t-il un problème spécifique au rugby ?

Les condamnations de Mohamed Haouas et Wilfrid Hounkpatin (violences conjugales), ou Bastien Chalureau (violences), l'enquête ouverte pour viol, en avril à Vannes, contre des Espoirs du club de Bourg-en-Bresse, le procès pour viol - ajourné en juin - d'anciens joueurs grenoblois aux assises de Bordeaux, la plainte déposée, toujours en juin, pour dégradations et menaces de mort contre des joueurs de Béziers par la gérante d'un hôtel de Vannes, l'exclusion de Melvyn Jaminet, dimanche, pour des propos racistes tenus dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la plainte pour agression sexuelle, toujours à Mendoza, contre Hugo Auradou et Oscar Jegou...

 

Melvyn Jaminet, le 19 juin dernier. (V. Joly/L'Équipe)

On aura beau comparer avec d'autres sports - bien sûr, les crimes, délits et contrôles positifs à la cocaïne arrivent ailleurs, c'est incontestable -, on aura beau prendre cette accumulation de faits sous n'importe quel angle, il serait déraisonnable et irresponsable de prétendre que le rugby n'a pas un problème, ou plutôt des problèmes de violence, d'alcool, de racisme, de substances, d'effets de groupe...

A-t-on affaire à une défaillance de système, étant donné que la génération actuelle est celle du professionnalisme et des centres de formation ? Est-ce la permanence d'un particularisme culturel, celui des troisièmes mi-temps, des scandales étouffés ? L'empilement de ces affaires abîme évidemment l'image de ce sport. Et ce n'est certainement pas en rappelant la mort tragique, par asphyxie, de Dominique Bouet en tournée avec l'équipe de France en 1990, ou l'affaire de la table de chevet de Mathieu Bastareaud en Nouvelle-Zélande, en tournée en 2009, qu'on arrivera à lisser ce qui se passe actuellement dans le rugby.

 

 

[Buckaroo]

Je sens que le rugby, et l'humanité en général, vont sortir grandis de cette affaire...

Prenons garde de ne pas trop jouer les détectives en herbe sur ce genre de cas, sans rien savoir de concret. Ça peut vite devenir très nauséabond.

[el landeno]

Le récit de la plaignante dans l'affaire de Mendoza décrit une nuit d'horreur Natacha Romano, l'avocate de la jeune femme qui accuse Hugo Auradou et Oscar Jegou de l'avoir battue et violée dans la nuit de samedi à dimanche, revient sur les circonstances de l'agression telles qu'elles ont été relatées par la plaignante.

Une vingtaine de minutes en voiture sépare le luxueux Hotel Diplomatic de Mendoza du Wabi Fun Club, une boîte de nuit chic hébergée dans un bâtiment coloré aux formes géométriques, située à l'extérieur de la ville entre deux bretelles d'autoroute. « La plus courue du coin », assure le chauffeur qui nous accompagne, en précisant : « Ils ne me laisseraient probablement pas rentrer. »

 

 

Sur la route, une alternance de quartiers fermés très haut de gamme et de quartiers précaires mène vers une zone commerciale typique. C'est dans cette zone que les boîtes de nuit s'installent depuis déjà plusieurs années, désertant le centre-ville de Mendoza, et où une partie des joueurs du quinze de France avaient poursuivi leur longue soirée après le match contre les Pumas au « Wabi ». « C'était une soirée normale. Je n'ai rien remarqué de particulier », assure Emanuel, de la sécurité, présent ce soir-là, en précisant qu'« il y a des caméras partout ».

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Quatre jours plus tard, dans le centre de Mendoza, c'est l'ébullition au cabinet de Natacha Romano, l'avocate de la victime présumée. Journalistes étrangers et locaux défilent pour entendre sa version des faits. Jusque-là limitée à la presse locale de Mendoza, l'affaire des rugbymen français commence à noircir les colonnes des portails d'information nationaux, tout à la fête nationale du 9 juillet la veille.

Dans la petite salle d'attente, un grand portrait de la Joconde est appuyé au mur. Sur l'un des murs de son bureau, son diplôme d'avocate délivré par l'université privée de Champagnat, située dans le sud de la ville.

 

 

Viols, morsures, griffures et coups selon la plaignante

La pénaliste raconte le calvaire qu'aurait subi sa cliente, une femme « pas si jeune », précise-t-elle sans donner plus de détails afin de préserver son identité. D'après son avocate, la plaignante serait arrivée vers 4 h 30 à la boîte de nuit en compagnie de trois amis, deux femmes et un homme. Ils auraient pu accéder au salon V.I.P. des joueurs grâce à des employés. C'est là qu'elle aurait d'abord « connu Oscar Jegou principalement », selon Natacha Romero.

 

Natacha Romano, l'avocate de la victime présumée, mercredi à Mendoza. (LUIS ROBAYO/Afp)

Toujours selon son récit, sa cliente serait repartie avec lui, vers 5 h 30, en taxi, en direction de l'hôtel en compagnie d'Oscar Jegou « pour boire un verre ». Dans le même taxi, aurait également été présent « un autre Français. Elle ne sait pas si c'est un joueur ou un manager, elle n'a pas pu l'identifier, et une autre femme, qu'elle n'a pas pu identifier car elle ne la connaissait pas ». « Elle n'a pas vu, dans la boîte de nuit, ou elle ne l'a pas identifié, l'autre garçon (Hugo Auradou) qui s'est ensuite introduit dans la chambre », assure-t-elle.

Le récit de ce qu'il se passe ensuite à l'intérieur de la chambre, d'après l'avocate de la plaignante, est d'une brutalité inouïe. Quand ils arrivent dans la chambre, « elle comprend qu'ils ne vont rien boire du tout, ni parler », raconte Natacha Romano. Sa cliente aurait ensuite demandé à passer aux toilettes, « mais il se rend compte que c'est pour s'en aller. Alors il l'intercepte, la porte sur le lit et l'agresse physiquement. Il l'étrangle et lui met un coup de poing dans l'oeil, dont elle a toujours la marque. Elle a des morsures, des griffures dans le dos. Des coups sur la poitrine, les jambes, les côtes », poursuit l'avocate.

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Elle assure qu'Oscar Jegou l'aurait ensuite violée à plusieurs reprises. Une séquence qui aurait duré environ une heure avant que « l'autre garçon entre dans la chambre et fasse la même chose », mais une seule fois. La victime serait repartie de l'hôtel vers 8 h 30, une fois que les deux joueurs se seraient endormis. L'avocate parle d'une agression « sans protection » et « réellement dégradante » pour sa cliente qui est depuis accompagnée par deux psychologues, à la suite de l'activation du protocole d'accompagnement des victimes qui se met en place automatiquement en Argentine, et sous traitement permanent.

« Le récit est accablant » et soutenu par une vingtaine de photos en possession du corps médico-légal, assure Natacha Romero. Tout en reconnaissant son « professionnalisme et le sérieux de son cabinet », l'avocate semble s'inquiéter que les deux joueurs soient défendus par le frère de l'actuel ministre de la Justice de l'Argentine, Mariano Cuneo Libarona. La version des faits livrée par l'avocate entre en contradiction presque totale avec celle livrée par les joueurs à leur entourage et à leur avocat. Selon cette version, c'est avec Hugo Auradou que la femme part de la boîte de nuit vers l'hôtel où, avec Oscar Jegou, ils auraient eu des relations consenties avec elle.

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Les deux joueurs, appréhendés depuis lundi en fin de journée, devraient comparaître vendredi, d'après plusieurs sources. Leur mise en examen permettra notamment à leur avocat, Rafael Cuneo Libarona, d'accéder au dossier mais n'assurera pas leur remise en liberté, même sous contrôle judiciaire.

 

 

[L'Eclair]

J'ose espérer que y a des caméras dans l'hôtel ne serait ce que pour la sécurité des joueurs de base. L'enquête devrait donc étudier ces bandes vidéos et pourraient permettre d'identifier d'éventuels blessures ou apporter d'autres éléments à l'enquête.

XV de France : les relations sexuelles étaient « consenties », affirme l’avocat d’Auradou et Jegou

 

« Des témoins l’ont vue sortir (de l’hôtel), les caméras l’ont vue sortir, il n’y a pas de trace de coups, apparemment, selon les enregistrements. Elle prétend avoir été battue, les caméras disent qu’elle ne l’a pas été », a affirmé l’avocat

 

Oscar Jegou et Hugo Auradou accusés d'agression sexuelle - Florian Grill pointe "des incohérences"

Alors que les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés d'agression sexuelle, ont été transférés dans la journée de mercredi à Mendoza (Argentine) et placés en garde à vue, Florian Grill, le président de la FFR, veut que "la justice aille vite" et pointe "des incohérences", comme il l'a expliqué à l'AFP.

..."Ils ont une version assez différente. On a creusé avec un avocat et on arrive finalement à des informations qui semblent quand même questionner beaucoup la version qui a été largement diffusée dans les médias argentins. Nous, on n'est pas juges, on n'est pas enquêteurs mais on pense qu'il faut quand même que la justice argentine regarde le dossier très, très rapidement", a expliqué Grill à l'AFP.
..."Il y a beaucoup d'incohérences dans cette affaire qui nous semblent devoir être revues par la justice", a ajouté le dirigeant. "Nous sommes allés voir, aujourd'hui (mercredi), à Mendoza, un bras droit de la procureure et la personne en charge du dossier: l'avocat a pu exposer plusieurs points qui questionnent sur la déclaration initiale et qui vont mettre en cause plusieurs déclarations."
..."Nous, ce qu'on souhaite maintenant, c'est que les choses aillent vite, ne serait-ce que pour les mettre en résidence à Mendoza... C'est un processus de décision qui dure entre cinq et vingt-cinq jours", a-t-il poursuivi. "Il y a deux choses : soit ils sont coupables et il n'y a pas de soucis, on accepte les sanctions. Ou ce n'est pas le cas et, dans ce cas, même cinq jours, c'est trop ! On respecte la justice argentine mais il faut que les choses aillent vite"
 

[el landeno]

Rafael Cuneo Libarona, avocat d'Hugo Auradou et Oscar Jegou : « Ma priorité est d'obtenir leur liberté »

 

L'avocat argentin Rafael Cuneo Libarona (au centre) quitte l'aéroport de Mendoza, mercredi, accompagné par Jean-Marc Lhermet (à gauche) et Florian Grill, respectivement vice-président et président de la FFR. (Luis ROBAYO/Afp)

Rafael Cuneo Libarona, l'avocat d'Oscar Jegou et Hugo Auradou, dit croire en l'innocence de ses clients bien qu'il n'ait pas eu encore accès au dossier.

Anaïs Dubois, correspondante à Mendoza (Argentine)publié le 11 juillet 2024 à 00h25

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« Quels éléments nouveaux la défense souhaite apporter à ce stade ?
Demain (jeudi) à 8 heures, je vais présenter au Ministère public un écrit avec plusieurs preuves, dont cinq témoignages. Je vais demander à ce que soient examinés tous les téléphones, ainsi qu'une étude des données et technologies qui permettent de reconstituer les parcours après les faits. Je vais également demander les images des caméras de sécurité de la sortie de la boîte de nuit, de l'arrivée à l'hôtel et de la sortie de l'hôtel, ainsi que des évaluations psychologiques. Nous allons aussi faire savoir que les deux joueurs n'ont pas d'antécédents pénaux en France, qu'ils ont démontré un excellent comportement sportif et qu'ils ont terminé le lycée. À tout cela, s'ajoutent d'autres preuves, qui sont très importantes et qui peuvent changer le cours de l'enquête en faveur des accusés.

 

 

« J'ai parlé avec eux et ils m'ont dit la vérité. Moi, je les crois »

 

 

 

Vous avez rencontré la procureure générale, mardi ? De quoi avez-vous parlé ? Quel était l'objectif de cette rencontre ?
Oui. J'ai été reçu, très bien, avec les représentants de la Fédération française de rugby. C'est toujours important de se mettre à disposition du parquet et de parler du processus et des temps. Ici, ils sont en vacances en ce moment. Il faut donc que l'on puisse comprendre les délais avec lesquels ils travaillent.

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Mais vous n'avez pas eu accès au dossier ?
Pour l'instant non. J'y aurai accès à partir du moment où ils seront mis en examen. (...) Ça dépend du parquet, cela peut être aujourd'hui (mercredi) ou demain. J'assume mon rôle d'avocat de la défense avec beaucoup de fierté car j'ai confiance en ces deux joueurs. J'ai parlé avec eux et ils m'ont dit la vérité. Moi, je les crois. Et je ne veux rien dire qui puisse entraver l'enquête. Ma priorité est d'obtenir leur liberté. C'est le plus important. Et ne pas y parvenir serait le pire. »

 

 

[Buckaroo]

"Nous allons aussi faire savoir que les deux joueurs n'ont pas d'antécédents pénaux en France, qu'ils ont démontré un excellent comportement sportif et qu'ils ont terminé le lycée. À tout cela, s'ajoutent d'autres preuves, qui sont très importantes et qui peuvent changer le cours de l'enquête en faveur des accusés."

 

À tous les membres du forum qui n'ont pas terminé le lycée : vous avez plus de chance que les autres d'être des violeurs. Bande de barbares !

À l'inverse, un doctorat vous protège à 99,96%. C'est physiologique, il y a comme un blocage. D'ailleurs, c'est bien connu que les soirées étudiantes - par exemple en Angleterre - sont des moments où l'on apprend à la fois à se comporter de manière digne, mais aussi, et avant tout, le respect de la femme.

[Eria]

Il va y avoir du sport,il va y avoir du sport.....

[Pottok]

XV de France : les relations sexuelles étaient « consenties », affirme l’avocat d’Auradou et Jegou

 

« Des témoins l’ont vue sortir (de l’hôtel), les caméras l’ont vue sortir, il n’y a pas de trace de coups, apparemment, selon les enregistrements. Elle prétend avoir été battue, les caméras disent qu’elle ne l’a pas été », a affirmé l’avocat

 

Oscar Jegou et Hugo Auradou accusés d'agression sexuelle - Florian Grill pointe "des incohérences"

Alors que les joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés d'agression sexuelle, ont été transférés dans la journée de mercredi à Mendoza (Argentine) et placés en garde à vue, Florian Grill, le président de la FFR, veut que "la justice aille vite" et pointe "des incohérences", comme il l'a expliqué à l'AFP.

..."Ils ont une version assez différente. On a creusé avec un avocat et on arrive finalement à des informations qui semblent quand même questionner beaucoup la version qui a été largement diffusée dans les médias argentins. Nous, on n'est pas juges, on n'est pas enquêteurs mais on pense qu'il faut quand même que la justice argentine regarde le dossier très, très rapidement", a expliqué Grill à l'AFP.
..."Il y a beaucoup d'incohérences dans cette affaire qui nous semblent devoir être revues par la justice", a ajouté le dirigeant. "Nous sommes allés voir, aujourd'hui (mercredi), à Mendoza, un bras droit de la procureure et la personne en charge du dossier: l'avocat a pu exposer plusieurs points qui questionnent sur la déclaration initiale et qui vont mettre en cause plusieurs déclarations."
..."Nous, ce qu'on souhaite maintenant, c'est que les choses aillent vite, ne serait-ce que pour les mettre en résidence à Mendoza... C'est un processus de décision qui dure entre cinq et vingt-cinq jours", a-t-il poursuivi. "Il y a deux choses : soit ils sont coupables et il n'y a pas de soucis, on accepte les sanctions. Ou ce n'est pas le cas et, dans ce cas, même cinq jours, c'est trop ! On respecte la justice argentine mais il faut que les choses aillent vite"
 

Voilà un avocat bien affirmatif, étant donné qu'il n'a eu pour l'instant aucun accès au dossier ni a ses éléments (il n'y aura accès que lorsque le juge va inculper ses clients). L'avocate adverse va probablement lui répondre à raison que les caméras de surveillance étant rarement de très grande résolutions on ne vois pas grand chose, elle ne filme pas à travers les vêtements, probablement en noir et blanc, et faut il encore que l'angle de caméra permette de voir nettement le visage de la femme. En revanche elles permettront de confirmer les heures.

 

Il n'a pas eu encore accès non plus aux constations médicales, résultats éventuels de prélèvements ou résultats toxicologiques, ni divers témoignages, il ne s'appuie essentiellement que sur les témoignages de ces clients... Il est dans son rôle ceci dit, celui de la défense comme la partie adverses a ceci prêt que cette dernière semble de premier abord se reposer sur des éléments plus tangibles.

 

Je trouve ce coup de pression de Grill sur la procureur déplacé et j'espère qu'il a été plus fin que ça. Je serais elle je lui répondrais gentiment qu'il s'occupe de sa fédération, qu'il laisse la justice se charger des choses judiciaires.

[ELSAZOAM]

Euhhh, certaines victimes de viols attendent parfois des années.
Comment réagit-on suite à un traumatisme ?
Sincèrement on ferait mieux d'arrêter les conjectures et attendre les suites de l'enquête. A l'heure actuelle, rien ne permet de se faire un avis.

Ah mais je n'ai pas d'avis sur l'affaire (ce n'est pas la mienne), j'ai juste exprimé un sentiment...



Envoyé de mon SM-A505FN en utilisant Tapatalk

[tekilapaf]

Moi c'est boire dans un verre cassé qui m'interpelle.

Je ne fait pas le malin sur mes beuveries de jeunesse. Mais a ce point la faut arriver à un niveau d'alcoolémie qui te met dans un état de démence non?

[Pottok]

"Nous allons aussi faire savoir que les deux joueurs n'ont pas d'antécédents pénaux en France, qu'ils ont démontré un excellent comportement sportif et qu'ils ont terminé le lycée. À tout cela, s'ajoutent d'autres preuves, qui sont très importantes et qui peuvent changer le cours de l'enquête en faveur des accusés."

 

À tous les membres du forum qui n'ont pas terminé le lycée : vous avez plus de chance que les autres d'être des violeurs. Bande de barbares !

À l'inverse, un doctorat vous protège à 99,96%. C'est physiologique, il y a comme un blocage. D'ailleurs, c'est bien connu que les soirées étudiantes - par exemple en Angleterre - sont des moments où l'on apprend à la fois à se comporter de manière digne, mais aussi, et avant tout, le respect de la femme.

Il faut reconnaître que c'est original comme défense et assez surprenant 

[kennaugh]

Le seul élément indiscutable que les caméras permettront de voir ce sera au sujet de la personne avec qui la victime présumée est arrivée à l'hôtel, puisque les deux versions différent sur là-dessus. Déjà ce sera un point important de l'enquête. 

Pour le reste concernant les caméras il n'y aura pas grand chose à tirer qui puisse jouer pour Jegou et Auradou puisqu'il est possible de voir d'éventuelles traces de coups depuis une vidéo, par contre il sera impossible de prouver qu'il n'y pas eu de coup simplement sur la base d'une caméra qui ne laisserai pas apparaître de traces. Donc à ce niveau-là, ça va se jouer au niveau médical. 

[Binche63]

Le seul élément indiscutable que les caméras permettront de voir ce sera au sujet de la personne avec qui la victime présumée est arrivée à l'hôtel, puisque les deux versions différent sur là-dessus. Déjà ce sera un point important de l'enquête. 
Pour le reste concernant les caméras il n'y aura pas grand chose à tirer qui puisse jouer pour Jegou et Auradou puisqu'il est possible de voir d'éventuelles traces de coups depuis une vidéo, par contre il sera impossible de prouver qu'il n'y pas eu de coup simplement sur la base d'une caméra qui ne laisserai pas apparaître de traces. Donc à ce niveau-là, ça va se jouer au niveau médical. 

Effectivement et comme énoncer dans un de mes messages précédents il y aura aussi les témoignages du personnel de l hotel.
Elle a obligatoirement croisé du personnel en partant qui confirmeront ou infirmeront sa version.