Et de la neige également
Un fofo aurait il le papier de LM de ce matin sur La colère retenue de URIOS ?
Par avance merci
En patron sportif du club, Christophe Urios est venu s’exprimer en début de semaine, ce qu’il fait rarement : « pour passer devant et assumer » a-t-il déclaré ce mardi après-midi. Il a ainsi livré des points d’analyse de ce piètre match, dont il pensait son équipe à l’abri, en évoquant aussi la dernière confrontation de la saison, samedi (21h05) au Michelin, avec la réception de Montpellier.
Le constat brut« Cette prestation à Toulon montre tout le chemin à parcourir pour être une vraie équipe. Aujourd’hui, on n’est pas une vraie équipe. On est capable de faire des choses, ici au Michelin, parfois à l’extérieur, mais dès que ça devient dur, on a des comportements individuels. La défense, la touche sont des exemples… »
La stat qui tue« Le chemin qui reste à faire se mesure, sur ce match, au nombre de ballons perdus. Toulon, une équipe de haut niveau qui réalise une belle saison, organisée, qui travaille depuis deux ans, a perdu 9 ballons. Nous, une équipe qui se cherche, qui ne sait pas trop… on en a perdu 26?! Ce n’est pas la peine de parler du reste ».
"J’ai eu l’impression qu’on venait de reprendre l’entraînement…"Où est le problème??Christophe Urios a-t-il été déçu collectivement ou individuellement?? « Il y a les deux. Je n’ai pas trouvé de force collective, notamment sur les séquences défensives. J’ai eu l’impression qu’on venait de reprendre l’entraînement… Il y a des mecs qui coupent, des mecs qui doublent, passent par-derrière, qui ont les épaules tournées vers la touche. Tout ce qu’on ne fait pas la semaine. Donc, j’ai été déçu collectivement. Après, pour les grands matchs, je l’avais dit, il faut des grands mecs. A Toulon, je ne les ai pas vus ».
Troisième raclée de la saisonLe 52-10 ramené de Toulon a des airs de déjà-vu, après les déplacements à La Rochelle (42-3) et à Bordeaux (41-7) cette saison. « Je ne les mets pas dans le même panier, même si les scores se ressemblent. A La Rochelle, on part en sachant qu’on ne gagnerait pas, parce que j’avais mal soldé le match de Toulouse et que l’équipe avait beaucoup tourné. Les gars n’y croyaient pas. A Bordeaux, je ne sais pas trop l’analyser, ça ressemble un peu à Toulon. Mais ce match, il est con (sic)?! A la 30e, on est encore dans le coup?; à 19-10, il y a l’essai de Fritz (Lee) refusé, derrière on perd une touche et on prend un essai. A partir de là, c’est devenu compliqué… ».
Les attentes du dernier jourL’ASM (10e) vise le top 8, doit l’emporter mais ne maîtrise pas son destin. Christophe Urios a trois attentes sur ce dernier rendez-vous. « Le premier, quand tu as pris 50 points, il est important de faire face à l’humiliation. Ensuite, on doit remplir notre contrat, fixé par le président, à savoir finir dans le top 8. Enfin, comme toute fin de saison, il y a des départs, il y aura des arrivées et il est essentiel d’être digne de ceux qui vont partir ».