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[Babé03]

https://www.asm-rugb...se-avant-rctasm

 

En gros, CU : "On va y prendre, mais c'est pas encore grave..."

[zebdomes]

 

En gros, CU : "On va y prendre, mais c'est pas encore grave..."

En dehors des sempiternelles références au courage, au sacrifice, etc, etc, je trouve que son discours est plutôt malin pour une fois. Aucune pression sur le groupe, pas d'objectif au niveau du résultat mais le souci de retrouver un contenu plus cohérent que ce que l'on a produit ces derniers matchs. Même s'il n'y aura aucun miracle et même s'il ne faut s'attendre à aucune transformation radicale du jeu proposé, je préfère cela plutôt que de laisser entendre qu'un coup est possible. Le groupe a sa feuille de route : retrouver ce qui a fait notre force à un moment dans ce championnat même si cela ne sera pas suffisant pour rapporter quelque chose de Mayol. Zéro pression donc.

[Luernios]

L'impasse n'est pas une option

 

https://www.rugbyram...nt-12644828.php

[zebdomes]

L'impasse n'est pas une option

 

https://www.rugbyram...nt-12644828.php

Mais "le contenu sera plus important que l'aspect comptable". Rare d'entendre Urios valider cela. Donc oui, ce n'est pas une impasse parce que nous n'allons pas à Mayol pour manger l'aÏoli mais la gagne n'est pas l'objectif. Juste, et ce sera déjà un sacré boulot, se remettre la tête à l'endroit. 

[Ulysse63]

L'impasse n'est pas une option
 
https://www.rugbyram...nt-12644828.php

Franchement, on a beau lui reprocher ses précédentes métaphores et autres éléments de langage, là, il est dans le factuel et l'humilité du type qui ne lâchera rien en allant tout chercher, même si ce n'est qu'un point inespéré , glané grâce à un infime opportunité qu'il ne faudra pas gâcher comme il fut le cas bien des fois.
Il sait qu'il va rencontrer une équipe de dingos qui voudra tout emporter sur son passage.
Va falloir les porter haut, mais il aime ça.
Go Jaunar'ts



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[Eria]

 

En gros, CU : "On va y prendre, mais c'est pas encore grave..."

un gout de bouchon ? c'est pas grave! tu changes la bouteille...

[darkminimouf]

Cricri il se relâche.

[Walt]

D'habitude on fait des déclarations ronflantes et on perd.

Là on dit qu'on va en prendre une, c'est un changement de stratégie.

[el landeno]

« C'est une guerre mentale » : Esteban Abadie, l'un des meilleurs chapardeur du Top 14, livre les dessous d'une touche parfaite Avec 16 ballons volés en touche, Esteban Abadie, le troisième-ligne du RC Toulon, est le deuxième meilleur « chapardeur » du Championnat. Il détaille sa passion pour la touche et décortique les ressorts de ce secteur clef du rugby.

 

Dimanche dernier face à Toulouse en quarts de finale de Coupe des champions (18-21) Esteban Abadie s'est encore révélé précieux au sein de l'alignement toulonnais en contrant deux lancers en touche adverse dans le premier quart d'heure. Il y a peu, ce joueur de 27 ans, nous avait détaillé sa passion pour l'exercice complexe de la touche à l'issue d'un entraînement au Campus.

 

 

« Quel est votre secret pour performer en touche ?
C'est d'abord un travail d'analyse, celui de nos adversaires autant que de notre touche. J'y ai pris goût au centre de formation du Racing (où il a été formé) grâce à Florent Guichard. Je n'étais pas le genre de joueur à traverser le terrain sur 80 mètres en puissance et mettre tous les défenseurs sur le cul. Au rugby chacun joue avec ses armes et Florent m'a incité à m'intéresser à ce secteur de jeu. C'est important pour un joueur d'avoir un superpouvoir qui le différencie des autres. Plus tard, à Brive (2019-2023) j'ai pu approfondir mes connaissances auprès d'Arnaud Mela. Aujourd'hui, à Toulon on a des outils vidéo et l'expertise de Sergio Parisse (responsable de la touche).

Quelle est la part de préparation en amont et celle de l'adaptation en temps réel ?
Il faut garder une part d'instinct. À certains moments du match tu prends le pari de sauter. C'est une prise de risque car c'est aussi s'affaiblir au sol. Parfois ça marche, d'autres non. C'est l'instant présent qui doit guider, associé à la connaissance du potentiel adverse et la nécessité - ou pas - d'assurer le coup dans certaines zones du terrain.

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Qui sont les cadors de la touche en Top 14 ?
Baptiste Chouzenoux (Bayonne) est excellent dans la lecture (il est le joueur à avoir volé le plus de ballons sur touche adverse cette saison en Top 14 [17], juste devant Abadie [16]). C'est un très bon contreur. Il est grand et longiligne, réactif et va vite en l'air. J'aime bien Romain Briatte, dans un autre registre. Il analyse bien et ajoute la dimension chambrage. Au Stade Français, en plus des vidéos, ils analysent l'audio des annonces. Ils peuvent t'en balancer une annonce pour te perturber. Il y a aussi Cameron Woki (Racing 92) qui pige bien les adversaires, est grand et bon sauteur. J'ai admiré Julien Puricelli, aujourd'hui devenu entraîneur de la touche au LOU. Il a longtemps été un des meilleurs sauteurs. Je ne le connais pas personnellement et j'ignore comment il travaille mais j'appréciais sa philosophie un peu différente de la touche, faisant attention aux petits détails, au timing entre talonneur et sauteur.

 

 

Comment se déterminent les noms de code des annonces ?
En gros, on a des lettres suivies de numéros qui indiquent si on fait une feinte ou deux feintes. Parfois on ne feinte pas, on joue sur la vitesse. Chaque équipe a ses "sorties de secours "devant, au milieu et au fond. Si une option facile se présente on peut choisir de la prendre, ou pas. Ça reste assez complexe selon les équipes affrontées.

 

Esteban Abadie est le deuxième joueur du Top 14 qui vole le plus de ballons sur touche adverse.  (A. Martin/L'Équipe)

La touche est-elle un "organisme vivant "qui évolue au fil du Championnat ?
Bien sûr, même si certaines combinaisons se répètent durant la saison, elle change tous les week-ends, pour s'adapter aux compos d'équipe. À Toulon on se réunit chaque début de semaine avec les leaders et Sergio (Parisse). Une bonne heure, afin d'établir le plan à venir. Sergio apporte une base de travail que l'on complète après avoir, chacun de notre côté, effectué un travail préparatoire préalable.

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Une équipe a-t-elle une "signature "dans son alignement ?
Oui, selon l'effectif, si le profil des joueurs est plus lourd ou aérien. Si je me retrouve face à un mec qui me met 30 kilos je vais le challenger sur la vitesse et la réactivité au sol. Je ne connais pas précisément ma détente verticale mais je sais qu'elle n'est pas mauvaise. À Brive lors d'un test j'étais parvenu à près de cinq mètres. Je pèse 102 kilos pour 1m88, être rapide et explosif au sol est un atout. Les lifts (permettent d'aider le sauteur à se hisser le plus haut et le plus stable possible) jouent énormément en touche. C'est 80 % du boulot. Si tu n'as pas des bons lifts être un bon sauteur ne sert à rien.

Vous avez des séances spécifiques avec vos lifteurs les piliers Beka Gigashvili, Kyle Sinckler et autres ?
Oui, deux bonnes sessions dans la semaine, ce qui représente une trentaine de sauts hebdomadaires. C'est lourd à encaisser physiquement. L'idée est de coordonner le timing avec les talonneurs, titulaires et remplaçants. On est obligés de travailler ça, rien ne se fait naturellement.

On voit les sauteurs s'élever, qu'en est-il de leur réception ?
C'est le plus délicat et les blessures sont fréquentes. Je me suis fait deux fois la cheville en début de saison. Parfois c'est tout con, tu retombes sur la chaussure d'un mec. Ou alors, tu es en haut et tu te retrouves déstabilisé par la lutte au sol. Là tu retombes comme tu peux. Tout dépend si les mecs te réceptionnent ou pas. S'ils sont occupés au combat, tu chutes de trois ou quatre mètres, sur du gazon ou du stabilisé. À Brive, en phase défensive, les lifteurs jetaient les sauteurs et je montais si haut que j'avais parfois les pieds au-dessus de leurs mains.

 

Esteban Abadie, ballon en main, redescend après une touche contre le Stade Français, le 22 février (victoire de Toulon 24-6). (A. Martin/L'Équipe)

Vous avez le souvenir d'une touche parfaite, chorégraphiée façon "lac des cygnes " ?
Il y en a eu oui, mais ce qu'on retient c'est le moment où on perçoit que le capitaine adverse n'a plus de solutions. La touche c'est une guerre mentale. Quand tu le vois arriver ne sachant plus quoi annoncer, que son talonneur est fébrile ça fait du bien. C'est une partie de poker qu'on cherche à remporter chaque week-end.

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Pour contrer vous observez l'adversaire avec votre vision périphérique, vous fixez son regard ou un point précis ?
C'est très variable selon le nombre de mecs alignés. Il y a des touches à quatre joueurs, cinq, six ou sept joueurs. Plus le nombre est grand, plus il y a de possibilités d'avoir des mecs qui sont là pour perturber, masquer. En configuration réduite, tu te concentres sur ton vis-à-vis pour du un-contre-un. S'il y a beaucoup de joueurs alignés, on défend plus en zone. On observe aussi le talonneur pour essayer de monter quand il lance. Le secteur de la touche évolue en permanence, c'est pour ça qu'il y a aujourd'hui des coaches qui lui sont dédiés et ne réfléchissent quasiment qu'à ça. On cogite en permanence. Quand tu es passé au travers durant un match ça peut te ronger individuellement et collectivement.

Il y a de la place pour de la créativité ?
Bien sûr. Mais une fois que tu as créé une combinaison tu n'as fait que la moitié du chemin. Tu la confrontes à la vision des coaches pour avoir leur aval. Après, il faut avoir le courage de l'appliquer en match ce qui n'est jamais évident. Si on n'est pas efficaces on passe pour des guignols. L'été dernier, durant le Rugby Championship, on a vu les Springboks sauter à deux en Australie (le 10 août 2024, victoire 7-33 face aux Wallabies). Un joueur en fond de touche a capté le ballon pour le redonner au premier sauteur qui était dos à son talonneur et a engagé un maul. C'est de la créativité, de l'innovation. Certains restent dans du classique, des choses qu'ils connaissent, d'autres s'aventurent dans de nouvelles pistes pour surprendre l'adversaire.

Vu la spécificité de la touche y a-t-il une préparation physique dédiée, de la pliométrie (entraînement intense sur la tonicité des muscles) pour le saut ou du portage explosif pour le lift ?
Ça existe un peu mais c'est une chose qui gagnerait à être encore plus développée, adaptée et individualisée selon les profils. Chaque joueur s'entraîne différemment car c'est hyper traumatisant, il y a des mecs qui connaissent leur corps, savent de quoi ils ont besoin. L'expérience apprend à savoir ce dont on a besoin individuellement pour être performant le week-end. »

[Luernios]

[Babé03]

Vous la sentez vous l'entrée devastatrice de Rixen en seconde mi-temps afin d'achever des Toulonnais exsangues....

[fabrice145]

L impasse n'est pas une option...

On verra si le résultat final le confirme.

[frednirom]

On va bien rigoler quand notre seul pilier gauche qui est sensé se fader 80 par match jusqu'à la fin de saison va se blesser. 

[DD-quatrevingttrois]

Je pense que tout (ou presque) dépendra du résultat de la demi-finale.
Si Toulouse perd, Mola va tout miser sur le Top 14 et mettre du lourd.
Si Toulouse gagne, effectivement, ça risque d'être le contraire afin de se donner toutes les chances possibles pour conserver le titre.
Comme quoi, jouer sur les deux tableaux, même pour une grosse équipe, n'est pas si simple même si l'effectif est le plus complet du championnat.

 

Que Toulouse gagne ou perde en 1/2 de CC face à l'UBB, peu importe, Toulouse fera tourner un peu au Vélodrome face au RCT

Pourquoi ? car à cette date et à 3 journées de la fin du Top14, Toulouse sera déjà assuré de finir dans les 2 premiers du TOP14.

Pourquoi viendraient ils au Vélodrome au complet avec le risque de repartir avec des blessés ? Toulouse enverra la B.

CQFD

[pims]

qui se rappelle de 5A ?