Oui il ambitionne de décrire les milieux et l'évolution du monde. Mais Les Rougon Macquart se veut une étude de l'influence du milieu sur l'homme et aussi une analyse psychologique pas seulement un témoignage de l'époque. Et dans Au bonheur des dames par exemple mieux vaut s'intéresser à l'évolution de Paris et au portrait au filigrane d'Haussmann plutôt qu'au personnage bien creux de Mouret. Le Zola que je supporte reste L'Oeuvre où malgré comme tu le dis un misérabilisme proche de l'insoutenable le personnage de Lantier offre autre chose justement que sa misère et que porter le poids de son époque.

Que lisez vous en ce moment ?
#751
Posté 30 juin 2015 - 20:19
#752
Posté 30 juin 2015 - 20:55
alors ceux qui n'aiment pas Racine je les pends,
non mais faut pas abuser, c'est le top du top !
Corneille j'aime beaucoup aussi...
en fait j'aime également Rotrou,
mais mon préféré reste Campistron
#753
Posté 30 juin 2015 - 21:01
pourtant, j'adorais lire étant jeune (je tiens ça de mes parents; gros consommateurs de romans). Je devais être un des rares hors filière L, à emprunter des livres à la bibliothèque du lycée !
mais je reproche souvent à l'éducation nationale de proposer des bouquins non-adaptés aux jeunes; du moins, pas de types de lectures que les 14-18 ans voudraient. Ce n'est pas avec du Hugo, du Stendhal ou du Zola qu'on peut donner envie à des ados de se mettre à lire de leur plein gré.
Je suis persuadé qu'on peut leur trouver des romans bien plus modernes sans pour autant tomber dans le "commercial" (du genre qui sera bientôt adapté au cinéma).
Hormis "la nuit des temps" de Barjavel que j'ai lu au collège, et "un long dimanche de fiançailles" que j'ai lu en 1ère; aucun livre que je n'ai lu durant ma scolarité ne m'a laissé un bon souvenir.
je crois que j'ai encore "au bonheur des dames" quelque part, je réessaierais à l'occasion (faut d'abord que je finisse le livre que j'ai entamé, et celui que je me suis ramené de mon dernier séjour au Périgord).
Moi je raméne des cépes et du foi gras mais bon chacun fait comme il veut
Trop d'intellos sur ce Forum pas étonnant qu'on gagne rien
#754
Posté 30 juin 2015 - 21:16
Oui il ambitionne de décrire les milieux et l'évolution du monde. Mais Les Rougon Macquart se veut une étude de l'influence du milieu sur l'homme et aussi une analyse psychologique pas seulement un témoignage de l'époque. Et dans Au bonheur des dames par exemple mieux vaut s'intéresser à l'évolution de Paris et au portrait au filigrane d'Haussmann plutôt qu'au personnage bien creux de Mouret. Le Zola que je supporte reste L'Oeuvre où malgré comme tu le dis un misérabilisme proche de l'insoutenable le personnage de Lantier offre autre chose justement que sa misère et que porter le poids de son époque.
Je suis d'accord avec la première partie de ta phrase. Néanmoins, je trouve ton exemple mal utilisé, car même si "Au bonheur des dames" est relié aux Rougon-Macquart grâce à Mouret, c'est bien Denise qui, tout en volupté et en complexité, est le personnage principal. Alors certes ce livre nous décrit les débuts des grands commerces, du boulevard Haussmann, etc... Et finalement du Paris d'antan. Mais, il est dans la continuité de ce grand projet de par l'importance du coté psychologique et héréditaire qui sont les buts premiers, ne l'oublions pas, des Rougons-Macquard!
#756
Posté 30 juin 2015 - 21:24
Oui il ambitionne de décrire les milieux et l'évolution du monde. Mais Les Rougon Macquart se veut une étude de l'influence du milieu sur l'homme et aussi une analyse psychologique pas seulement un témoignage de l'époque. Et dans Au bonheur des dames par exemple mieux vaut s'intéresser à l'évolution de Paris et au portrait au filigrane d'Haussmann plutôt qu'au personnage bien creux de Mouret. Le Zola que je supporte reste L'Oeuvre où malgré comme tu le dis un misérabilisme proche de l'insoutenable le personnage de Lantier offre autre chose justement que sa misère et que porter le poids de son époque.
Je suis d'accord avec la première partie de ta phrase. Néanmoins, je trouve ton exemple mal utilisé, car même si "Au bonheur des dames" est relié aux Rougon-Macquart grâce à Mouret, c'est bien Denise qui, tout en volupté et en complexité, est le personnage principal. Alors certes ce livre nous décrit les débuts des grands commerces, du boulevard Haussmann, etc... Et finalement du Paris d'antan. Mais, il est dans la continuité de ce grand projet de par l'importance du coté psychologique et héréditaire qui sont les buts premiers, ne l'oublions pas, des Rougons-Macquard!
Vous déconnez sérieux les gars, Au bonheur des dames c'est ça .. .
- OuissNora aime ceci
#757
Posté 30 juin 2015 - 22:04
Je suis d'accord avec la première partie de ta phrase. Néanmoins, je trouve ton exemple mal utilisé, car même si "Au bonheur des dames" est relié aux Rougon-Macquart grâce à Mouret, c'est bien Denise qui, tout en volupté et en complexité, est le personnage principal. Alors certes ce livre nous décrit les débuts des grands commerces, du boulevard Haussmann, etc... Et finalement du Paris d'antan. Mais, il est dans la continuité de ce grand projet de par l'importance du coté psychologique et héréditaire qui sont les buts premiers, ne l'oublions pas, des Rougons-Macquard!
Alors en effet si y a bien un truc que je sauverais d'Au bonheur des Dames c'est Denise et la façon dont elle grandit au fil du roman mais aussi ses tiraillements entre l'affection pour son oncle, la lutte pour survire, l'amour, les rêves de luxe et de grandeur, ses frères à nourrir... Sans doute parce que j'y vois un personnage typiquement balzacien débarqué de province qui va être confronté au grand Paris avec toute la part de déniaisement que cela comporte pour ensuite l'affronter et l'épouser. A la Rastignac, la Rubempré,...
- OuissNora aime ceci
#758
Posté 30 juin 2015 - 23:53
Pour tout te dire, je ne suis pas une grande fan de Balzac. Cependant, il est vrai que je reconnais dans la description que tu as faite de Denise un personnage Balzacien.
Alors en effet si y a bien un truc que je sauverais d'Au bonheur des Dames c'est Denise et la façon dont elle grandit au fil du roman mais aussi ses tiraillements entre l'affection pour son oncle, la lutte pour survire, l'amour, les rêves de luxe et de grandeur, ses frères à nourrir... Sans doute parce que j'y vois un personnage typiquement balzacien débarqué de province qui va être confronté au grand Paris avec toute la part de déniaisement que cela comporte pour ensuite l'affronter et l'épouser. A la Rastignac, la Rubempré,...
Neanmoins, je pense qu'il faut rendre à César ce qui est à César, la "Bête humaine" est elle aussi une oeuvre qui présente des aspects psychologique, héréditaire, historique -avec l'évolution de la locomotive-, etc... Alors certes Zola peut parfois nous présenter des personnages qui nous apportent rien en apparence, mais il ne faut pas quand même pas oublier ceux que nous venons de citer...
#759
Posté 01 juillet 2015 - 05:48
alors ceux qui n'aiment pas Racine je les pends,
non mais faut pas abuser, c'est le top du top !
Corneille j'aime beaucoup aussi...
en fait j'aime également Rotrou,
mais mon préféré reste Campistron
Père Dumas, montre à nos gens l'heure au trou
Perdu ma montre à Nogent le Rotrou
P...n fait chaud
#760
Posté 01 juillet 2015 - 07:59
Père Dumas, montre à nos gens l'heure au trou
Perdu ma montre à Nogent le Rotrou
P...n fait chaud
vas te mettre à l'ombre, c'est plus de ton âge ces conneries
- jp66 aime ceci
#761
Posté 01 juillet 2015 - 08:21
Je pense que ça dépend vraiment de chacun, au collège et au lycée j'aimais déjà cet auteur! Les descriptions au lieu de me déranger, me permettent de me visualiser les choses et d'en tirer des caractéristiques psychologiques des personnages... Je trouve que ses oeuvres sont vraiment complètes, et la différence ce fait suivant l'âge du lecteur qui n'a pas forcement le même niveau de lecture à différents moments donnés de sa vie
tout à fait !
j'aurais pu préciser que l'on a bien évidemment, chacun nos ressentis, à tout âge, sur tel ou tel auteur/livre.
et heureusement que l'on évolue avec le temps, sinon je continuerai à lire l'intégrale de Boule et Bill et Gaston Lagaffe ! (ouais, bon, des fois j'en lis un petit, vite fait...)
#762
Posté 01 juillet 2015 - 08:28
#763
Posté 01 juillet 2015 - 08:33
Moi j'avais adoré La Route. Un choc ce livre.
Je suis effectivement plus rentré dans l'histoire à mesure que le livre avance (faut dire qu'il se passe enfin quelque chose), mais pour moi ça reste poussif en terme d'histoire. Même si c'est très bien écrit, j'ai quand même eu du mal à me projeter dans le parcours des deux protagonistes.
Puis j'ai vraiment du mal avec des dialogues aussi plat et simple.
Dans le même style (parcourir la terre après la fin du monde), j'ai beaucoup plus aimé "Le Feu de Dieu". Livre d'ailleurs conseillé par un cyber.
#764
Posté 01 juillet 2015 - 09:25
Pour rejoindre de façon annexe le sujet "histoire" en cours par ailleurs et piloté de main de maitre par Remy, Tokyo de Mo HAYDER chez Pocket. Un retour (sous forme de thriller) sur les atrocités Japonaises commises à Nankin en 1937 avec de tragiques conséquences,70 ans plus tard, pour les héros de ce roman. Le Tokyo des Yakuzas mêlé aux tourments de l'histoire....
#765
Posté 01 juillet 2015 - 09:26
tout à fait !
j'aurais pu préciser que l'on a bien évidemment, chacun nos ressentis, à tout âge, sur tel ou tel auteur/livre.
et heureusement que l'on évolue avec le temps, sinon je continuerai à lire l'intégrale de Boule et Bill et Gaston Lagaffe ! (ouais, bon, des fois j'en lis un petit, vite fait...)
Bah quoi? Gaston Lagaffe c'est très bien

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