Il faut dire qu'aucun modèle ne prend réellement le pas sur l'autre.
Certes, le Toulouse d'il y a quelques années et l'ASM actuelle montre les faiblesses d'une stratégie axée sur les contrats longs. Cependant, le Racing ou Toulon qui misaient sur des contrats courts se retrouvent également dans une situation difficile actuellement avec peu de visibilité et l'impossibilité de prolonger tout son petit monde, d'ou de nombreux départs et plusieurs incertitudes. Ce qui montre bien qu'aucun modèle n'est parfait.
En outre, si les contrats longs entrainent les lacunes les plus visibles, ils ont également des vertus significatives. La multiplication des contrats longs permet notamment de minimiser le risque, de conserver plus facilement une forte ossature, de bâtir une équipe avec une certaine visibilité et de diminuer le cout salarial des joueurs. Ce qui permet, en dehors des périodes de creux, de renforcer sensiblement la compétitivité d'une équipe sur une certaine période.
On le voit avec Toulouse qui a gagné de nombreux titres grâce à ses cadres (Albacete, Dusautoir, Steenkamp, McAlister...), perdu en compétitivité ensuite pour enfin retrouver les sommets avec une nouvelle génération (Dupont, Cros, Baille, Marchand...).