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[Finale Top 14] ASM-Stade Français


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2576 réponses à ce sujet

#1606 tcsonics

tcsonics

    Joueur de 1ère série

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Posté 11 juin 2015 - 23:04

Mouais

Ca sent le Guytounet tout cette histoire

 

déjà que j'étais méfiant face à cette équipe de Clermont...



#1607 zebdomes

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    Champion du Monde

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Posté 11 juin 2015 - 23:08

Mouais

Ca sent le Guytounet tout cette histoire

 

déjà que j'étais méfiant face à cette équipe de Clermont...

Pour Noa, c'est sûr, pour Fofana, il a fait des examens à St Etienne mais au final on n'en sait pas plus...



#1608 alainpower

alainpower

    Appelez-moi Magic, pas de chichi

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Posté 11 juin 2015 - 23:16

Pour Noa, c'est sûr, pour Fofana, il a fait des examens à St Etienne mais au final on n'en sait pas plus...

 

Il passait peut être son bac ?



#1609 tcsonics

tcsonics

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Posté 11 juin 2015 - 23:36

Moi j'y croirai le jour où on me prouvera que Rougerie peut pas jouer parce qu'il a une béquille !!!

 

Halte à l'intox

guytounet sors de ce corps



#1610 Parigot_Paris

Parigot_Paris

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Posté 11 juin 2015 - 23:38

Qui n'insomnise pas n'est pas Pari-sien ! Oooooooh :crying:

#1611 ParcDesPrinces94

ParcDesPrinces94

    Joueur de TOP 14

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Posté 11 juin 2015 - 23:56

A ce train la, on va finir par la gagner celle la :)

#1612 Parigot_Paris

Parigot_Paris

    Parisien Névrotique

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Posté 11 juin 2015 - 23:59

A ce train la, on va finir par la gagner celle la :)

DEPUIS LE TEMPS QU'ON VOUS LE DIT !

#1613 tcsonics

tcsonics

    Joueur de 1ère série

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Posté 12 juin 2015 - 00:30

De plus au contraire de nous je vous rappelle que vous êtes invaincus au SDF depuis 2010 !!! ^_^

 

et puis

je viens d'avoir PSA au telephone

il croit pas une mn que fofana soit blessé

étonnant

non ?



#1614 Fanchic

Fanchic

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Posté 12 juin 2015 - 02:56

Tiens, il n'y a pas 20 posts, je me réjouissais en me disant qu'on ne pouvait pas être aussi poissard que l'ASM qui venait de perdre NAKATAICI.

ET que çà ne pouvait pas être pire

..

...

....

.....

Et bien si, on arrive toujours à faire pire, s'il y a une chose à laquelle on ne sera jamais détroné c'est champion d'Europe de la poisse. Entre l'arbitrage, les blessures, les coups du sort, les joueurs adverses qui sont touchés par la grace juste face à l'ASM avant de retomber dans l'anonymat, on a aucun concurrent.

 

Je n'ai pas regardé les cote des bookies mais là c'est du 18/1 si Clermont gagne



#1615 miro padre

miro padre

    Joueur d'honneur

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Posté 12 juin 2015 - 05:00

Confirmation dans l'équipe :

FOFANA, NOUVELLE TUILE
Cela ressemble à une hécatombe. Après Jonathan Davies, balayé par une rupture d'un ligament croisé d'un genou lors de la dernière journée de la saison régulière, et Noa Nakaitaci, touché à un genou lors de la demi-finale de samedi dernier contre Toulouse (18-14), la ligne de trois-quarts de l'ASM a enregistré un nouveau forfait majeur : celui de Wesley Fofana. Selon la Montagne et Midi Olympique, le trois-quarts centre international, touché à l'entraînement, a passé des examens à Saint-Étienne qui ont révélé une blessure (dont la nature n'est pas connue) assez sérieuse pour l'empêcher de disputer la finale. L'ASM n'a pas confirmé l'information. Depuis la finale de Coupe d'Europe, la ligne de trois-quarts auvergnate aura donc été amputée de moitié. Fofana, prévu pour être titulaire au centre aux côtés de Benson Stanley, devrait être remplacé par Aurélien Rougerie, alors que Napolioni Nalaga, remis de ses douleurs au dos, et Jean-Marcellin Buttin pourraient prendre place aux ailes. Les Clermontois, en stage depuis hier au Chambon-sur-Lignon, quittent ce matin la Haute-Loire pour rejoindre Paris. À17 heures, ils seront au Stade de France, pour l'entraînement du capitaine. A.Ba.


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SABRINA ROUSSEAU, SUPPORTRICE DE L'ASM DEPUIS LE BERCEAU, ASSISTERA DEMAIN, À TRENTE-SEPT ANS, À SA HUITIÈME FINALE. ELLE N'A PAS OUBLIÉ LES LENDEMAINS DE DÉFAITE.

«JE VAIS ASSISTER à ma huitième finale de Championnat de France ! Je suis le rugby depuis que je suis née : mon papa, Christian, est un fervent supporter, il m'a emmenée sur les terrains depuis que je suis toute petite, il a soixante-deux ans, il a vu toutes les finales depuis sa naissance, depuis celle de 1970 (défaite contre La Vbulte, 3-0), sauf celle de 1978, parce que je suis née à quelques jours près... il sera aussi au Stade de France, comme mon mari et mon fils de dix ans, Alexis, qui fait du rugby à l'ASMet dont ça sera la première.
Je ne me souviens pas de toutes les finales, parfois j'ai la mémoire qui flanche (sourire) ! Mais en 1994 (contre Toulouse), si ! C'était ma première, au Parc des Princes. J'avais seize ans et j'y étais allée avec une copine, en train, pour mieux profiter de l'ambiance. Je crois que le score était de 22-16 (exact), avec Philippe et Raphaël Saint-André. En 2007, contre le Stade Français, c'était la pire... J'en ai même pleuré ! C'était ma quatrième, et mener jusqu'à la 77e minute, si je me souviens bien.... On y croit, et ça a été le coup de massue ! En plus, c'était devant nous quel'essai (de Radike Samo) a été marqué... Déprimant ! Les retours, souvent, c'est glauque. Bon, certains, restent assez folklo, on en a eu des fous rires... Mais c'est déprimant, on refait le match et on se dit qu'on est les éternels losers et qu'on n'y arrivera jamais. Tu ressasses... D'ailleurs, je ne peuxtoujours pas regarder les images de ces matches... Ça fait trop mal ! Au fil du temps, on s'y fait. Pour samedi (demain), je suis complètement sereine. Je n'ai pas cette boule au ventre comme j'ai pu l'avoir avant. Peut-être parce qu'il y a eu 2010 (le titre contre Perpignan, 19-6).
C'était magique ! C'est "THE" souvenir. Ouaouh ! Sur le match, on n'a jamais douté. Papa a pu toucher le bouclier au stade, les joueurs l'ont embrassé... Et la fête qui suit... Il a fallu gérer les enfants, mais on a réussi à les faire garder, on ne pouvait pas rater ça, on a fait la fête toute la nuit ! Là, on s'est dit : "Çay est !" On a eu l'impression qu'on nous enlevait un poids. On avait tellement espéré avant ! Alors oui, les supporters des autres clubs nous parlent de cette réputation et de ces finales, mais ils nous admirent aussi, parce qu'on est toujours derrière eux. Et là, à Bordeaux, aux demies, tous ceux que j'ai croisés m'ont dit : " On est derrière vous ! " Ils n'ont jamais été arrogants, il n'y avait pas de moquerie. Peutêtre qu'aussi, à force, ils nous le souhaitent, il y a de l'empathie (sourire). »

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APRÈS DES DÉCENNIES À ACCEPTER LA DÉFAITE, LES SUPPORTERS AUVERGNATS ONT DÉCIDÉ DE SE FAIRE ENTENDRE. UN CHOC CUITUREI QUI N'A QU'UN BUT : ESSAYER DE FAIRE GAGNER [ES JAUNARDS, DEMAIN EN FINALE CONTRE LES PARISIENS.

ELLE EST bien posée là, dans le grand salon moderne d'Alexandre Audebert, mais elle ne vous sautera pas aux yeux. La miniréplique du bouclier de Brennus, dont l'ancien-troisième ligne de Clermont a hérité après le titre de 2010, trône sur un guéridon, derrière deux petits cactus. Elle ne se cache pas. Mais la récompense est bien moins mise en évidence que le dessin de sa fille, Léa, onze ans, majestueusement encadré sur le mur, juste au-dessus. C'est une réalité bien commode pour cette histoire, mais pas si trompeuse : l'ostentation n'est pas le genre de la maison. À l'ASM, si on gagne, c'est sans triomphalisme. Et si l'on perd, ce n'est pas une raison pour grogner. Question de culture Michelin. D'une tradition qui, ces derniers temps, se heurte à une évolution des mentalités. Le club a été secoué, il y a quelques semaines, par les sifflets du public du stade Marcel-Michelin, qui ont recouvert le discours du président Éric de Cromières, lors du dernier match de Top 14 à domicile, après une pénible victoire contre Toulon, mi-mai (22-19).
Pur produit du manufacturier pneumatique, l'ancien haut dirigeant avait rétorqué, au micro, sur le thème «soyez gentils». Le message n'avait fait qu'attiser les mécontentements. Jusqu'à une réplique, avant-hier, après la publication de cette phrase sur l'AFP: « Nos spectateurs ont beaucoup de chance d'avoir un club comme le nôtre, ils pourraient être à Brive, Perpignan ou encore à La Rochelle. » La maladresse a blessé quelques susceptibilités régionales. Et réveillé celle des supporters. « Ces propos sont un peu déplacés, quand même. On n'a pas l'impression d'en faire trop, et ils sont bien contents qu'il y ait la Yellow Army derrière eux... râle Sabrina Rousseau, en soulignant les efforts financiers des fans des Jaune et Bleu pour suivre leur équipe, en période de crise économique. C'est normal que parfois on rouspète ! Et qu'on ait envie de gagner. Si on se déplace, c'est aussi pour rêver, on a envie de les voir soulever le bouclier de Brennus ! » Ce n'est pas la première foisque le public peste, d'anciens joueurs se souviennent bien avoir reçu dans leur boîte aux lettres, dans des moments de détresse, quelques cartes d'abonnés déchirées. Les spectateurs pouvaient aussi répercuter sur les joueurs une forme de pression. «Combien de fois j'ai entendu cette phrase : "Allez, cette fois, c'est la bonne hein !" J'en pouvais plus, à force ! », s'en crispe encore Audebert.

JUILLET: «POURMA GÉNÉRATION, IL NE FALLAIT PAS TROP QUE LE CLUB BRILLE»
Mais dans ce cri du coeur récent, plus qu'un désamour, il y a quelque chose de nouveau, comme un choc culturel. Certains, à Clermont, dans un club qui a laissé filer dix finales de Top 14, pour une seule victorieuse (contre Perpignan en 2010,19-6), veulent gagner. Et le disent haut et fort. Avec passion. Le rugby, développé ici depuis plus d'un siècle par une entreprise paternaliste, ne peut plus être pensé comme avant, simple distraction dominicale pour ses ouvriers, et peu importent les résultats. C'est toute une transformation à effectuer, dont la confession de Christophe Juillet, l'ancien troisième-ligne international, auvergnat entre 1989 et 1997, peut donner lamesure : « Pour ma génération, il ne fallait pas trop que le club brille, non plus ! » Qu'il ne perturbe pas l'ambition silencieuse d'une grande marque mondiale, dont les têtes pensantes n'ont pas pour habitude de se mettre en avant. Qu'il ne tranche pas avec les conditions de vie des ouvriers, le labeur austère des usines. « Les résultats ont quand même changé au moment où Michelin a accepté de communiquer à travers leclub, relève Juillet datant cette première mue de l'époque Tim Lane (2000). Mais c'est timoré partout. Regardez, même dans leur recrutement, quand ils font venir une star, ils ont l'impression de devoir se justifier... »

DARLET : « LES JOUEURS ONT LE CUL DANS LE FOIE GRAS ! »
Comme ils peuvent regarder d'un oeil suspicieux ceux qui osent hausser le ton autour du club. « Mais les gens n'ont plus envied'être gentils ! », s'emporte Gilles Darlet. L'ancien arrière des années 1990, finaliste malheureux en 1994, a pris l'habitude d'élever la voix le plus librement possible, sans cacher ses propres contradictions, avec son désir de gérer la communication du club. Derrière ses lunettes, il sourit : «Ce club, je l'aime viscéralement. Pour vous dire comme il sait être généreux, il m'a aidé à organiser mon jubilé à la fin de ma carrière. Mais dès qu'on prend position ici, on a le sentiment d'être regardé de manière bizarre. Comme si on attaquait le dub... » Darlet ne se censure pas : « Mais ici, les joueurs ont le cul dans le foie gras ! » Et ce n'est pas nouveau. « L'ASM des années 1980 était déjà suréquipée au niveau des installations », remarque Juillet, coéquipier de Darlet. L'ancien international (18 sélections) a connu une tout autre ambiance au Stade Français (1997-2002). Le club se reconstruisait, un peu bohème. Avec Montferrand, Juillet a perdu une finale, en 1994. Avec le club de MaxGuazzini, il a soulevé deux Brennus (1998 et 2000). « À Paris, on avait moins de confort, poursuit-il. Mais, à Clermont, il n'y avait pas ce petit côté instinct, qui te permet de faire la différence. » L'irrationnel et les aléas du sport, qui se marient difficilement à l'esprit scientifique de l'ingénieur. Le profil bas de l'entrepreneur qui répond si mal à l'affirmation de soi du champion.
« Tu ne peux pas faire du Toulon ici, ça ne collerait pas, note Audebert, qui suit la vie du club de près depuis sa retraite en 2012. Mais Franck Azéma essaie de faire bouger ce rapport à la victoire. » Après la désillusion européenne contre le RCT, début mai, le nouvel entraîneur de l'ASM, à contre-courant des habitudes locales, a appelé ses joueurs à prendre leurs responsabilités, à réagir et à se remobiliser pour une victoire. En soutenant le droit des supporters à protester. Pour rêver, sans que cane soit qu'un fantasme, demain, au Stade de France, d'un deuxième Brennus.


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LA PLACE DE LA FAMILLE DE THOMAS SAVARE DANS LE CLASSEMENT des plus grandes fortunes françaises établi par le magazine Challenges. En 2014, son groupe Oberthur Fiduciaire (spécialisé dans les documents sécurisés et l'impression des billets de banque) pesait 1,2 milliard d'euros.

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Côté parisien .....

Le Bok au sang froid

L'EFFICACITÉ DU BUTEUR SUD-AFRICAIN MORNÉ STEYN EST L'UNE DES CLÉS DU SUCCÈS DU STADE FRANÇAIS EN PHASE FINALE. DÉCRYPTAGE DE CE DON SINGULIER.

COMME TOUT buteur, Morné Steyn a de petites manies immuables : le même tee, un ballon légèrement incliné vers l'avant et une course d'élan calibrée. « Quand je suis arrivé, l'année dernière, j'ai essayé de la raccourcir, notamment sous la pluie, mais après deux matches, je suis revenu à mes habitudes . » L'ouvreur des Springboks (SO ans, 59 sél.) n'a pas adopté de position étrange, entre le golfeur déglingué et le type qui va recevoir un vaccin dans l'arrière-train.
Droit comme la justice, il inspire, s'élance et frappe dans le temps imparti : « C'est fluide, avec un balancier hyper équilibré. Le geste est relâché, part doucement et accélère au moment de la frappe, mais sans forcer. Il me fait penser au "Yach"(DimitriYachvili) », décrit Julien Peyrelongue, ancien ouvreur international du BO. « C'est l'un des plus beaux gestes », poursuit son partenaire à Paris, Julien Dupuy. « On sent que c'est naturel. Il effectue son truc sans ypenser. Ce n'est pas pour rien qu'il est l'un des meilleurs du monde. » Écolier à Bloemfontein. le SudAfricain a attrapé le virus du but à treize ans. Une facilité naturelle et des éducateurs inspirés l'ont encouragé à poursuivre, direction le Super Rugby chez les Bulls. Il multiplie alors les séances de travail, élaborant religieusement un rituel quotidien à reproduire le weekend : « J'ai une routine bien particulière à l'entraînement. » Julien Dupuy se marre : « Tu parles d'une routine ! Il commence par une dizaine de frappes des 40 mètres face aux barres. Ça doit être un truc de Sudaf... Derick Hougaard faisait ça aussi à Leicester. »

« JE SUIS FOCALISÉ SUR L'OBJECTIF »

Le cérémonial entretient les repères en même temps qu'il le rassure. « Le plus important, c'est de garder mon timing. D'abord, je commence au milieu pour m'échauffer : cinq frappes, puis cinq autres depuis les quinze mètres, cinq sur les pointillés des dix mètres, etc. » Et ce trouble obsessionnel compulsif qui lui interdit de quitter le stade sur un échec : « C'est impossible ! C'est plus fort que moi. » D'un tempérament discret, facileà manager, parfois trop au goût de ses entraîneurs, qui espéraient même un clash quand le banc de touche lui tenait lieu de résidence principale, ses partenaires, en revanche, le décrivent en animal à sang froid dès qu'il pose le ballon face aux perches. « La foule, le bruit, les adversaires, évidemment j'entends tout, mais je n'y pense pas. Je suis focalisé sur l'objectif. » À Pretoria, il avait l'habitude de travailler avec des coaches ou des partenaires qui tentaient de lui faire péter les plombs pendant sa préparation. Ici, il a dû s'habituer au manque d'altitude et à un ballon qui vole beaucoup moins : « J'aime la répétition de cet effort et surtout j'aime la sensation de pression et la responsabilité du but. » D'ailleurs, en match, l'échec nel'émeutpasplusqueça: « À trente ans, je me connais suffisamment pour savoir ce que j'ai mal réalisé et le corriger. » Deux ratés sur dix-neuf tentatives lors de ses deux derniers matches donnent un aperçu de la confiance qui l'habite. Quand gagner devient aussi sa propre routine.

LE TAUX DE RÉUSSITE DE MORNÉ STEYN DANS SES TIRS AUX BUTS cette saison (38 sur 48), ce qui en fait le buteur le plus performant de la finale devant Camille Lopez (75 %), Morgan Parra (74 %) et Brock James (68 %).

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THOMAS SAVARE :

« Être en finale c'est bien, mais être champion ça reste »



Dans l'ascenseur, on demande à sa collaboratrice si Thomas Savare est excité, avant la finale du Top 14. Elle sourit : « Ce n'est pas son style, mais je crois qu'il est content, oui. » Le président du Stade Français, quarante-sept ans, reçoit dans son bureau de directeur général d'Oberthur Fiduciaire, dans le VIIIe arrondissement, à Paris. Demain, il sera au Stade de France, avec son épouse et leurs deux enfants, sa mère aussi. Jean-Pierre, son père, qui a grandement oeuvré pour la reprise du club en 2011, restera chez lui. « On a un rituel, on se téléphone toujours après les marches. » Cette fois, ce sera peut-être pour dire qu'il rapporte le Brennus à la maison.
« COMMENT vivez-vous cette semaine d'avant finale ? - C'est une découverte totale. En tant que supporter, vous ne vivez pas ces instants-là... C'est une semaine avec pas mal d'effervescence, de préparation logistique, la presse est beaucoup plus présente que d'habitude. J'y réponds volontiers car c'est un bon moment pour le club. Cette accession à la finale change un peu l'image du Stade Français de ces dernières années, où c'était de temps en temps pas mal, de temps en temps pas terrible. Là, on a vu une autre image pendant la saison et surtout depuis le barrage ; on a l'impression d'une montée en puissance de l'équipe.
Vous êtes un Thomas Savare différent, ces derniers jours ? - Je ne dors pas très bien et ce n'est pas un hasard. Mais ça me plaît, même si cette semaine n'avance pas vite.
Vous, de nature dans la retenue, y a-t-il a un moment où vous pourriez complètement vous lâcher, aller très loin dans l'émotion devant du monde, en cas de succès demain ? - Mais je vais très loin dans les émotions ! Après, il y a ce que j'extériorise ou pas. Je suis plutôt du genre intérieur, c'est vrai.
En début de saison (le 4 septembre), vous déclariez, notamment, dans ces colonnes : ''Ne vous y trompez pas, le but c'est de ramener le Brennus''...
- On n'a pas ramené le titre, on le joue juste. Mais, effectivement, c'est ce pour quoi tout le groupetravaille tous les jours. C'est une belle satisfaction d'arriver au pied de ce mur- là. Maintenant, il faut arriver en haut.
Un titre compenserait la frustration des débuts, l'argent investi beaucoup plus largement que vous le pensiez (1) ? - Ce n'est pas en ces termes qu'il faut parler. Le chemin, on savait qu'il serait difficile ; probablement qu'il est un peu plus difficile qu'anticipé, comme souvent. Mais je ne me retourne pas sur le passé : on est en finale, c'est génial, on en profite, on savoure. Si on gagne, on savourera encore plus. Être en finale c'est bien, mais être champion ça reste. On marquerait l'histoire du dub.
C'est fondamental pour vous de marquer l'histoire du Stade Français, et de le faire vite ? - Oui, car c'est la raison d'être d'un dub : remporter des titres.
Le rugby de Paris aurait-il quelque chose à gagner d'un Bouclier du Stade Français ? -- Oui. Déjà, l'engouement de fans qui auraient envie de s'identifier, de venir au stade. On sait bien que les victoires attirent les gens d'abord parce qu'il y a la lumière dessus et qu'on a plus envie de s'associer à un champion qu'à un loser. Et ce serait très important pour aider à remplir Jean-Bouin, ce que nous ne faisons pas à tous les matches (13 025 spectateurs de moyenne cette saison, sur 20 000 places).
"On sera champions ou on sera déçus", répète votre équipe depuis trois semaines. Vous êtes d'accord ? -Bien sûr. Deuxième, c'est comme douzième. Personne ne s'en souviendra.

« J'ÉTAIS COMME UN GAMIN À TOUCHER LE BOUCLIER DE BRENNUS »

Vous imaginez le bouclier de Brennus, ici, dans votre bureau ? - Non, pas encore. Et il sera plutôt à Jean-Bouin... Enfin, je n'en sais rien. (Malicieux.) Je n'ai pas cette expérience-là, malheureusement.
Vous avez déjà touché le Bouclier? -Oui. Diego (Dominguez) (2)l'avait apporté chez moi, un soir, pour une grosse fête. Ce n'est plus le même, il a été refait.
Vous aviez pensé ce soir-là : "Un jour, j'aimerais l'avoir" ? - Non. À cette époque-là, ce n'était pas d'actualité ; mais j'étais comme un gamin à toucher le bouclier de Brennus. C'est un objet mythique. Il est beau pour ce qu'il représente, pour toute l'énergie, tout l'espoir qu'il suscite parmi des générations de joueurs de rugby. La présence régulière du président de la République prouve que c'est un événement national. C'est un sujet pas forcément sérieux mais important.
Le Bouclier, c'est une quête, pour vous ? - Un symbole, avec toute une histoire derrière.
Comme dit Max Cuazzini, votre prédécesseur, le Stade Français est le seul à avoir remporté des titres...
- (Il coupe en riant.)... Sur trois siècles ! Je n'y avais pas pensé, mais c'est amusant... (Il se penche vers une coupure de journal devant nous et lit à haute voix : " Savare rêve de Brennus ".) Eh bien, j'en rêve encore. »
(1) Thomas Savare refuse de communiquer sur ce sujet mais on estime son apport à 30 millions deuros.
(2) Diego Dominguez, futur manager de Toulon et ex- ouvreur vedette du Stade Français, est un des meilleurs amis de Savare.

#1616 jm12

jm12

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Posté 12 juin 2015 - 05:19

On prend trop de risques a certains postes!

Trois cadors par poste + un bon soldat en quatre, c est le minimum pour aller au bout sur deux tableaux dans de bonnes conditions!

On joue avec le feu cette annee en 3/4 surtout a l aile et en pilier droit et de fait on hypotheque la cerise sur le gateau!

J espere me tromper mais je suis inquiet et croise les doigts pour que les gros bouffent ceux du ST FRANCAIS, sinon...hum...hum..!

Faudrait peut etre arreter de jouer aux pingres et etre un peu plus malin...



#1617 scredko

scredko

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Posté 12 juin 2015 - 05:47

On prend trop de risques a certains postes!
Trois cadors par poste + un bon soldat en quatre, c est le minimum pour aller au bout sur deux tableaux dans de bonnes conditions!
On joue avec le feu cette annee en 3/4 surtout a l aile et en pilier droit et de fait on hypotheque la cerise sur le gateau!
J espere me tromper mais je suis inquiet et croise les doigts pour que les gros bouffent ceux du ST FRANCAIS, sinon...hum...hum..!
Faudrait peut etre arreter de jouer aux pingres et etre un peu plus malin...

Le disque va être rayé a force...

#1618 zebdomes

zebdomes

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Posté 12 juin 2015 - 05:50

On prend trop de risques a certains postes!
Trois cadors par poste + un bon soldat en quatre, c est le minimum pour aller au bout sur deux tableaux dans de bonnes conditions!
On joue avec le feu cette annee en 3/4 surtout a l aile et en pilier droit et de fait on hypotheque la cerise sur le gateau!
J espere me tromper mais je suis inquiet et croise les doigts pour que les gros bouffent ceux du ST FRANCAIS, sinon...hum...hum..!
Faudrait peut etre arreter de jouer aux pingres et etre un peu plus malin...


C'est sûr qu' avec 1 RCT et demi, on aurait plus de chance d'avoir XV gars sur le pré qui savent jouer au rugby...

#1619 ziob03

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Posté 12 juin 2015 - 05:52

Si on se base sur la performance de Fofana en 1/2 finale, son absence sera pas préjudiciable, Rougerie fera largement mieux.

Oui.... Bon, on se console comme on peut ! :mellow:



#1620 Loulou

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Posté 12 juin 2015 - 05:54

C'est sûr qu' avec 1 RCT et demi, on aurait plus de chance d'avoir XV gars sur le pré qui savent jouer au rugby...


Oui mais si le l'avion de l'équipe s'écrase sur le bus des espoirs , tu fais comment gros malin pour faire une équipe ? Ha ah t'as pas la réponse la , on la ramène moins :-)