Baille 36 minutes joués en 6 mois
N'Tamack pas de match depuis le 11 septembre
Willemse out et une 2e ligne Woki-Flament qui manque clairement de puissance...
Beaucoup d'interrogations quand même!
Posté 02 novembre 2022 - 19:51
Baille 36 minutes joués en 6 mois
N'Tamack pas de match depuis le 11 septembre
Willemse out et une 2e ligne Woki-Flament qui manque clairement de puissance...
Beaucoup d'interrogations quand même!
Posté 02 novembre 2022 - 19:59
Posté 02 novembre 2022 - 20:07
Posté 02 novembre 2022 - 20:11
Je ne doute pas un instant qu'Ntamack sera performant...ce gamin ne rate jamais rien, au pire il est un peu discret mais il est toujours 100% propre, fait toujours le bon choix et a un sang froid incroyable. Sans parler de sa défense impeccable+cf Jalibert) Valeur sûre, même après deux mois dans jouer.
Quand à Baille il lui a fallu 20 minutes contre Bayonne pour montrer qu'il est au dessus de tout le monde à son poste et de loin...
Seul soucis en deuxième ligne, un peu légère si Woki et Flament sont ensemble mais j'en doute.
ça passera quand même face aux Wallabies par contre si Willemse n'est pas là face aux sudaf faudra peut-être appeler Meafou
Posté 02 novembre 2022 - 20:30
^ ce sont les remarques qu'on sortait quand l'équipe était pourrie. Là, ils sont sur 10 victoires. On ne va pas trop se plaindre du travail (ou de certains choix) du staff.
Posté 02 novembre 2022 - 21:08
ça passera quand même face aux Wallabies par contre si Willemse n'est pas là face aux sudaf faudra peut-être appeler Meafou
Posté 02 novembre 2022 - 21:43
« Antoine Dupont capitaine de l'équipe de France, c'est une évidence », glissait récemment le centre Gaël Fickou, le joueur actuel le plus capé des Bleus (25 ans, 71 sélections). Voilà sans doute pourquoi le sélectionneur Fabien Galthié n'a toujours pas expliqué son choix de maintenir son numéro 9 dans ce rôle cet automne, malgré le retour de Charles Ollivon, son capitaine de début de mandat. Une fonction que le demi de mêlée conservera à coup sûr jusqu'à la Coupe du monde 2023. L'évidence a plusieurs facettes. D'abord, Antoine Dupont est le meilleur joueur du monde. Il a remporté ce titre en 2021 et pourrait même réussir le doublé en cette fin d'année.
Le demi de mêlée est ensuite « humble, intelligent et vrai », comme le souligne encore Fickou. Qui ajoute : « Il est aussi respecté par ses partenaires, ses adversaires et les arbitres. » Enfin, il entretient avec Galthié une relation technique « rugby ++ », comme disent les initiés.
Mais l'aura de l'introverti Dupont ne serait pas aussi puissante sur le groupe sans sa garde rapprochée. Le Toulousain est ainsi entouré de cinq vice-capitaines : Charles Ollivon, Gaël Fickou, Grégory Alldritt, Anthony Jelonch et Julien Marchand, qui sont d'ailleurs tous capitaines (sauf Jelonch) dans leur club respectif. « Un capitaine, aussi fort soit-il, ne peut pas être seul, il a besoin de lieutenants, sinon ça ne fonctionnera pas, estime Fickou. Les vice-capitaines doivent être capables de prendre les choses en main. » « Si la même personne parle du lundi au dimanche, ses mots ne portent plus », ajoute le troisième-ligne rochelais Grégory Alldritt.
La force d'Antoine Dupont est aussi d'être soutenu par une galaxie acquise à sa cause, sans lutte de pouvoir. Il y a d'abord ses coéquipiers toulousains, le plus gros contingent d'internationaux chez le Bleus. Mais aussi son « gang de Gersois » (Alldritt, Jelonch et Bourgarit), son binôme Romain Ntamack à la charnière et enfin son grand frère Gaël Fickou. « On ne sait même pas si c'est un choix tellement sa nomination est logique », résumait la semaine passée l'ailier Matthis Lebel.
Parfois, Antoine Dupont doit se demander si le centre d'entraînement des Bleus à Marcoussis n'est pas jumelé avec celui d'Ernest-Wallon. Les Toulousains y sont partout. Ils étaient 9 au début du rassemblement, ils sont 11 depuis lundi. Surtout, la plupart occupent une place importante dans le vestiaire et sur le terrain. À l'exception du n°8 rochelais Alldritt, tous les postes de la colonne vertébrale sont ainsi occupés par des joueurs du Stade, des talonneurs Julien Marchand ou Peato Mauvaka à l'arrière Thomas Ramos, en passant par l'ouvreur Romain Ntamack et, bien sûr, le demi de mêlée Dupont lui-même.
Ça aide Antoine d'être entouré de potes d'enfance comme les Gersois et de Toulousains. Il sait sur quels boutons appuyer
Matthis Lebel, ailier du Stade Toulousain
Cinq joueurs auxquels s'ajoutent deux cadres essentiels de l'équipe, le pilier gauche Cyril Baille et le flanker Anthony Jelonch (lequel fut même investi du rôle de capitaine lors de la lournée de juin 2021 en Australie), et quatre joueurs en devenir, le deuxième-ligne Thibaud Flament, l'ailier Matthis Lebel et les centres Pierre-Louis Barassi et Dimitri Delibes. Il y a aussi les Rouge et Noir qui sont absents sur blessure, comme le troisième-ligne François Cros, autre leader en puissance, ou l'arrière Melvyn Jaminet.
Bref, Dupont navigue tellement en territoire connu au coeur de sa famille toulousaine que c'est à se demander si son capitanat en sélection n'est pas l'extension logique et naturelle de celui qu'il partage en club avec Julien Marchand. Diriger des joueurs que l'on côtoie toute l'année, et avec lesquels on a déjà gagné plusieurs titres, ça aide, on se sent confiance, ça fait gagner du temps. On se dit les choses plus facilement, aussi. On n'hésite pas à s'engueuler s'il le faut avant de se rabibocher deux minutes plus tard, sans que ça laisse des traces. « Ça aide Antoine d'être entouré de potes d'enfance comme les Gersois et de Toulousains, observe Lebel. Il sait sur quels boutons appuyer. Quand il parle, on sait qu'il a raison parce qu'avec tout ce qu'il a déjà accompli, il n'a plus grand-chose à prouver. Et s'il sent qu'on est un peu à côté, il est capable de remobiliser les mecs et de pousser son petit coup de gueule. C'est un très, très bon capitaine. »
Soyons tout de suite précis pour ne froisser personne : Dupont est originaire des Hautes-Pyrénées, lui qui a grandi à Castelnau-Magnoac. Quelques (petits) kilomètres au nord, le Gers est une terre d'adoption rugbystique pour le demi de mêlée, qui a rejoint Auch en 2011, en cadets. C'est au FCAG qu'il a noué des liens avec certains de ses coéquipiers actuels en équipe de France. Le troisième-ligne Anthony Jelonch bien sûr, originaire de Vic-Fezensac, compagnon de chambre au lycée agricole de Beaulieu et coéquipier de la finale Crabos perdue par Auch face au Racing 92 en 2014.
« On a deux duos qui ont pris des itinéraires différents mais les quatre sont très proches aujourd'hui. »
Kevin Ribreau, ancien entraineur de Dupont chez les jeunes d'Auch
Les deux sont partis ensemble à Castres l'été suivant, accompagné par Serge Milhas, Gersois de mariage, où ils ont partagé leurs premières années en professionnel avant de se retrouver à Toulouse, depuis l'été 2021. D'un an leur cadet, le numéro 8 Grégory Alldritt, enfant de Condom, au nord du département, a lui aussi fait ses classes à Auch, où il jouait des matches en cadets avec ''Toto'' et ''Antho''. Alldritt a ensuite noué une relation forte avec Pierre Bourgarit, de retour à Marcoussis cet automne après avoir doublé Gaëtan Barlot dans la hiérarchie des talonneurs.
Natif de Gimont, dans l'Est du Gers, ''Bourga'' est arrivé au FCAG en 2014, quand Dupont et Jelonch en partaient. Après avoir été adversaires plus jeunes dans des Condom-Gimont, Alldritt et Bourgarit ont tout partagé, des joutes de Fédérale 1 avec Auch au sacre européen en mai dernier avec La Rochelle, qu'ils ont rejoint ensemble en 2017 après le dépôt de bilan du FCAG, sous l'oeil d'un autre Gersois, Grégory Patat. « Les histoires de ces mecs sont liées, témoigne Kevin Ribreau, qui a entraîné ces générations dorées à Auch. On a deux duos qui ont pris des itinéraires différents mais les quatre sont très proches aujourd'hui. » Comme soudés par leurs origines rugbystiques. Un socle, un de plus, pour Antoine Dupont, qui a finalement bien fait de traverser la frontière il y a onze ans.
Gaël Fickou n'est ni Toulousain, ni Gersois, mais il est tout aussi proche de Dupont. Une saison commune sous le maillot du Stade Toulousain (2017/2018), mais surtout cinq années en Bleus, parsemées de hauts et de bas, ont créé un lien fort entre les deux hommes, devenus amis. Le centre tricolore est également très copain avec les Toulousains, notamment Marchand et Baille, après avoir passé six saisons en Rouge et Noir (de 2012 à 2018). Antoine Dupont, l'introverti, peut donc s'appuyer sur Gaël Fickou, le bienveillant, pour jouer le rôle du grand frère. Le centre des Bleus (28 ans) est naturellement chargé d'accueillir les petits nouveaux, de savoir si tout le monde se sent bien ou de faire le lien avec les plus anciens. Toujours souriant, jamais le dernier pour fêter une victoire, il rayonne en étant l'un des principaux garants de la bonne ambiance actuelle.
Ce qui ne l'empêche pas de savoir recadrer certains distraits dès qu'il le faut. Son expérience et son vécu, de près de dix ans en Bleu, lui octroient cette légitimité. On pourrait même penser que du haut de ses 71 sélections, le joueur le plus capé est le véritable capitaine du quinze de France. Mais rien de tel. « Antoine est moins expressif, moins dans l'échange, expose Gaël Fickou. Mais attention, il remplit parfaitement son rôle, il est très pertinent dans tout ce qu'il dit. » « Quand Antoine parle, on l'écoute, confirme l'ailier Matthis Lebel. Il ne va pas faire de longs discours mais ce qu'il va dire est toujours très juste. » Dans l'intimité du vestiaire, Gaël Fickou ou Grégory Aldritt sont souvent chargés de motiver les troupes. « Je suis peut-être celui qui parle le plus », reconnaît Fickou. Un débit naturel qui découle aussi sans doute de son rôle de capitaine de défense. Un chef lieutenant précieux.
Antoine Dupont et Romain Ntamack ne sont pas spécialement proches dans la vie de tous les jours. Mais sur un terrain, ils parlent le même langage et mettent chacun leurs qualités au service de l'autre, au plus grand bonheur du collectif. Leur statut de têtes de gondole du rugby français aurait pourtant pu les éloigner, inciter par exemple l'ouvreur Ntamack à davantage jouer sa carte personnelle pour répondre aux exploits individuels à répétition du demi de mêlée Dupont, mais il n'en a jamais été question. Pros jusqu'au bout des ongles, les deux hommes aiment beaucoup trop la gagne pour se lancer dans une surenchère contreproductive. Alors, ils ont fait de leur talent respectif une complémentarité et une force redoutables.
C'est le feu Dupont et la glace Ntamack, le trublion insaisissable et le métronome imperturbable. Les deux voient souvent la même chose au même moment, comme sur ces ballons de turnover où leur instinct et leur éducation au jeu dans le désordre à la toulousaine harmonisent naturellement leurs courses et leurs réflexes. Le duo sait aussi s'adapter au jeu de l'adversaire. S'il faut abuser du jeu au pied pour gagner, ils le feront. Sans sourciller. « Ce sont deux génies du rugby, estime l'ancien ouvreur ou centre international Yann Delaigue. On n'a jamais des joueurs de cette qualité-là, tous postes confondus. Ils ont en plus une faculté à absorber la pression qui est monumentale. Qu'ils jouent les Blacks ou n'importe quel autre adversaire, c'est pareil. »
Samedi, face à l'Australie, Dupont et Ntamack seront associés pour la vingtième fois en sélection à la charnière, et se rapprocheront donc à une longueur de la paire Parra-Trinh-Duc, la plus utilisée de l'histoire des Bleus (21). Ensemble, ils ont gagné 78,9 % de leurs matches. C'est presque autant qu'en club avec Toulouse (80,7 %).
Posté 02 novembre 2022 - 21:56
ça passera quand même face aux Wallabies par contre si Willemse n'est pas là face aux sudaf faudra peut-être appeler Meafou
Posté 02 novembre 2022 - 22:14
Alors là, je dis bravo Monsieur Chasseur.
Utiliser le " ce sont les..." et non pas "c'est les..." me ravie au plus haut point.
Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est de la faute des jeunes.
mes parents tous deux profs de français du temps de leurs carrières . Mais c'est plus drôle d'écrire "c'est plus drôle" que "cela est plus drôle".
Willemse out ça me fait un peu grimacer. J'avoue. Ou peut-être qu'il faut que j'aille aux toilettes. J'évite ce caca depuis un moment. Tain, la flemme... non mais quand mm, pour Willemse, mmmouais. Après il faut pouvoir se passer d'individus. Mais c'est là qu'on voit le pb à ce poste en France: des tas de bons joueurs, mais presque aucun taillé pour le Rugby int'l.
Posté 02 novembre 2022 - 22:20
mes parents tous deux profs de français du temps de leurs carrières
. Mais c'est plus drôle d'écrire "c'est plus drôle" que "cela est plus drôle".
Willemse out ça me fait un peu grimacer. J'avoue. Ou peut-être qu'il faut que j'aille aux toilettes. J'évite ce caca depuis un moment. Tain, la flemme... non mais quand mm, pour Willemse, mmmouais. Après il faut pouvoir se passer d'individus. Mais c'est là qu'on voit le pb à ce poste en France: des tas de bons joueurs, mais presque aucun taillé pour le Rugby int'l.
Posté 03 novembre 2022 - 04:21
Woki est un faux "léger", ses mensurations sont impressionnantes et il fait mal à l'impact, Flament en revanche oui il est léger mais on ne demande pas à tous les joueurs de faire 150kg et heureusement d'ailleurs.
Puis le rugby c'est dans la tête, mieux vaut deux plumes ultra motivés qui veulent égorger leur vis-à-vis plutôt que deux tanks qui la joue dilettante.
Posté 03 novembre 2022 - 08:12
Pas vraiment un problème de poids mais plutôt de morphologie, de qualités athlétiques, et de ce que dégage le joueur sur le terrain.
Woki est tonique, physique, peut faire des dégâts sur certains impacts, mais il ne pourra jamais amener une densité à la Willemse, Taofifenua, Vahaamahina etc dans les rucks, peu importe son poids.
Posté 03 novembre 2022 - 08:58
Faut demander à J.Thion de faire une pige.
mmm. Bon, je la mérite celle là...
Pas vraiment un problème de poids mais plutôt de morphologie, de qualités athlétiques, et de ce que dégage le joueur sur le terrain.
Oui, la France produit naturellement des 2èL qui sont en fait des 3èL (un peu plus longs). Lambey, Rebbadj, Iturria, Azagoh, Woki (littéralement un 3èL), Flament... ce sont en fait, stylistiquement, des 3èL à la fr: donc très polyvalents, joueurs, gros plaqueurs. Ce n'est plus culturel (ça l'a été) de produire des 2èL purs, lourds et puissants qui sont agressifs en plus. Le plus proche de ça récemment était Jedrasiak à ses débuts, et ça remonte. Vahaa en était un, mais le coude. Alors, aussitôt un sudaf de 130kg est sélectionnable, on saute dessus comme des piranhas sur des côtes de boeuf, alors qu'il y a un énorme vivier en France de 14 clubs pro en 1è division en plus des 16 de la ProD2.
Des mecs comme Pelous, Brouzet, Roumat, Nallet, Papé, Benazzi, voire Merle, ou même Chabal (hybride aussi, mais agressif, lui) ça n'existe plus en France. Pesenti ?...
Posté 03 novembre 2022 - 11:01
mmm. Bon, je la mérite celle là...
Oui, la France produit naturellement des 2èL qui sont en fait des 3èL (un peu plus longs). Lambey, Rebbadj, Iturria, Azagoh, Woki (littéralement un 3èL), Flament... ce sont en fait, stylistiquement, des 3èL à la fr: donc très polyvalents, joueurs, gros plaqueurs. Ce n'est plus culturel (ça l'a été) de produire des 2èL purs, lourds et puissants qui sont agressifs en plus. Le plus proche de ça récemment était Jedrasiak à ses débuts, et ça remonte. Vahaa en était un, mais le coude. Alors, aussitôt un sudaf de 130kg est sélectionnable, on saute dessus comme des piranhas sur des côtes de boeuf, alors qu'il y a un énorme vivier en France de 14 clubs pro en 1è division en plus des 16 de la ProD2.
Des mecs comme Pelous, Brouzet, Roumat, Nallet, Papé, Benazzi, voire Merle, ou même Chabal (hybride aussi, mais agressif, lui) ça n'existe plus en France. Pesenti ?...
Mon cher chasseur, il est difficile de venir défendre ici l'idée de faire jouer des deuxièmes lignes agressif, en effet il y a eu quelques spécimens en top 14 qui furent très largement critiqués ici meme . (enfin ceux qui ne portaient pas la tenue jaune ) Bon, reconnaissons que les délires de la commission n'aident pas à l'apaisement .
Posté 03 novembre 2022 - 11:40
Tu crois que si on se pointe contre les Sudafs avec du Woki / Flament ça va le faire ? Déjà là y a Skelton en face, ça va secouer... Et puis meme si je pense que Moefana peut faire un bon ailier je trouve couillon de se priver de Raka en ce moment, surtout associé à Penaud sur l'autre aile
Il a fait de gros efforts pour revenir en grande forme, il a meme choisi la nationalité Française pour etre sélectionnable, alors un peu de reconnaissance serait méritée.
De reconnaissance !
Non, une sélection ne peut pas se faire sur un critère de gratitude.
Oui, Raka devrait être sur le pré, parce que, actuellement, il est un des meilleurs, probablement le meilleur.
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