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Coronavirus . fin du championnat 2019 - 2020 ? ?


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5430 réponses à ce sujet

#1036 zebdomes

zebdomes

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Posté 06 avril 2020 - 16:26

On est d'accord sur plusieurs points : on affronte une situation inédite et les décisions politiques, sanitaires à prendre sont d'une grande complexité avec des conséquences immédiates parfois terribles. Jamais je ne me permettrais de dire "je pourrais ou j’aurais fait mieux" en revanche il sera sain et utile pour le futur de faire une analyse du déroulé des prises de décisions et de leurs conséquences pour à l'avenir pouvoir réagir plus vite et mieux sans vouloir réclamer forcément des têtes à brandir au bout d'une pique.

Concernant Roseline le fait d'avoir commandé le double des doses normalement nécessaire ne me choque pas, on était là aussi face à une menace inédite dont l’ampleur était inconnue, en revanche comme l'a déjà souligné "Bougnat et Breton" le prix auquel l'état avait acquis ces produits auprès des laboratoires sans aucune négociation et au prix fort peut interroger sur les liens entre certains dirigeants liés au milieu de la santé et/ou e la recherche avec les consortiums médicaux.

Tout n'est évidemment pas tout blanc ou tout noir.....

Sinon pour en revenir au rugby et au sport Wimbledon vient d'être annulé alors qu'il devait se tenir fin juin début juillet. Je ne vois pas comment le Top14 pourrait reprendre avant l'été, d'autant que les consignes d'après confinement commencent à se dessiner au niveau européen : port du masque surement rendu obligatoire, distanciation sociale (ne plus se faire la bise, se serrer la main) pas de regroupement etc.... Je ne vois pas très bien comment même dans des matchs à huis clos on va pouvoir éviter les mêlées et les contacts....comment justifier des mesures générales de sécurité et autorisé 16 mecs à s'empoigner sans retenu...

Du coup je rejoins Julien sur la possibilité d'un début de saison prochaine ou les matchs se dérouleront à huis clos, quid des abonnements etc...??? Bref on a pas le cul sorti des ronces...

Totalement d'accord

 

L'urgence nécessite parfois de sortir des règles. Ensuite, quand tu vois comment le coût des masques chinois a explosé et comment les ricains font de la surenchère sur le tarmac pour récupérer les envois, je pense que dans ce genre de situation, la position de négociateur de l'acheteur est tellement faible qu'il se fait tondre à tous les voyages (d'où la nécessité absolue pour moi de revoir la doctrine qui a entraîné cette dépendance. La réflexion pour moi doit aller bien au-delà de la "simple" question sanitaire...).

 

Côté championnat, c'est mort. Ils peuvent fourguer le Brennus à qui le veut, cela ne rimera à rien. Castres trimbale son titre "volé" comme une croix, je te dis pas celui qui poserait son nom sur le bouclier cette année. Il faut faire comme lorsque Marseille ou Armstrong ont été dépossédés de leur(s) titre(s) : pas d'attribution du Brennus, point barre.

 

Et cette question n'est que la plus simple à traiter, autant y aller franco et ne pas perdre de temps, car la situation va être très très délicate pour les clubs, même les plus solides. Alors le Brennus, ce doit vraiment être le cadet des soucis des présidents (ou ça devrait...).


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#1037 Y&B

Y&B

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Posté 06 avril 2020 - 16:54

On est d'accord sur plusieurs points : on affronte une situation inédite et les décisions politiques, sanitaires à prendre sont d'une grande complexité avec des conséquences immédiates parfois terribles. Jamais je ne me permettrais de dire "je pourrais ou j’aurais fait mieux" en revanche il sera sain et utile pour le futur de faire une analyse du déroulé des prises de décisions et de leurs conséquences pour à l'avenir pouvoir réagir plus vite et mieux sans vouloir réclamer forcément des têtes à brandir au bout d'une pique.

Concernant Roseline le fait d'avoir commandé le double des doses normalement nécessaire ne me choque pas, on était là aussi face à une menace inédite dont l’ampleur était inconnue, en revanche comme l'a déjà souligné "Bougnat et Breton" le prix auquel l'état avait acquis ces produits auprès des laboratoires sans aucune négociation et au prix fort peut interroger sur les liens entre certains dirigeants liés au milieu de la santé et/ou e la recherche avec les consortiums médicaux.

Tout n'est évidemment pas tout blanc ou tout noir.....

Sinon pour en revenir au rugby et au sport Wimbledon vient d'être annulé alors qu'il devait se tenir fin juin début juillet. Je ne vois pas comment le Top14 pourrait reprendre avant l'été, d'autant que les consignes d'après confinement commencent à se dessiner au niveau européen : port du masque surement rendu obligatoire, distanciation sociale (ne plus se faire la bise, se serrer la main) pas de regroupement etc.... Je ne vois pas très bien comment même dans des matchs à huis clos on va pouvoir éviter les mêlées et les contacts....comment justifier des mesures générales de sécurité et autorisé 16 mecs à s'empoigner sans retenu...

Du coup je rejoins Julien sur la possibilité d'un début de saison prochaine ou les matchs se dérouleront à huis clos, quid des abonnements etc...??? Bref on a pas le cul sorti des ronces...

 

On peut aussi s'interroger sur le problème de la chloroquine :rolleyes: .

Loin de moi l'idée du complot mais aujourd'hui les labos doivent déjà se lécher les babines avec les milliards qu'ils vont se faire sur le dos du virus.

Alors quand un ZZ Top (en plus de Marseille) vient dire qu'on peut le soigner avec un truc qui coûte 3,50 Euros la boite de 100 ... tu m'étonnes que ça freine  :crying:


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#1038 el landeno

el landeno

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Posté 06 avril 2020 - 20:46

Paul Goze et les retombées du coronavirus : « Arrêter le Championnat serait une décision extrêmement grave » Pour le président de la Ligue nationale de rugby, qui espère que les Championnats pourront reprendre avant l'été, l'urgence est à la survie économique des clubs.

Depuis plusieurs semaines, les prises de parole des présidents de club se succèdent pendant que la Fédération assène ses désirs, alimentant une cacophonie pour le moins confuse. Derrière, affleure l'angoisse naturelle de dirigeants à l'avenir incertain et leur volonté de faire entendre des préoccupations légitimes. Dans ce contexte tendu et inflammable, la Ligue souhaitait traiter les urgences selon une méthode de travail formalisée avant de faire des annonces. Mais face à l'afflux de rumeurs et l'émergence d'idées neuves quasi quotidienne, Paul Goze, son président, s'exprime à son tour.

 

« La question revient en permanence : Pourquoi n'actez-vous pas, dès maintenant, que la saison est terminée ?
D'abord je voulais rendre hommage, au nom du rugby professionnel, aux Français mobilisés nuit et jour pour lutter contre le Covid-19. Nous vivons une catastrophe sanitaire et économique sans précédent et j'exprime également toute ma solidarité envers les acteurs du rugby français qui sont pour certains en grande difficulté. Comme je l'ai déjà dit aux trente présidents de clubs, la Ligue met et mettra tout en oeuvre pour les aider à amortir le choc, notamment financier. Pour revenir à votre question, la précipitation est toujours mauvaise conseillère. Nous avons choisi de calquer notre décision sur celle des pouvoirs publics. Le ministère des Sports fixera les règles de redémarrage des compétitions. C'est notre boussole. Il est, par ailleurs, hors de question de prendre le moindre risque avec la santé des joueurs, des staffs et du public. Elle est notre priorité absolue. Enfin, dernier point : arrêter le Championnat sera une décision extrêmement grave pour le rugby professionnel avec des conséquences économiques très lourdes. C'est aussi pour cela qu'il nous paraît encore trop tôt pour acter une telle décision et envisager la suite à donner à cette crise.

Quelles seraient les conséquences pour le rugby professionnel si la saison ne reprenait pas ?
Elles seraient déjà importantes même si nous reprenions. Et si nous sommes amenés à arrêter la saison en cours, ces conséquences seraient considérables. C'est pour cela que nous nous donnons une chance d'aller au bout, grâce à quelques dates, en respectant la plus grande sécurité sanitaire, ce qui nous permettrait de reprendre contact avec notre public, nos partenaires, et ainsi réenclencher une dynamique. Mais je ne peux pas vous donner de chiffres précis. D'abord parce qu'aucune décision concrète n'a été prise, mais également par pudeur vis-à-vis des personnes malades, de ceux qui ont vécu un drame et par respect envers ceux qui se battent au quotidien.

« Les présidents de club ont émis un vote très clair dans le fait de vouloir rester à trente pour ne pas charger davantage le calendrier »

 

 
 
 

Imaginez-vous, éventuellement, terminer la saison en cours à partir du mois de septembre puis enchaîner sur l'exercice suivant ?
Non. Nous nous sommes fixés le 18 juillet comme limite, date à laquelle nous souhaiterions disputer la finale. S'il n'est pas permis de jouer quelques journées, en sécurité, alors la saison 2019-2020 sera terminée. C'est sûr et certain. Si nous devions arrêter l'exercice en cours, nous souhaiterions reprendre la suivante sous la forme la plus classique possible, afin de ne pas la dévaloriser, pouvoir satisfaire nos supporters, honorer nos contrats avec nos partenaires et diffuseurs et assurer, de la part de la Ligue, la reversion aux clubs la plus proche possible de ce qu'elle aurait été en temps normal. Et, bien entendu, offrir la même opportunité aux clubs vis-à-vis de leur propre écosystème.

37951.jpg
 
Paul Goze, ici au côté du président de la République Emmanuel Macron le 15 juin 2019 lors de la finale du Top 14 entre Toulouse et Clermont, espère qu'une finale pourra se disputer en 2020. (Dave Winter//Icon sport)

Dans ce contexte, quels sont le ton et la nature des discussions au sein des groupes de travail mis en place par la Ligue ?
Ils sont très satisfaisants. Nous avons créé trois groupes, chacun constitué en fonction du classement, de manière à diluer les intérêts particuliers. Ainsi, tous les points de vue sont représentés. Il y a ensuite une réunion plénière hebdomadaire au cours de laquelle le travail des trois groupes est rapporté et où tout le monde peut s'exprimer. Nous avons aussi choisi de repousser la date du comité directeur parce qu'il n'y avait plus de sens à se réunir le 7 avril, date retenue il y a presque un an. Un certain nombre de positions seront affinées dans les quinze prochains jours, nous organiserons donc un comité directeur dans la deuxième quinzaine du mois d'avril.

Les prises de parole des présidents sont nombreuses dans la presse, donnant lieu à une certaine cacophonie pour le grand public...
(Il coupe.) Elle témoigne d'une inquiétude au sein des clubs. Celle-ci est légitime. Je l'entends et je la comprends, car nous traversons une période exceptionnelle. Personne n'y était préparé. Toutefois, la manière dont nous avons organisé les discussions en interne permet à chacun de présenter ses arguments. Donc il n'y a pas de raison de se faire entendre dans la presse. Je crois qu'un certain nombre de personnes, au contraire, instrumentalisent les médias pour défendre la situation de leur club. C'est humain. Maintenant, nous avons à prendre des décisions extrêmement importantes. Nous savons tous qu'aucune solution n'apportera de satisfecit général. Compte tenu de la situation, c'est impossible. C'est pour cela que nous tenons à ce qu'elles soient prises de manière collégiale et rationnelle, pour représenter l'opinion la plus majoritaire possible, mais malheureusement pas unanime. Et lorsqu'elles seront prises, elles devront être assumées collectivement aussi bien à propos de la santé des joueurs que sur les terrains sportif et financier.

Venons-en aux questions qui fâchent et aux déclarations du président de la Fédération. Après avoir exigé qu'il n'y ait pas de descentes en raison de la crise, Bernard Laporte réclame quand même deux accessions à la Pro D2 pour deux de ses clubs de Fédérale 1. Il a même contacté des clubs directement pour les convaincre d'accepter ces montées. Vos clubs, cette semaine, avaient décidé que les deux divisions resteraient en l'état d'un point de vue numéraire. Quelle est la position de la Ligue sur ce sujet et comment accueillez-vous ces prises d'initiatives de la FFR ?
Les présidents de club ont émis un vote très clair dans le fait de vouloir rester à trente pour ne pas charger davantage le calendrier. Je rappelle qu'au niveau du Top 14, nous n'avons pas encore connaissance de toutes les conséquences des reports du calendrier international ni d'ailleurs des Coupes d'Europe. Et il faut veiller à ne pas ajouter des problèmes financiers supplémentaires à une situation qui est déjà très grave en élargissant le secteur professionnel à deux clubs de plus.

À partir du moment où aucun club ne serait relégué parce qu'ils n'ont pas défendu leur chance de manière équitable, le même raisonnement devrait, me semble-t-il, s'appliquer pour la montée. À la suite du bureau fédéral de vendredi, nous avons proposé à la Fédération de tenir une réunion sur ce point en début de semaine. Je ne souhaite pas polémiquer ni aller sur le registre de qui décide de quoi. Il faut rester unis.

« Faire partir des compétitions en février pour se terminer en septembre ferait que le rugby, en Europe, se retrouverait en confrontation directe avec des événements sportifs majeurs : Grands Chelems de tennis, Coupe du monde de football, Tour de France, Jeux Olympiques... »

 

 
 
 

Aucun club ne serait favorable à encaisser deux recettes de stade supplémentaires, même s'ils étaient nécessairement contraints de diviser les différentes réversions en droits entre plus de participants ?
Les multiples frais entraînés par ces montées ne seraient pas du tout compensés par les deux réceptions de promus de Fédérale 1 qui ne figurent pas parmi les meilleures recettes de la saison.

La Fédération rappelle en permanence qu'elle vous octroie une délégation, or elle s'est engagée auprès des amateurs, son électorat, à faire monter deux équipes de Fédérale 1 ?
Il y a une différence entre la gestion de l'ensemble du rugby amateur et l'interface avec le monde professionnel où les conséquences ne sont pas du tout les mêmes. Je rappelle, aussi, qu'il faudra caser le France-Irlande reporté du Tournoi des Six Nations, les matches de phase finale de Coupe d'Europe et qu'il reste l'inconnue des tournées internationales de juin. Cela fait beaucoup à intégrer à la saison prochaine. C'est pour cela que nous souhaitons repartir à 14 et à 16, pour pouvoir constituer le calendrier qui, déjà, sera chargé avec tous ces matches reportés.

L'autre sujet dont se saisit la Fédération est celui de l'agencement d'un calendrier mondial. Et existe-t-il une réflexion sur l'homogénéisation des saisons à la Ligue ?
Cette réflexion dure depuis vingt-cinq ans et ressort régulièrement en temps de crise. C'est d'ailleurs cette réflexion qui a fait prendre comme décision à feu l'International Rugby Board de rendre le rugby professionnel, pour éviter que ne se montent des compétitions dans tous les sens. Première réflexion : le fait de modifier la saison dans une année civile ne changera pas le nombre de semaines qui la compose. Il y en aura toujours 52 avec un nombre de matches à faire rentrer. Seconde réflexion : la transformation de la saison est une fausse bonne idée puisque faire partir des compétitions en février pour se terminer en septembre ferait que le rugby, en Europe, se retrouverait en confrontation directe avec des événements sportifs majeurs : Grands Chelems de tennis, Coupes du monde de football, Tour de France, Jeux Olympiques... Tous ces événements se déroulent entre mai et septembre, ce qui réduirait la place médiatique du rugby sur cette fenêtre et donc diminuerait sa valeur. J'en veux pour preuve que la première Coupe du monde en 1987, qui s'était jouée au mois de juin, a été décalée à l'automne en 1991, pour justement qu'elle n'entre pas en confrontation avec d'autres grands rendez-vous.

Enfin, troisième réflexion : je n'imagine pas qu'à un ou deux ans de la Coupe du monde 2023, il faille procéder à des chamboulements énormes dans le rugby mondial. Je comprends les problèmes auxquels sont confrontés les Fédérations dans cette période et c'est de la responsabilité de World Rugby de gérer avec elles la situation. Mais ils doivent également prendre en compte les compétitions de clubs car au final il y a un seul calendrier ; j'attends donc un dialogue et une recherche d'équilibre. Les compétitions domestiques ne peuvent en aucun cas être la variable d'ajustement du calendrier mondial.

« La plupart des contrats sont déjà signés pour la saison prochaine et dès lors qu'il n'y a plus en face des revenus au même niveau, il faut arriver à équilibrer les deux »

 

 
 
 

Et l'idée d'un Mondial des clubs ?
Là encore, ce n'est pas nouveau. Nous étions en discussions depuis plusieurs mois avec les autres ligues pour proposer une Coupe du monde des clubs envisagée tous les quatre ans pour éviter de surcharger les calendriers et ne pas dévaloriser la Coupe d'Europe. Nous devions présenter une première ébauche aux clubs français dans le courant de ce printemps, ce n'est évidemment plus d'actualité.

Le sujet reviendra dans quelques mois, lorsque la crise sanitaire sera derrière nous. Mais là aussi, c'est très compliqué : une telle compétition ne peut se faire qu'avec 3 ou 4 clubs par pays. Elle durera forcément plusieurs semaines, donc que feraient les non-qualifiés pendant ce temps ? Ce n'est pas simple à organiser et il faut être vigilant aux effets de bord sur les autres clubs, sur les Championnats nationaux ainsi que sur la Coupe d'Europe. Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse évoquer ce genre de sujet à l'heure actuelle, alors que nous avons des sujets problématiques plus urgents à traiter, que la priorité est de sécuriser l'organisation actuelle, nos Championnats, nos clubs, qui sont durement touchés.

Cette crise doit-elle permettre de remettre beaucoup de choses à plat dans l'organisation globale du rugby professionnel ?
À l'heure actuelle, il est urgent de prendre des mesures pour que les clubs survivent... Au terme de cette crise, lorsque tout sera rentré dans l'ordre, il sera temps, à l'aune de ce que l'on aura compris de nos points faibles, de réfléchir à ce qui doit être réformé en France et dans le monde. Alors qu'il est déjà difficile de faire les modifications nécessaires, pour retrouver un équilibre, je ne pense pas que, dans la situation actuelle, il faille ajouter la complexité d'un bouleversement total.

Quelles mesures d'économie ont déjà été prises à la Ligue ?
Pour le moment, nous n'avons qu'une vision parcellaire de ce que sera le budget de l'année prochaine, mais nous allons rapidement présenter un plan d'économie drastique pour la saison 2020-2021 et nous adapter à la nouvelle donne. Reste que ces mesures ne seront pas à la hauteur de l'ampleur du problème qui s'annonce la saison prochaine. Le sujet de fond est l'équilibre entre le principal poste de charges des clubs, qui est la masse salariale des joueurs et le niveau des revenus des clubs. La plupart des contrats sont déjà signés pour la saison prochaine et dès lors qu'il n'y a plus en face des revenus au même niveau, il faut arriver à équilibrer les deux. Je laisse le soin aux organisations de clubs (UCPR), joueurs (Provale), entraîneurs (TECH XV) et agents (Intervals) de discuter ensemble de ce sujet. Rapidement. Je fais confiance à l'esprit de responsabilité de chacun. Nous devons travailler tous ensemble sur cela. »

 


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#1039 Rugby ?

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Posté 06 avril 2020 - 23:14

Fixer comme objectif une finale au plus tard le 18 juillet.

Admettons.

Mais alors que les coachs, les staffs, ne viennent pas se plaindre, comme ils le font déjà tous, que l'intersaison est trop courte quand on finit en juin. Que les gars n'ont pas eu assez de repos et que la reprise de l'entrainement est trop courte.

Les Présidents de clubs, font un sacré tacle à leurs entraîneurs.


  • cetotomatos et djodjodu63 aiment ceci

#1040 rueducourage

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Posté 07 avril 2020 - 00:24

Repos complet depuis mi mars jusqu a fin avril a minima....c une bonne récup!
Pas sur que les joueurs préfèrent une baisse drastique des salaires...il va faloir faire des choix douloureux de tte façon...
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#1041 jm12

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Posté 07 avril 2020 - 06:46

Fixer comme objectif une finale au plus tard le 18 juillet.

Admettons.

Mais alors que les coachs, les staffs, ne viennent pas se plaindre, comme ils le font déjà tous, que l'intersaison est trop courte quand on finit en juin. Que les gars n'ont pas eu assez de repos et que la reprise de l'entrainement est trop courte.

Les Présidents de clubs, font un sacré tacle à leurs entraîneurs.

D'évidence leurs préoccupations majeures en ce moment sont de pouvoir minimiser l 'impact budgétaire comme toutes entreprises en ce moment et pour ça , ils essaieront par tous les moyens de rentrer un minimum de recettes quitte à faire jouer les gars en juillet !

 

Après les considérations des coachs , des récups ,etc...à mon sens dans le stress général , ça passe au second plan, quitte à serrer la compète dans une boîte à sardines.

 

On sent bien , et on s'en doutait que la solidarité de façade des présidents de la LNR , n 'est que de façade au gré des intérêts sportifs et des égos ; comme d'hab! Et encore je n 'ai pas abordé le "je t'aime , moi , non plus ! " FFR / LNR avec le maestro Laporte au milieu  !

 

Un exemple parmi d'autres de la belle culture Française...pardons pour ceux qui s'acharnent à sauver le système quitte à se sacrifier! Pour l 'instant notre discipline est très loin de montrer l 'exemple de l 'authenticité et de l 'exemplarité, joueurs y compris ( baisse salariale…)...

 

Je met Maïté de l 'US CARCASSONNE à part qui est allé faire l 'agent d'entretient dans un hôpital pour soutenir concrètement un personnel admirable qui prend des risques ...peu préoccupé par leur porte feuille que de rendre service aux autres au prix de leur propre santé. De temps en temps les enfants gâtés il faut leur remettre le cul sur la chaise !


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#1042 el landeno

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Posté 07 avril 2020 - 07:27

D'évidence leurs préoccupations majeures en ce moment sont de pouvoir minimiser l 'impact budgétaire comme toutes entreprises en ce moment et pour ça , ils essaieront par tous les moyens de rentrer un minimum de recettes quitte à faire jouer les gars en juillet !

 

Après les considérations des coachs , des récups ,etc...à mon sens dans le stress général , ça passe au second plan, quitte à serrer la compète dans une boîte à sardines.

 

On sent bien , et on s'en doutait que la solidarité de façade des présidents de la LNR , n 'est que de façade au gré des intérêts sportifs et des égos ; comme d'hab! Et encore je n 'ai pas abordé le "je t'aime , moi , non plus ! " FFR / LNR avec le maestro Laporte au milieu  !

 

Un exemple parmi d'autres de la belle culture Française...pardons pour ceux qui s'acharnent à sauver le système quitte à se sacrifier! Pour l 'instant notre discipline est très loin de montrer l 'exemple de l 'authenticité et de l 'exemplarité, joueurs y compris ( baisse salariale…)...

 

Je met Maïté de l 'US CARCASSONNE à part qui est allé faire l 'agent d'entretient dans un hôpital pour soutenir concrètement un personnel admirable qui prend des risques ...peu préoccupé par leur porte feuille que de rendre service aux autres au prix de leur propre santé. De temps en temps les enfants gâtés il faut leur remettre le cul sur la chaise !

malheureusement pour elle, elle risque plus d'aller faire la moindre promotion B)



#1043 jm12

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Posté 07 avril 2020 - 07:34

malheureusement pour elle, elle risque plus d'aller faire la moindre promotion B)

Sorry boy ! Meïté ... ;) ...Bakary... :lol:



#1044 cocotte 63

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Posté 07 avril 2020 - 07:40

Et on sent bien que World Rugby et les fédérations essaient de profiter du moment (sans commentaires) où les clubs sont affaiblis (Angleterre et France) pour essayer de pousser leurs pions plus en avant et reprendre la main et l'avantage sur les deux ligues de rugby les plus riches...

 

Pour les joueurs, je ne vois pas comment ils vont pouvoir échapper à une baisse de salaire substantielle... mais ça risque d'être tendu entre Tchale Watchou qui dit OK pour 2 % et non pour 30 %.... et la DNACG qui recommande 25 %....


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#1045 modeste

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Posté 07 avril 2020 - 07:41

Qui aura envie d aller au stade pour attraper le virus , je ne vois pas de reprise des mouvements de foule avant l automne .
Des solutions budgétaires il y en a : diminuer les staffs hypertrophies, réduire les salaires
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#1046 cetotomatos

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Posté 07 avril 2020 - 07:53

L'économie réelle rattrapera les rêveurs du "on reprend comme avant".

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#1047 Ptolémée

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Posté 07 avril 2020 - 08:03

Bien d'accord avec lui pour une fois ...

Rugby - Laporte : «Une reprise du Top 14 ? Ne rêvons pas…»



#1048 Bad Zé

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    Nouvelle modération obscurantisse

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Posté 07 avril 2020 - 08:16

Bien d'accord avec lui pour une fois ...
Rugby - Laporte : «Une reprise du Top 14 ? Ne rêvons pas…»

Un putain de visionnaire.
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#1049 InASMWeTrust

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Posté 07 avril 2020 - 08:37

D'où tu revins toi ?

On s'est fait du soucis

Malade (pas trop, qq symptômes douteux), et surtout un boulot de dingue… (après 10 j. de télétravail, mes clients se sont dit qu'il fallait faire avancer les dossiers, donc il s'en débarrassent et m'appellent).. Surtout, on se fait chier, côté rugby. 


L'économie réelle rattrapera les rêveurs du "on reprend comme avant".

Envoyé de mon SM-G361F en utilisant Tapatalk

On était quelques uns à évoquer la bulle que représentent les droits TV en rugby, notamment au regard du cercle assez restreint des amateurs en France. Moi, je me demandais quand et comment cette bulle allait péter, en pensant à l'émergence d'autres sports de gladiateurs qui pourraient plus plaire à C+ ou Bein. Finalement, c'est autre chose qui vient tout faire péter, avec un résultat probablement encore plus violent. 

Plus prosaïquement, si on pouvait attendre qq chose de nos dirigeants (FFR et LNR), c'est de réussir à identifier et à conserver l'essentiel du rugby pro et amateur, pour reconstruire sur cette base. De toute façon, pas sûr que les droits TV ne soient pas perturbés, d'autant que les chaînes vont déjà devoir batailler pour le foot, pour les JO annulés, l'Euro annulé, etc. Donc faire comme si on repartait comme avant, c'est illusoire, et pas seulement sur le plan sportif. 


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#1050 cocotte 63

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Posté 07 avril 2020 - 09:01

Maintenant je me mets du côté joueurs qui ont connu depuis 15 ans une période dorée où les contrats explosaient à mesure que les droits TV augmentaient... là, ça va leur faire bizarre de se faire à l'idée d'une baisse.... voir peut être même une réduction drastique dans les mois à venir...






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