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Phases finales - Saison 2024/2025 : Finale


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808 réponses à ce sujet

#151 La Berthe

La Berthe

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Posté 28 juin 2025 - 05:33

UBB - Toulouse : combien va toucher le vainqueur de la finale du Top 14 ?

LE SCAN SPORT - Si l'enjeu est avant tout sportif, les finalistes du Top 14 touchent une prime attribuée par la Ligue.

Soulever le bouclier de Brennus na pas de prix dans la carrière dun joueur de rugby. Il rapporte pourtant de largent, la Ligue, qui chapeaute le rugby professionnel, reversant 14 millions deuros, les quatorze parts étant fixées selon la méritocratie.

Le vainqueur de la finale, samedi soir au Stade de France, touchera ainsi de 1 535.211 euros. À peine plus que léquipe battue (1 447.211 , soit 88 000 de moins).

Le 3e de la saison régulière touche à peine moins

Mais atteindre la finale nest pas synonyme dénorme gain supplémentaire puisque Toulon, 3e de la saison régulière, va percevoir 1 359.211 et le 6e, Castres, 1 095.211 .

Vannes, relégué en Pro D2 après avoir terminé la saison régulière, touchera quand même un chèque de 543.676 .
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#152 Codorplusàvie

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Posté 28 juin 2025 - 07:07

UBB - Toulouse : combien va toucher le vainqueur de la finale du Top 14 ?

LE SCAN SPORT - Si l'enjeu est avant tout sportif, les finalistes du Top 14 touchent une prime attribuée par la Ligue.

Soulever le bouclier de Brennus na pas de prix dans la carrière dun joueur de rugby. Il rapporte pourtant de largent, la Ligue, qui chapeaute le rugby professionnel, reversant 14 millions deuros, les quatorze parts étant fixées selon la méritocratie.

Le vainqueur de la finale, samedi soir au Stade de France, touchera ainsi de 1 535.211 euros. À peine plus que léquipe battue (1 447.211 , soit 88 000 de moins).

Le 3e de la saison régulière touche à peine moins

Mais atteindre la finale nest pas synonyme dénorme gain supplémentaire puisque Toulon, 3e de la saison régulière, va percevoir 1 359.211 et le 6e, Castres, 1 095.211 .

Vannes, relégué en Pro D2 après avoir terminé la saison régulière, touchera quand même un chèque de 543.676 .


Merci La Berthe.

Y faut qu'on fait 3 avec 16 jiff l'an prochain et c'est comme si qu'on avait gagné le Brennus.
Tout simplement.

#153 isitolo31

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Posté 28 juin 2025 - 07:07

Jour J...

Il est temps de remettre les pendules à l'heure... Après y'aura plus de dernière chance.

Le forum est pour qui ?

#154 Codorplusàvie

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Posté 28 juin 2025 - 07:09

Jour J...

Il est temps de remettre les pendules à l'heure... Après y'aura plus de dernière chance.

Le forum est pour qui ?


Toulouse et Bordeaux étant des équipes de foot avant tout, je vois bien un 2-2.
Quand ils se mettront au rugby, j'aviserai.

#155 Maury

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Posté 28 juin 2025 - 07:53

Ras le bol de la suffisance de Bru ,bien que n’appréciant pas plus Mola je serai derrière Toulouse ce soir

#156 isitolo31

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Posté 28 juin 2025 - 08:02

Toulouse et Bordeaux étant des équipes de foot avant tout, je vois bien un 2-2.
Quand ils se mettront au rugby, j'aviserai.

J'ai mis 50 euros sur ce score aussi.
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#157 obewan

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Posté 28 juin 2025 - 08:09

UBB - Toulouse : combien va toucher le vainqueur de la finale du Top 14 ?

LE SCAN SPORT - Si l'enjeu est avant tout sportif, les finalistes du Top 14 touchent une prime attribuée par la Ligue.

Soulever le bouclier de Brennus na pas de prix dans la carrière dun joueur de rugby. Il rapporte pourtant de largent, la Ligue, qui chapeaute le rugby professionnel, reversant 14 millions deuros, les quatorze parts étant fixées selon la méritocratie.

Le vainqueur de la finale, samedi soir au Stade de France, touchera ainsi de 1 535.211 euros. À peine plus que léquipe battue (1 447.211 , soit 88 000 de moins).

Le 3e de la saison régulière touche à peine moins

Mais atteindre la finale nest pas synonyme dénorme gain supplémentaire puisque Toulon, 3e de la saison régulière, va percevoir 1 359.211 et le 6e, Castres, 1 095.211 .

Vannes, relégué en Pro D2 après avoir terminé la saison régulière, touchera quand même un chèque de 543.676 .

 

et c'est qui va ramasser les marmites.............. :paff:



#158 el landeno

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Posté 28 juin 2025 - 08:12

Toulouse - Bordeaux-Bègles : une finale de Top 14 à la croisée des destins
 
 
 

À quoi reconnait-on une finale ? À la façon dont les deux équipes tentent souvent de se soustraire à l'oppressante angoisse du moment en collant à l'autre l'étiquette de favorite. Le Stade Toulousain et l'Union Bordeaux-Bègles n'ont pas dérogé à la coutume, ces derniers jours. Toulouse ? Outsider, bien sûr, puisqu'il affronte le nouveau champion d'Europe et a même perdu contre lui ses trois matches de la saison écoulée, parmi lesquels la demi-finale de Coupe des champions (18-35, le 4 mai).

 
 

L'UBB ? Challenger, forcément, puisqu'elle défie le spécialiste mondial des finales (dix succès d'affilée à ce stade, série en cours), cette même équipe qui lui avait collé un 59-3 dans les dents la saison dernière, au même niveau de la compétition. « On va défendre nos chances crânement, mais on connait tous les stats de Toulouse, observait encore vendredi le manager girondin Yannick Bru. Après, si vous voulez nous mettre favori, mettez-nous favori. »

La vérité, c'est qu'il n'y aura pas vraiment d'équipe plus forte que l'autre sur le papier, samedi soir, dans la touffeur du Stade de France, mais juste deux prétendants de même niveau mus par une ambition débordante. Le club rouge et noir, qui a soulevé quatre des cinq derniers boucliers de Brennus, qui revient en finale pour la troisième fois d'affilée, cherchera à asseoir encore plus son hégémonie sur le rugby français, ce qui permettrait à l'escouade actuelle de se rapprocher au plus près du statut honorifique de meilleure génération de l'histoire du club. 

« On veut continuer à écrire cette histoire, prévient le flanker François Cros. Si on gagne, ça sera le 30e titre du club (24 Brennus et 6 Coupes d'Europe/ Coupe des champions). » « Les entraînements de la semaine ont été bons, ajoute l'arrière Thomas Ramos. Je sens que le groupe est prêt. »

 
 

« Ce match nous permettra surtout de voir si on a grandi et si on a appris

Maxime Lucu, demi de mêlée de l'UBB

 
 
 

L'UBB, elle, tentera d'apporter un premier sacre domestique à sa jeune existence de même pas vingt ans, et d'ainsi couronner d'un doublé retentissant son irrésistible montée en puissance au cours des dernières années. À l'expérience et à l'expertise toulousaines s'opposeront la dynamique et l'audace d'une formation girondine totalement décomplexée. Revancharde ? « Ce match nous permettra surtout de voir si on a grandi et si on a appris, nuance le demi de mêlée Maxime Lucu. Mais le qualifier de revanche, non, parce que c'est un sentiment qui engendre des émotions qui pourraient être difficiles à gérer au moment du coup d'envoi. »

Au regard du profil des deux équipes, de leur propension à planter des essais à partir de pas grand-chose, ce choc promet du spectacle, et pas seulement que dans un sens. Les deux lignes de trois-quarts, truffées de phénomènes, vont sûrement faire monter les décibels dans l'enceinte de Saint-Denis. Mais comme toujours en finale, même quand c'est le Stade Toulousain qui joue, ou plutôt surtout quand c'est le Stade Toulousain qui joue, c'est la puissance des avants, leur capacité à gagner le bras de fer sur chaque point de collision, qui décidera en grande partie du sort de la partie.

Dans ce registre, les Bordelais ont sûrement donné plus de garanties que leurs adversaires lors des demi-finales du week-end passé, surtout dans le jeu au sol. Mais la physionomie d'une finale est toujours différente de celle des matches qui la précèdent. « Il faudra prendre du plaisir, ne pas oublier que c'est un jeu, rappelle le manager toulousain Ugo Mola. On a une chance incroyable d'avoir le 1er de la saison régulière contre le 2e, le champion d'Europe contre le champion de France, plein de signaux qui laissent espérer un match intéressant. J'espère que le jeu en sortira grandi. »

Bien sûr, la France du rugby aura les yeux braqués sur ce duel aguicheur de 10 que se livreront Romain Ntamack et Matthieu Jalibert, sur l'abattage du gratteur émérite Jack Willis dans les rucks, sur l'efficacité face aux perches de l'imperturbable Thomas Ramos, sur la précision du jeu au pied de pression de Maxime Lucu et sur les courses et zig-zag dévastateurs de l'ailier Louis Bielle-Biarrey, prodige rétabli in extremis d'une commotion cérébrale subie le 7 juin contre Vannes (59-28). Mais allez savoir, c'est peut-être une absence, bien plus que des présences, qui pèsera le plus dans ce cette finale tant attendue. Le Stade Toulousain est-il capable de gagner des titres sans son demi de mêlée et capitaine Antoine Dupont ? C'est la question que beaucoup se posent depuis la blessure du maestro (rupture du ligament antérieur du genou droit), le 8 mars dernier, dans le Tournoi des Six Nations. La réponse, c'est pour samedi.

 
 


#159 el landeno

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Posté 28 juin 2025 - 08:29

« L'attente nous rongeait le cerveau » : comment les joueurs gèrent la si longue journée avant la finale de Top 14
De 7 heures du matin, ce samedi, à 18 h 30, au moment de monter dans le bus pour rejoindre le Stade de France et disputer la finale de Top 14 prévue à 21 h 05, Toulousains et Bordelais devront passer le temps. Un protocole bien rodé mais qui réserve quelques surprises, depuis l'instauration de la finale en soirée, en 1981.

 
 
 

Le dieu télévision considéra, en 1981, que la quête du Brennus générerait de l'audimat. Et donc, pour la première fois, le Parc des Princes alluma ses projecteurs en soirée sur une finale du Championnat de France, sacrant cette année-là Béziers face à Bagnères-de-Bigorre (22-13). Jean-Michel Aguirre et Alain Paco ont fait partie de ceux qui ont foulé la pelouse. « Disputer cette finale en nocturne ne nous a pas préoccupés. Durant la journée, certains ont joué aux cartes pendant que d'autres lisaient », se souvient l'arrière bigourdan Aguirre.

 
 

En revanche, précurseur, Béziers déroula un protocole d'avant-finale concocté par son entraîneur, Claude Saurel, disciple de Raoul Barrière. « On avait la possibilité de prendre le petit-déjeuner jusqu'à dix heures, raconte le talonneur biterrois Paco. Il y avait ensuite la mise en place stratégique, une balade, le déjeuner, puis la sieste et enfin les soins. » Avant de monter dans le bus à 18h30 pour rejoindre le stade. Rien, ou si peu, n'a changé depuis.

Quatre ans plus tard, quand Toulouse succède à Béziers (36-22 a.p., contre Toulon) et domine à son tour le rugby français - 16 titres entre 1985 et 2024 -, « l'attente nous rongeait le cerveau, avoue l'ancien trois-quarts centre toulousain Denis Charvet. Tu te lèves tôt, trop tôt, dès 7 heures du matin, et après ça tu ressasses. C'est pénible. Il y avait bien quelques réunions, des allers-retours de notre chambre au restaurant, mais alors qu'on avait tout à disposition, personne ne jouait aux cartes, au foot ou au golf... Le jour de la finale ne ressemble à aucun autre »

Rallye au milieu des champs et tongs enduites de moutarde

À l'inverse, les Béglais de 1991, victorieux de Toulouse (19-10), surprirent les observateurs par leur décontraction. « Nous n'avons rien changé à nos habitudes, nocturne ou pas. Serge (Simon) et Vincent (Moscato) étaient toujours à déconner », n'a pas oublié le pilier droit Philippe Gimbert, membre du trio des « Rapetous », crânes rasés sur un coup de tête.

 
 
 

Pour sa part, quatre fois champion de France entre 1994 et 1997 avec Toulouse, le centre Thomas Castaignède a « toujours détesté l'heure de la sieste obligatoire. On te demande de patienter alors que tu es nourri par l'impatience. Heureusement, il y avait Christian Califano ! Lui, c'était notre rayon de soleil. La veille d'une finale, il avait emprunté les véhicules mis à notre disposition et nous voilà lancés dans un rallye au milieu des champs. C'était absurde, il y aurait pu y avoir un accident. Mais l'adrénaline était trop forte. On a rendu les voitures dans un sale état et je me demande encore comment on a fait pour ne pas en envoyer une dans le lac... »

Quand Biarritz vint titiller l'hégémonie toulousaine entre 2002 et 2006 en remportant trois Brennus (2002, 2005 et 2006), son demi de mêlée, Dimitri Yachvili, ne fut pas le dernier à prolonger la tradition bien établie des impayables. « Lors du déjeuner de midi, je m'étais glissé sous la table pour enduire de moutarde les tongs de Jean-Baptiste Gobelet (trois-quarts aile). À cette époque, au BO, c'était un peu la colonie de vacances », rit celui qui commentera, ce samedi soir, la finale sur France Télévisions.

« Il y a toujours eu des boute-en-train, note Dimitri Szarzewski, champion de France avec le Stade Français (2007) puis le Racing 92 (2016), dont il était le capitaine. Au Stade Français, c'étaient Jérôme Fillol et Christophe Dominici ; au Racing, Brice Dulin. Lui, c'est un champion. Il fallait surveiller la mayonnaise, le miel et la moutarde, parce que tu pouvais vite avoir tes tongs, tes slaps ou tes chaussures enduites... »

Ce qui a, dixit le futur ancien entraîneur francilien, un effet positif : « Les conneries et les émotions qui ressortent permettent à certain de se dépasser, de sublimer le moment... » Avant d'étayer : « En 2016, c'est au moment de la collation d'avant-match que fut annoncée la décision d'entrer au Camp Nou en blazer pour la présentation des équipes. Certains s'interrogeaient sur le bien-fondé de ce clin d'oeil à la tradition mais ça nous a donné un coup de boost... »

« Il faut surtout veiller à ce que personne ne perde trop d'influx nerveux. Ca peut coûter cher : j'ai vu des joueurs vidés de leur énergie au moment du coup d'envoi »

David Darricarrère, deux fois finaliste comme entraîneur avec le Castres Olympique

 
 
 

Pour autant, David Darricarrère, deux fois finaliste comme entraîneur avec le Castres Olympique (2014, 2022), précise qu'il n'y a « pas de règle »« Chaque collectif réagit différemment et chaque joueur vit le moment à sa façon. Il y a celui qui regarde les vidéos de l'adversaire, celui qui reste dans sa chambre, ceux qui jouent aux cartes. Tu sens que ce samedi est particulier car il y a moins de bruit à table, davantage de joueurs qui lisent la presse... Il faut surtout veiller à ce que personne ne perde trop d'influx nerveux. Ça peut coûter cher : j'ai vu des joueurs vidés de leur énergie au moment du coup d'envoi. »

Durant ce long samedi de finalistes, le dernier briefing, souvent calé à 18 heures, est « un moment clé qui permet de recentrer tout le monde », assure Laurent Travers, six finales au compteur, dont cinq en nocturne, toutes compétitions confondues, avec Clermont, Castres et le Racing. « Le premier point, c'est la discipline : un titre se joue souvent sur des pénalités. Ensuite, viennent la défense et la conquête, incontournables. Et enfin deux ou trois points précis en lien avec la stratégie choisie et l'adversaire. »

Avant de rejoindre le stade. « Au moment de monter dans le bus, deux heures avant le match, c'est comme si tu étais déjà dans le vestiaire », conclut Yachvili. Antre que les joueurs rejoindront une heure et demie avant le coup d'envoi, concentrés, dans leur bulle.

 
 


#160 Ptolémée

Ptolémée

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Posté 28 juin 2025 - 08:40

ça va être chaud au propre comme au figuré 



#161 el landeno

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Posté 28 juin 2025 - 08:44

« Ici, je me suis complètement libéré » : Juan Cruz Mallia, l'Argentin titulaire pour la quatrième fois en cinq finales du Stade Toulousain
Dans l'effectif depuis janvier 2021, l'Argentin Juan Cruz Mallia (28 ans) est devenu un meilleur joueur au Stade Toulousain. Titulaire lors de quatre des cinq dernières finales du club, toutes compétitions confondues, il le sera encore samedi soir face à l'UBB, sur l'aile droite.

 
 

La semaine a été caniculaire à Toulouse, et les séances d'entraînement forcément éprouvantes. C'est pourtant à l'issue d'une d'entre elles, lundi après-midi, que Juan Cruz Mallia nous a accordé une petite demi-heure au téléphone pour évoquer cette finale du Top 14 face à l'UBB. L'ailier international argentin (42 sélections) est un habitué de ces rendez-vous de gala. Il figure toujours parmi les premiers noms que couche le manager Ugo Mola sur la feuille de match.

 
 

« Le Stade Toulousain ne donne pas l'impression de dominer autant que d'habitude en cette fin de saison. Est-ce aussi votre avis ? (Il réfléchit) C'est difficile à analyser. La vérité, c'est que notre situation dans ce Championnat est un peu bizarre depuis quelque temps. On a su qu'on irait directement en demi-finales à quatre journées de la fin de la saison régulière. Du coup, on a joué nos derniers matches en ayant déjà ça en tête. La demi-finale contre Bayonne (32-25), ensuite, c'était... une demi-finale. Il fallait gagner, c'est tout. Perso, je préfère jouer moyennement et gagner que bien jouer et perdre.

En finale, en revanche, votre équipe reste sur dix victoires d'affilée, toutes compétitions confondues. Comment expliquez-vous une telle réussite ?
Vraiment ? Je ne sais pas (sourire). Une finale, c'est un moment unique dans la carrière d'un joueur. La motivation te pousse à aller chercher au fond de toi des forces que tu ne pensais même pas avoir. Gagner un titre, ce n'est pas automatique. Normalement, dans une carrière professionnelle, tu perds plus de titres que tu n'en gagnes. Du coup, quand tu as la chance de pouvoir en remporter un, tu dois en profiter, y aller à fond. Gagner est aussi un moyen de marquer l'histoire. Ça aussi, c'est difficile. Surtout ici, au Stade Toulousain, où d'anciennes générations ont mis la barre très haut en faisant ce qu'il fallait pour laisser leur empreinte.

Vous semblez ne jamais douter avant d'attaquer une telle rencontre...
Personne ne doute avant de jouer une finale. Quand j'entre sur le terrain, je n'imagine pas un seul instant pouvoir la perdre. J'en parle souvent avec mon psychologue.

 
 
 

« On reste ensemble le plus longtemps possible au stade. On a envie de profiter de ces derniers moments avec les mecs parce qu'après, quand on sera en vacances, on sait qu'ils nous manqueront. »

 
 
 

Étiez-vous aussi confiant il y a deux ans, quand vous étiez menés de 4 points par La Rochelle à trois minutes de la fin ?
Oui. J'y croyais toujours (Romain Ntamack avait fini par inscrire un essai salvateur, 29-26). Qu'on mène de 20 ou 30 points ou qu'on soit mené de 5 points, c'est la même chose, je reste concentré jusqu'au bout. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Surtout, à quoi bon se dire qu'on va gagner ou qu'on va perdre ? C'est dépenser trop d'énergie dans des calculs qui ne servent à rien.

Quelle est l'ambiance d'une semaine de finale à Toulouse ?
Un mélange de concentration et de partage. Malgré l'enjeu, on cherche à profiter de cette dernière semaine passée entre nous. Le lundi, on se dit "tiens, c'est le dernier lundi", le mardi on se dit "tiens, c'est le dernier mardi", et ainsi de suite. On reste ensemble le plus longtemps possible au stade. On a envie de profiter de ces derniers moments avec les mecs parce qu'après, quand on sera en vacances, on sait qu'ils nous manqueront (sourire).

Une finale se gagne aussi avec des ultras compétiteurs, des joueurs qui haïssent la défaite. Il y en a beaucoup à Toulouse, mais si vous deviez n'en citer qu'un, qui choisiriez-vous ?
Le choix est large, c'est vrai, mais le premier nom qui me vient en tête, c'est celui de Thomas Ramos. Lui, c'est un mec qui veut tout gagner à tout moment. À mon avis, dès qu'il arrive au stade, il doit regarder sa montre pour savoir s'il est arrivé le premier. Si on fait un jeu, quel qu'il soit, il veut le gagner, et si jamais il ne le gagne pas, il essaie de convaincre ses adversaires de rester sur le terrain jusqu'à ce qu'il finisse par passer devant.

Il pourrait presque être Argentin avec son caractère, non ?
Oui, un peu (rires). J'ai de très bonnes relations avec lui. On passe beaucoup de temps ensemble à parler de rugby et de la vie en général. J'ai beaucoup de respect pour le joueur et l'homme. C'est un gars qui travaille pour l'équipe, quel que soit son statut. Même quand il est blessé, il est toujours présent au stade. Il amène de l'énergie et te transmet sa culture de la gagne en te défiant tout le temps. Son tempérament est contagieux.

« J'ai bouffé la culture de jeu toulousaine en m'efforçant de jouer partout, de m'amuser. C'est comme ça que j'ai progressé. »

 
 
 

Avez-vous parlé dans la semaine de la finale de la saison dernière face à l'UBB (59-3) ?
Non. Pas du tout. À quoi ça servirait ? Un match de phase finale ne ressemble à aucun autre.

Depuis votre arrivée à Toulouse, vous avez rarement joué à votre poste de prédilection d'arrière. Paradoxalement, votre polyvalence vous a pourtant permis de devenir un meilleur joueur...
Oui, je suis complètement d'accord. J'étais déjà polyvalent avant d'arriver ici. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Stade Toulousain est venu me chercher. Il voulait un joueur capable de jouer ailier, centre et arrière, de couvrir tous les postes de derrière, parce qu'il y avait de nombreux blessés. Ici, j'ai acquis une sorte de maturité. Quand tu pars de chez toi et que tu arrives dans une ville où personne ne te connaît, où tu dois parler une autre langue et découvrir une autre culture, tu grandis automatiquement en tant que joueur et en tant qu'homme. À Toulouse, je me suis complètement libéré. J'ai bouffé la culture de jeu toulousaine en m'efforçant de jouer partout, de m'amuser. C'est comme ça que j'ai progressé.

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Juan Cruz Mallia célèbre le titre du Stade Toulousain en 2024 avec Thibaud Flament (59-3). (F. Faugère/L'Équipe)

Comme vous sentez-vous le jour d'une finale ?
J'essaie de rester tranquille. L'attente est très longue. Le matin, je dors tant que je peux. Après le déjeuner, j'essaie de faire une petite sieste. Après, on prend toujours un moment pour boire le maté avec "Choco" (Santiago Chocobares), Paul (Graou), Pierre-Louis (Barassi), Alex (Roumat) et Thomas (Ramos). On met un peu de musique et on discute du match. On essaie de faire monter la couscoussière, comme on dit (sourire). Mais je ne me mets vraiment dans le match qu'à l'échauffement. Pas avant. Ni après, sinon c'est trop tard.

Voyez-vous plus souvent votre psychologue durant une telle semaine ?
Non, pas plus que d'habitude. Une seule séance en visio suffit.

Qu'est-ce qu'il vous apporte ?
Il m'aide à gérer mes sentiments, à trouver des réponses aux questions que je me pose. Cette semaine, je lui ai raconté ce que j'avais ressenti pendant la demi-finale. C'est un Argentin avec qui je travaille depuis 2017, il me connaît par coeur ! Il m'a beaucoup soutenu au début, quand j'ai débarqué dans cette ville toulousaine que je ne connaissais pas. Aujourd'hui, je m'y sens comme à la maison. »



#162 frednirom

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Posté 28 juin 2025 - 08:58

Je nous vois bien gagner. Mais ça sera pas facile avec l’arbitrage pro Toulouse spécial finales.

#163 Mammoth

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Posté 28 juin 2025 - 09:49

Jour J...

Il est temps de remettre les pendules à l'heure... Après y'aura plus de dernière chance.

Le forum est pour qui ?

Pour ma part légère préférence pour l'UBB en terme de jeu. Et puis bon 23 Brennus va falloir penser à en laisser un peu aux autres



#164 RCV06

RCV06

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Posté 28 juin 2025 - 10:30

Jour J...

Il est temps de remettre les pendules à l'heure... Après y'aura plus de dernière chance.

Le forum est pour qui ?

Moi Toulouse, par solidarité avec mon pote, j en ai pas de Bordelais 


UBB - Toulouse : combien va toucher le vainqueur de la finale du Top 14 ?

LE SCAN SPORT - Si l'enjeu est avant tout sportif, les finalistes du Top 14 touchent une prime attribuée par la Ligue.

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Le vainqueur de la finale, samedi soir au Stade de France, touchera ainsi de 1 535.211 euros. À peine plus que léquipe battue (1 447.211 , soit 88 000 de moins).

Le 3e de la saison régulière touche à peine moins

Mais atteindre la finale nest pas synonyme dénorme gain supplémentaire puisque Toulon, 3e de la saison régulière, va percevoir 1 359.211 et le 6e, Castres, 1 095.211 .

Vannes, relégué en Pro D2 après avoir terminé la saison régulière, touchera quand même un chèque de 543.676 .

Et nous on gagne quoi, une poignée de main ? 



#165 jm12

jm12

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Posté 28 juin 2025 - 10:48

Perso je n 'ai pas de préférence , ce sont deux très belles équipes et les retrouver en finale n 'est que l 'illustration de leur saison 

 

Alors qui est favori? Pour moi , ni l 'un , ni l 'autre....match serré , qui va se jouer sur des détails avec une UBB talentueuse en pleine confiance possédant une charnière au dessus de celle du Stade et justement un Stade rappelé à l 'ordre  en 1/2 ce qui à mon sens n 'est pas forcément une bonne nouvelle pour l 'UBB !

 

50%-50%......la prestation de Willys vaudra son pesant....


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