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Phases finales - Saison 2024/2025 : Finale


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#121 coucouleszouzous

coucouleszouzous

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Posté 26 juin 2025 - 13:31

Merci Landeno pour le partage.

 

Le ST c’est dingue la posture de pleureuse de ce club et depuis tout le temps.

Ils ne conçoivent pas de ne pas toujours gagner et surtout de voir un autre club les bousculer de leur pied d’estale 

De plus, ils n’en reviennent pas que la mafia cassoulet n’ait plus la même influence en coulisse.

Je vois l’arrivée de l’UBB comme une opportunité pour le rugby français car c’était devenu insensé cette histoire du grand stade 

C’est dommage ce boulard car le ST a un savoir-faire incontestable pour gagner et la belle image est dégradée 

 

Tu peux nous traiter de pleureuse mais tu fais quoi toi (à longueur de journée) sur notre club, et d'autres ici?

On a tous assumé de s'être fait bousculer sur la demie de CE y'a pas eu match du tout, reste que cette année est particulière, y'a eu aussi la mort de la femme de Tekori qui est super important dans le groupe.

 

On gagnera sans doute rien cette année, Roumat et MCF encore annoncés forfait, pendant que LBB prend 3 vitamines et il se remet la tête à l'endroit en 3j (Bru le digne héritier de Noves), y'a des années tout se passe bien des années rien ne va.

 

Je m'attendais pas à gagner tout sur 10 ans, mais vu notre fin de saison dernière, le début de celle là, je pensais pas que ça se finirait comme ça en eau de boudin, aussi rapidement.



#122 frednirom

frednirom

    le Var est dans le fruit.

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Posté 26 juin 2025 - 13:34

Ca me rappelle notre dernière finale contre le stade français , dés que j’allumais l’ordi il y avait une nouvelle pièce maîtresse de l’effectif qui était blessée . On avait fini avec un Nalaga sur une jambe et tous nos trois quart remplaçants. En plus Parra et James avaient tout merdé face aux perches le jour “J”.
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#123 el landeno

el landeno

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Posté 26 juin 2025 - 13:40

Finale UBB – Toulouse : Moefana – Depoortere un duo d’enfer « aux super-pouvoirs »
  Lecture 2 min
montage-2-photos-1.jpg?v=1750871547Yoram Moefana contre Toulon en demi-finale et Nicolas Depoortere face à Toulouse en mars. © Crédit photo : Sud Ouest
Publié le 26/06/2025 à 5h00.
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La complicité et la complémentarité de ses deux trois-quarts centre constituent un atout majeur dans le jeu de l’UBB. Ils sont peut-être devenus la paire de référence en France

« Leur association n’est pas loin d’être parfaite. C’est du très haut niveau et on la retrouvera en équipe de France ». On peut porter sur le rugby un regard très toulousain, comme Erik Bonneval, l’ancien trois-quarts international des Rouge et Noir, et néanmoins se laisser séduire par le talent du duo bordelais Yoram Moefana – Nicolas Depoortere. Il est vrai qu’il est difficile de se détourner des évidences.

À Lyon, les deux trois-quarts centre ont pesé lourd dans la qualification de l’UBB pour la finale du Top 14 aux dépens de Toulon. Moefana a fait exploser la défense varoise sur deux des cinq essais bordelais mais a aussi ouvert la porte à Maxime Lamothe pour sa deuxième réalisation. Depoortere a inscrit le premier essai, offert le quatrième à son talonneur, et a coupé la route aux attaques varoises au large.

« Une palette impressionnante »

Complicité, capacité à s’exprimer dans des registres différents, à forcer le verrou à coups d’épaule ou à jouer dans les intervalles, les duettistes de l’UBB ont proposé des échantillons de tout ce qu’on attend d’une paire de centres face aux Varois. Dans ce qui saute aux yeux comme dans le travail de l’ombre. Samedi soir, le duel qu’ils livreront aux Toulousains Santiago Chocobares et Pierre-Louis Barassi sera l’une des clés de la finale.

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Héros de la finale de 1985, les Toulousains Charvet et Bonneval composaient au centre une association redoutable. Ils sont fans du duo de l’UBB
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Louis Bielle-Biarrey a validé l’ultime test physique passé ce mercredi matin lors du dernier entraînement collectif de l’UBB avant la finale face à Toulouse ce samedi : il jouera

« Ils possèdent une palette impressionnante », souligne Christophe Laussucq, l’entraîneur de la défense de l’UBB. « Ils sont complémentaires offensivement comme défensivement. Yoram est très bon dans les petits espaces. En défense, il est dur sur l’homme. Il aime tout ce qui cogne. Nico, lui, va vite sur les extérieurs. Il est très bon dans la lecture de l’attaque adverse. La défense en 13, c’est ce qu’il y a de plus difficile et lui communique très bien. C’est un vrai point fort. »

« On s’est rendu compte qu’on tenait le numéro 12 de l’équipe de France pour les cinq prochaines années »

Si leurs morphologies sont bien différentes, - massive pour Moefana (1,82 m – 97 kg), plus longiligne pour Depoortere (1,94 m – 96 kg) -, on ne peut enfermer les compères dans des rôles stéréotypés. « Ils sont complémentaires, bien sûr, mais surtout polyvalents », nuance Noel McNamara, l’entraîneur de l’attaque de l’UBB. « Ce sont d’abord de très bons joueurs de rugby. Nicolas a occupé les deux postes de centre, a joué à l’aile chez les moins de 20 ans. Comme Yoram en équipe de France. Ils sont tous les deux efficaces dans la zone de contact mais on voit que Yoram peut jouer aussi les meneurs de jeu. Ce qui est certain, c’est que les deux possèdent des super-pouvoirs. »

Il existe toujours un temps de maturation dans la carrière d’un joueur. Ces deux dernières saisons, on devinait chez Moefana des ressources non exploitées. Comme s’il y avait un frein intérieur chez ce garçon introverti. Cette barrière semble avoir été levée durant le Tournoi des Six-Nations où le natif de Futuna s’est hissé à un niveau qui le situe parmi les références mondiales à son poste. « Regardez l’âge des meilleurs 12 de la planète : Jordie Barrett (28 ans), Bundee Aki (35 ans), Sione Tuipulotu (28 ans). Yoram, lui, n’a que 24 ans », souligne McNamara.

« Il a vécu un processus d’apprentissage normal », analyse Laussucq. « Il a accumulé les expériences, a été confronté aux situations de jeu difficiles des matchs internationaux. Il lui est arrivé de se tromper. C’est un passage obligé. Mais comme tous les bons joueurs, il ne fait pas deux fois la même connerie. Il y a eu cet hiver la reconnaissance de son talent au niveau international. Il était un peu dans l’ombre et là, on s’est rendu compte qu’on tenait le numéro 12 de l’équipe de France pour les cinq prochaines années peut-être. Le regard des autres te fait grandir et t’amène de la confiance. »

« Un futur capitaine »

Cette confiance, Nicolas Depoortere (22 ans) n’en a jamais manqué. Dès ses débuts chez les pros, ses prises de parole au milieu des anciens ont pu étonner chez un gamin de 20 ans. « Il possède un leadership très naturel », juge McNamara. « Il est écouté », confirme Laussucq. « Nicolas a le charisme et le caractère pour être un futur capitaine de l’UBB. »

Les blessures qui ont jalonné une partie de sa saison – fracture de la pommette, entorse d’une cheville – et freiné sa progression, sont désormais derrière lui. C’est un Depoortere rayonnant qui a repris sa place aux côtés de Moefana. « Ce sont deux gosses de Bègles. Ils ont grandi au club même si Yoram est arrivé plus tard que Nico. Quelque part, ils symbolisent la progression de l’UBB. »

« Ce que je ressens, c’est leur envie d’aller chercher le petit pourcentage supplémentaire, complète McNamara. À leur niveau, ça ne se trouve pas facilement. Mais ils ont cette volonté. »

Ce duo est un point d’ancrage et une promesse pour l’UBB.

 

« C’est un régal de les voir évoluer ensemble » : Charvet et Bonneval s’enflamment pour le duo de l’UBB Moefana-Depoortere
  Lecture 1 min
sudouest-photo-1-27286646.jpg?v=17509228Denis Charvet. © Crédit photo : Guillaume Bonnaud/SO
Publié le 26/06/2025 à 5h00.
Mis à jour le 26/06/2025 à 9h27.
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Héros de la finale de 1985, les Toulousains Charvet et Bonneval composaient au centre une association redoutable. Ils sont fans du duo de l’UBB

 

La finale de 1985, remportée par le Stade Toulousain aux dépens de Toulon (36-22) après prolongation, constitue une étape décisive dans l’histoire du club haut-garonnais. Ce succès arraché au bout d’un match d’anthologie sacralise une méthode, un style. Ce soir-là, deux trois-quarts centre flambent : Erik Bonneval marque deux essais et Denis Charvet réalise le triplé. Dans le jargon de l’époque, on les qualifie de « technico-physiques ». Une étiquette que l’on pourrait coller à Yoram Moefana et Nicolas Depoortere dont les deux anciens Toulousains sont fans.

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« Moefana est devenu Moefana »

« Depuis le Tournoi des Six-Nations, Moefana s’est bonifié dans tous les secteurs, juge Charvet. On devinait ce potentiel et l’on se demandait quand est-ce qu’il franchirait le cap. Ce garçon introverti a réalisé que dans le sport, il fallait oser. Et Moefana est devenu Moefana. »

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La complicité et la complémentarité de ses deux trois-quarts centre constituent un atout majeur dans le jeu de l’UBB. Ils sont peut-être devenus la paire de référence en France
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Le deuxième ligne international (28 ans, 32 sélections) du Stade Toulousain a longtemps fait de la préparation mentale l’un des socles de son développement. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui

« Pour Depoortere, c’est un peu différent. On sentait qu’il était fort dans sa tête mais sa progression a été freinée par des blessures. Je l’ai rencontré. C’est un garçon que j’adore. Il est bien dans ses baskets et cela se perçoit dans son jeu. C’est un régal pour les yeux de les voir évoluer ensemble. J’ai connu ce type de complicité au Stade Toulousain avec Erik Bonneval et Didier Codorniou. C’est rare dans une carrière. Il faut qu’ils en profitent. »

« Dans l’impatience à le voir à ce niveau, on a oublié que Moefana était jeune, prolonge Bonneval. Depoortere a été ralenti par des problèmes physiques. En équipe de France, il a joué premier centre, ce qui n’est pas son meilleur poste. Leurs styles de jeu sont complémentaires et leur entente en tant que joueurs est évidente. Ils se comprennent, ils se trouvent. Même s’il y a la concurrence de Barassi, on les verra ensemble en équipe de France. »

 
 


#124 Vynce

Vynce

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Posté 26 juin 2025 - 13:52

 
Tu peux nous traiter de pleureuse mais tu fais quoi toi (à longueur de journée) sur notre club, et d'autres ici?
On a tous assumé de s'être fait bousculer sur la demie de CE y'a pas eu match du tout, reste que cette année est particulière, y'a eu aussi la mort de la femme de Tekori qui est super important dans le groupe.
 
On gagnera sans doute rien cette année, Roumat et MCF encore annoncés forfait, pendant que LBB prend 3 vitamines et il se remet la tête à l'endroit en 3j (Bru le digne héritier de Noves), y'a des années tout se passe bien des années rien ne va.
 
Je m'attendais pas à gagner tout sur 10 ans, mais vu notre fin de saison dernière, le début de celle là, je pensais pas que ça se finirait comme ça en eau de boudin, aussi rapidement.

J'aurais bien aimé que l'ASM finisse sa saison aussi rapidement que Toulouse.

Sinon ça ressemble beaucoup à 2008 cette histoire quand tout le monde donnait l'équipe de l'ASM grandissime favorite (l'UBB dans le rôle de l'ASM.)

#125 RCV06

RCV06

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Posté 26 juin 2025 - 15:08

On va pas chipoter sur ces conneries de déclas dans la presses et les chambrages des uns er des autres ; concentrons nous sur l'essentiel : Le Rugeby. Seule cette belle rencontre a de l'importance, affiche assez représentative de la saison, avec ce coup ci le Stade qui ne prend pas la place du favori. Je veux y croire parce que Toulouse, mais y a vraiment moyen que les Bordelais fassent un doublé et rentrent dans la cour des grands cette année. Bref, j'espère que les petites phrases alakon ne prennent pas le dessus face à l'évènement sportif.

Que le meilleur gagne et allez Toulouse (con).  ^_^

Tu sais bien que j ai rien contre les Toulousains, j ai même un ami Toulousain, c'est con il est pas noir sinon je cochais deux cases d un coup !  :P 


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#126 el landeno

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Posté 26 juin 2025 - 16:06

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#127 Milian

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Posté 26 juin 2025 - 16:47

 

Tu peux nous traiter de pleureuse mais tu fais quoi toi (à longueur de journée) sur notre club, et d'autres ici?

On a tous assumé de s'être fait bousculer sur la demie de CE y'a pas eu match du tout, reste que cette année est particulière, y'a eu aussi la mort de la femme de Tekori qui est super important dans le groupe.

 

On gagnera sans doute rien cette année, Roumat et MCF encore annoncés forfait, pendant que LBB prend 3 vitamines et il se remet la tête à l'endroit en 3j (Bru le digne héritier de Noves), y'a des années tout se passe bien des années rien ne va.

 

Je m'attendais pas à gagner tout sur 10 ans, mais vu notre fin de saison dernière, le début de celle là, je pensais pas que ça se finirait comme ça en eau de boudin, aussi rapidement.

Apres il est normal que certains de vos cadres finissent par tirer la langue vu les saisons qu'ils ont fait.
Au rugby, c'est quand meme dur de garder un niveau de performance aussi élevée sur 3-4 meme 5 saisons.
LR en fait également les frais.
Par contre, la chance du Stade Toulousain c'est d'avoir une équipe "B" qui a eu d'excellents resultats partout à l'extérieur mais que Mola continue de privilégier les memes pour les matchs qui comptent le plus...
Je sais pas comment vous le voyez mais peut etre que ça doit etre frustrant en tant que supporter de voir certains joueurs faires d'excellentes performances puis de les voir disparaitre ensuite au profit de cadre qui n'ont plus tjrs le meme rendement.


Ca me rappelle notre dernière finale contre le stade français , dés que j’allumais l’ordi il y avait une nouvelle pièce maîtresse de l’effectif qui était blessée . On avait fini avec un Nalaga sur une jambe et tous nos trois quart remplaçants. En plus Parra et James avaient tout merdé face aux perches le jour “J”.

Pourtant, on finit le match bien plus fort que eux et si James loupe pas l'égalisation quasi face aux poteaux quelques minutes avant la fin du match, y'a fort à parier qu'on finissait champion... 



#128 Eastern Outpost

Eastern Outpost

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Posté 26 juin 2025 - 18:17

 

Tu peux nous traiter de pleureuse mais tu fais quoi toi (à longueur de journée) sur notre club, et d'autres ici?

On a tous assumé de s'être fait bousculer sur la demie de CE y'a pas eu match du tout, reste que cette année est particulière, y'a eu aussi la mort de la femme de Tekori qui est super important dans le groupe.

 

On gagnera sans doute rien cette année, Roumat et MCF encore annoncés forfait, pendant que LBB prend 3 vitamines et il se remet la tête à l'endroit en 3j (Bru le digne héritier de Noves), y'a des années tout se passe bien des années rien ne va.

 

Je m'attendais pas à gagner tout sur 10 ans, mais vu notre fin de saison dernière, le début de celle là, je pensais pas que ça se finirait comme ça en eau de boudin, aussi rapidement.

 

Merci pour ton message. J’avais aucune idée du décès de Mme Tekori - un autre exemple que la vie est dure et imprévisible. 


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#129 el landeno

el landeno

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Posté 26 juin 2025 - 18:32

« Avec leur gabarit, ils sont faits pour le rugby » : Ben Tameifuna, symbole d'une lignée colossale de piliers venus du Pacifique
Indispensable à l'UBB par son impact physique dans le jeu et en mêlée, Ben Tameifuna est le représentant d'une lignée de piliers droits hors-format venus du Pacifique, qui a participé à la conquête de 44 % des titres majeurs des équipes françaises depuis 2006.

 
 

De haut en bas, de face comme de profil, tout est large. Le visage s'approche du bouffi et le cou est noyé dans la masse. L'ensemble surplombe un torse à faire péter les coutures du maillot. Le reste de l'équipement, lui, ne risque pas de craquer : Ben Tameifuna relève le short et baisse les chaussettes parce qu'ils ne font pas le tour de ses cuisses et mollets. Le Tonguien est un être humain comme on en fabrique peu. Et même à l'échelle des piliers, il est hors-format. Le paradoxe est que l'oeil des suiveurs du Top 14 s'est habitué à ce genre de silhouettes.

 
 

Car Tameifuna est l'un des descendants d'une lignée à succès, née au début des années 2000 avec Census Johnston, dit « Sushi », Samoan au visage de sumotori, poutre de Biarritz et Toulouse. Depuis, plein de petits ont suivi. Enfin, petits... « Sushi » et ses pairs, Karena Wihongi, Charlie Faumuina, Uini Atonio et Ben Tameifuna, affichent tous 140 kg au minimum sur la balance. Cinq autres points communs : ils jouent piliers droits, sont d'origines polynésiennes, ont grandi en Nouvelle-Zélande, sont plutôt doués balle en main, et ont gagné au moins un titre en France au cours des deux décennies écoulées. Et quand on parle de lignée à succès, lisez plutôt : sur les vingt-sept dernières équipes hexagonales à avoir remporté un trophée majeur (Top 14 ou Champions Cup), de Biarritz en 2006 à Bordeaux-Bègles en 2025, douze alignaient en finale l'un de ces phénomènes.

Les Polynésiens en finales de trophée majeur
Johnston champion de France 2006 avec Biarritz, champion de France 2011, 2012 et champion d'Europe 2010 avec Toulouse ; Wihongi champion de France avec Castres en 2013 ; Tameifuna champion de France 2016 avec le Racing et champion d'Europe 2024 avec l'UBB ; Faumuina champion de France 2019, 2021 et champion d'Europe 2020 avec Toulouse ; Atonio champion d'Europe 2012 et 2013 avec La Rochelle.

Quand on a demandé à Dimitri Szarzewski, futur ex-entraîneur des avants du Racing, ce que cette stat lui évoquait, il a répondu du tac au tac : « Ça rappelle ce qu'on a tendance à oublier : le rugby commence devant, notamment en mêlée. Il faut un socle fort, et tous ces joueurs ont apporté leur poids et leur force. Avec leur gabarit, ils sont faits pour le rugby, et en plus ce sont des joueurs résilients, qui aiment le challenge, le défi physique. »

 
 
Une force essentielle mais qui demande des adaptations

Szarzewski est bien placé pour en parler, il a gagné un Brennus avec Tameifuna et le Racing en 2016. Il s'agissait de la première saison du colosse en France, et l'ex-talonneur se souvient avoir dû s'adapter à ce gabarit d'un nouveau genre. « En mêlée, s'amuse-t-il, j'avais l'habitude de prendre la liaison avec mon pilier droit sous son aisselle droite. Mais avec Ben, pas possible de faire le tour, il était trop large. Alors je mettais ma main entre ses omoplates. » Ça marchait aussi. À cette époque ignorant des subtilités de la mêlée tel qu'on la conçoit en France, mais bâti comme personne, Tameifuna avait joué un rôle aussi décisif que polémique lors du barrage et de la finale du championnat, le staff du Racing le faisant revenir sur le terrain en fin de matches à la faveur d'une blessure simulée de son remplaçant, afin de sauver les meubles sur la dernière mêlée.

 

Neuf années ont passé, Tameifuna est vieillissant (33 ans) mais toujours là. Sa force est tellement essentielle à Bordeaux-Bègles que Yannick Bru a récemment ressorti la technique du staff du Racing : lors des deux derniers matches face à Toulon (25e journée et demi-finale), le Tonguien, titulaire, a été rappelé sur le banc à la 33e minute et est retourné sur le pré autour de l'heure de jeu.

Pourquoi cette stratégie, plutôt rare même si elle est désormais autorisée par le règlement du Top 14 ? L'UBB y gagne en disposant de son pilier le plus solide dans les minutes les plus chaudes, l'entame et le money-time. Elle compense également le fait que ses remplaçants ces jours-là (le jeune Affane, et Taufa, qui était en 3e division il y a 18 mois) n'ont pas le même pedigree. Et elle maximise le potentiel de Tameifuna qui, comme ses comparses, est plus explosif qu'endurant. Szarzewski : « Ben peut enchaîner les tâches pendant 30 minutes, puis se régénérer rapidement sur le banc, et revenir pour la fin sans perdre en efficacité. Ce n'est pas donné à tout le monde, lui a la génétique pour ça. Par contre, si tu le fais jouer une heure d'affilée, il aura moins d'impact à son retour. »

Falatea, une sécurité pour l'UBB

Avec le probable retour de Sipili Falatea, co-titulaires du poste, le staff girondin renouvellera-t-il la stratégie de l'arrêt au stand en finale ? Pas sûr. Mais Tameifuna restera un élément clé de l'UBB, l'un des avants les plus en mesure de dominer physiquement au sein d'un pack qui semble moins armé sur ce plan que celui de Toulouse. Son entrée en jeu à la 54e minute de la demi-finale de Champions Cup entre les deux équipes en avait été une bonne illustration : le pilier, aligné alors qu'il ne s'était pas entraîné de la semaine, avait recalé une mêlée en souffrance, marqué un essai en enfonçant quatre défenseurs, et gratté deux ballons. « C'est une sécurité, pense Dimitri Szarzewski. Il peut se faire bousculer, parce que ce n'est pas un surhomme, mais quand il va, toute l'équipe va. »

Depuis son retour de période internationale, fin novembre, Bordeaux-Bègles affiche un meilleur pourcentage de victoire avec lui (82,6 %) que sans lui (71,4 %). Surtout, quand il figure sur la feuille de match, le solde de points est plus positif quand il joue (+ 139) que lorsqu'il est sur le banc (+ 36). L'UBB reste performante sans Tameifuna, mais elle est plus consistante avec sa dureté au combat, résumée dans ces stats : 0,54 ballon gratté par match (6e de l'UBB), 4,39 mêlées gagnées (1er des piliers droits bordelais) et 4,85 percussions en avançant par match (4e).

Sur ce dernier point, Szarzewski raconte : « Quand Ben te fonce dessus, ça fait réfléchir. Et si ça ne fait pas réfléchir, ça use. Parce que la première fois, ta volonté est au paroxysme et tu lui plonges dans les jambes. Mais tu y laisses des plumes pour les fois d'après. » Samedi, grâce à Ben Tameifuna, un treizième titre pourrait être glané par la lignée des colossaux piliers droits venus du Pacifique. « Sushi » peut être fier de ses petits.

 
 


#130 ZACH

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Posté 26 juin 2025 - 18:40

 

Tu peux nous traiter de pleureuse mais tu fais quoi toi (à longueur de journée) sur notre club, et d'autres ici?

On a tous assumé de s'être fait bousculer sur la demie de CE y'a pas eu match du tout, reste que cette année est particulière, y'a eu aussi la mort de la femme de Tekori qui est super important dans le groupe.

 

On gagnera sans doute rien cette année, Roumat et MCF encore annoncés forfait, pendant que LBB prend 3 vitamines et il se remet la tête à l'endroit en 3j (Bru le digne héritier de Noves), y'a des années tout se passe bien des années rien ne va.

 

Je m'attendais pas à gagner tout sur 10 ans, mais vu notre fin de saison dernière, le début de celle là, je pensais pas que ça se finirait comme ça en eau de boudin, aussi rapidement.

Salut cassoulet 

Moi je ne suis pas une pleurnicheuse qui trouve toutes les excuses du monde à son club, qu’il perde ou gagne.

Tu as la sensibilité mal placé car je ne parlais pas des supporters toulousains que j’ai toujours trouvé mesurés et connaisseurs, ce qui change de certains clubs.

Les pleureuses ce sont les dirigeants et entraîneurs toulousains depuis des décennies….

TKT, le déclassement on s’y fait….enfin pas vraiment 


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#131 el landeno

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Posté 26 juin 2025 - 18:44

Dis, comment on fait l'UBB ? Le rugby à Bordeaux, de la fusion à l'émancipation
Né d'une fusion entre le CA Bègles et le Stade Bordelais en 2006, le tout nouveau champion d'Europe, qui visera son premier titre de champion de France samedi au Stade de France face à Toulouse, s'est peu à peu bâti sa propre identité sans renier ses glorieux géniteurs.

 
 

L'Union Bordeaux-Bègles est encore un club jeune, rappelle souvent son entraîneur Yannick Bru. Et c'est sûr que quasiment un siècle le sépare de son adversaire en finale du Top 14, un Stade Toulousain créé en 1907, quand les Girondins ont disputé leur premier match professionnel le 2 septembre 2006, à Béziers (30-12).

 
 

L'UBB a pris le temps de grandir à son rythme, jusqu'à obtenir le premier titre de son histoire, la Coupe des champions, le 24 mai, et de se donner le droit de disputer une deuxième finale nationale, après la désillusion de l'an dernier au Vélodrome (3-59).

2bbc9.jpg
 
Le 2 septembre 2006, l'UBB (en blanc), issu de la fusion du Stade Bordelais et du CA Bègles, dispute le premier match de son histoire, à Béziers (30-12), en Pro D2. (L. Capmas/Icon Sport)

Pour asseoir sa crédibilité dans l'élite ultra-concurrentielle du rugby français, l'UBB a gardé la mémoire du CA Bègles et du Stade Bordelais, dont le rapprochement lui a donné vie, tout en se forgeant sa propre identité.

« La notion "enfant-parents" n'est pas mal, réfléchit Patrick Laporte, premier coach de l'UBB. L'enfant vit sa vie, tout en pensant à ses parents et en gardant ses racines. Là, deux cultures différentes ont fait quelque chose de neuf. » Dont on peut décrypter ici l'ADN.

 
 
 
L'installation à Chaban-Delmas comme bascule

L'UBB a passé le bout de son nez à Chaban-Delmas pour la première fois en octobre 2009, pour un match de Pro D2 contre Agen, quand les Girondins de Laurent Blanc y digéraient leur dernier titre en Ligue 1. Les rugbymen ont apprivoisé l'enceinte pas à pas pour y devenir résidents, en 2015, et y établir la meilleure affluence moyenne au monde pour un club de rugby, 32 846 spectateurs cette saison 2024-2025, avec tous les matches à domicile à guichets fermés.

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Le damier bleu et blanc du CA Bègles et le lion jaune du Stade Bordelais, présents sur le premier écusson du club en 2006. (L'Équipe)

« J'ai compris l'intérêt économique, se souvient l'ancien joueur Matthew Clarkin. Changer de stade, c'était aussi ouvrir le club, faciliter son accès. Symboliquement, c'était important et on a arrêté de se comporter comme un club de Bègles ou de banlieue. C'était magique d'y jouer ! » « Chaban, c'est la bascule, renchérit Patrick Laporte. Là-bas, il n'y avait plus de notion de Bègles ou de Stade Bordelais. Et financièrement, ça faisait passer dans un autre monde. » La billetterie représente ainsi 20 % du budget de l'UBB.

L'héritage bordelo-béglais assimilé

L'écusson de l'UBB les affiche à parts égales : on y retrouve le lion jaune sur fond noir du Stade Bordelais, à côté des damiers bleu et blanc du CA Bègles. En 2006, le premier, en Pro D2, a apporté au second, alors en Fédérale 1 à cause de soucis financiers, son numéro d'affiliation pour redémarrer à l'échelon pro. Il y avait bien une rivalité entre les deux institutions, « le rapprochement n'était pas très naturel », se souvient Patrick Laporte, issu du Stade Bordelais. Mais rien de comparable avec l'antagonisme Bayonne-Biarritz, par exemple.

Si des supporters stadistes ont pu laisser filtrer au début un ressenti « on nous a tout volé », en voyant l'UBB utiliser plutôt les installations béglaises, puisque le CAB était mieux structuré, la nouvelle entité a su fidéliser les deux héritages. D'abord en jouant dans les deux stades, Musard à Bègles et Sainte-Germaine au Bouscat.

Centre trente-six ans d'histoire et neuf titres
Le Stade Bordelais a été créé en 1889, dix ans avant son premier titre de champion de France, en 1899. Il va dominer le début du XXe siècle, ne ratant qu'une seule finale entre 1899 et 1911... date de son 7e et dernier titre (pour cinq défaites) mais aussi de la dernière finale de son histoire jusqu'à la fusion en 2006.
Créé en 1907, le Club Athlétique Bordeaux-Bègles a remporté deux titres de champions, en 1969 et 1991, à chaque fois contre le Stade Toulousain, après une première finale perdue, en 1967 contre Montauban.

Puis, sous l'impulsion de Laurent Marti, en n'oubliant jamais d'honorer la mémoire de l'un comme de l'autre. L'UBB a, à plusieurs reprises, joué avec un maillot collector à damiers bleu et blanc. En 2019, il y a eu aussi un polo vintage jaune et noir pour les 130 ans de la création du Stade Bordelais, dont les joueurs seront invités, dans quelques semaines, à la célébration des 20 ans de la remontée en Pro D2. Mais jamais l'UBB ne revendique les neuf Brennus que cumulent ses deux géniteurs. Parce qu'elle a son propre palmarès à bâtir.

Un président fédérateur

Quand Laurent Marti a pris la présidence de l'UBB en 2007, le jeune club tanguait économiquement, se souvient Patrick Laporte. « Il a fallu qu'il soit très persévérant, lors des matches où il n'y avait pas 1 000 personnes. À un moment, je pense qu'il s'est demandé ce qu'il faisait là. Et puis il a su s'entourer. Il a su surtout être bon. Beaucoup du succès de ce club vient de sa passion pour ce sport, de sa qualité de chef d'entreprise », complimente Guy Accoceberry, ancien joueur et coach de Bègles.

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Laurent Marti au milieu de ses joueurs à l'échauffement sur la pelouse de Bayonne en février. (F. Lancelot/L'Équipe)

L'homme d'affaires (57 ans), à la tête du groupe de textile Toptex, a aussi touché au ballon ovale, il s'investit dans tous les secteurs, revoyant parfois les matches avant ses entraîneurs et engloutissant de la vidéo pour suggérer un recrutement. Arrivé de l'extérieur, il rend la rivalité SBUC-CABBG caduque, sans couper les liens avec les anciens des deux institutions. Il impulse les évolutions majeures sur le stade, le jeu. « Il a construit sans oublier l'histoire, apprécie Laporte. Il a respecté les deux camps. Il est visionnaire. L'Union, c'est Laurent. »

Le jeu, option spectacle

« Laurent Marti avait compris que pour que le club soit viable, outre les résultats, il fallait du spectacle, qui viendrait du jeu produit », se souvient Laporte. Le premier manager à avoir impulsé ça fut Marc Delpoux à partir de 2009.

« C'était ma philosophie, explique le coach de la montée en 2011. Tout le monde a adhéré rapidement... à partir du moment où les résultats étaient là ! L'année où on monte, on perd notre premier match contre Colomiers (15-20). Ce jour-là, la philosophie n'a pas été très bien comprise par le président, normal ! "Marc, on joue trop !" Je l'ai beaucoup entendu, au début. Sa priorité, c'était d'avoir un manager qui le fasse gagner. Il voulait réussir. Même si c'était sans doute aussi sa philosophie de jeu, lui qui est passé au Stade Toulousain dans une catégorie de jeunes. » Ce passage à Toulouse a marqué le président, qui en a fait un de ses modèles. Quitte à le renverser samedi.

 
 

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Posté 26 juin 2025 - 19:51

Je viens de tomber sur objectif brennus, bon heureux d'apprendre que Marchand est le meilleur talon du monde
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Posté 27 juin 2025 - 06:25

Va-t-on changer la formule du championnat et passer du top 1 au top 2 ?

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Posté 27 juin 2025 - 07:01

Bordeaux – Toulouse, le match des villes : « C’est le vrai derby de la Garonne », quelle ville respire le plus le rugby ?
  Lecture 3 min
20250525174634-a14a8935.jpg?v=1750997297La ferveur à Bordeaux au lendemain de la victoire de l’UBB contre Northampton en finale de Champions Cup, le 24 mai dernier. © Crédit photo : Guillaume Bonnaud / SO
Par Nicolas Laplume, à Toulouse - gironde@sudouest.fr
Publié le 27/06/2025 à 6h00.
Mis à jour le 27/06/2025 à 6h08.
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À quelques heures d’une finale de Top 14 entre Bordeaux et Toulouse, la tension monte le long de la Garonne. Dans les rues, les cafés et les bars, la ferveur est palpable. Car au-delà du titre, c’est une rivalité sportive qui s’intensifie, entre deux clubs et deux villes voisines au sommet du rugby français

Ce sont les deux plus grandes villes du Sud-Ouest. 250 kilomètres seulement séparent ces deux grandes métropoles, qui adorent se détester ou se chambrer. À la veille d’une finale de Top 14 au Stade de France entre l’Union Bordeaux-Bègles et le Stade Toulousain, elles se regardent les yeux dans les yeux. Qui de Bordeaux ou de Toulouse ramènera le bouclier de Brennus et deviendra maître de l’ovalie ?

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À l’occasion de la grande finale entre l’UBB et le Stade Toulousain, testez vos connaissances sur ces deux géants du rugby… et bien plus encore. Rugby, gastronomie, patrimoine : saurez-vous démêler le vrai du faux ?

Dans un camp comme dans l’autre, ce n’est pas seulement une question sportive, c’est aussi une question de fierté. Il faut dire qu’avec la montée en puissance de l’UBB ces dernières saisons, la rivalité entre ces deux clubs n’a jamais été aussi prononcée, avec un duel de titans et de joueurs stars qui se répète au sommet du rugby français.

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Archives Valentine Chapuis / AFP
« Toulouse a toujours été une ville de rugby, même si le foot commence à prendre un peu plus de place maintenant »

Dans les rues de Toulouse, quelques jours avant la finale, la ferveur montait doucement, sans outrance. « On est habitué à jouer la finale ici : 23 fois champions de France, 6 titres de champions d’Europe, on a clairement le plus grand palmarès », rappelle Mathias, abonné au stade Ernest-Wallon. Pour autant, ils ne sont jamais lassés. À chaque titre les mêmes images, les mêmes scènes de liesse entre les joueurs et les supporters sur la place du Capitole. Les jours de match, toute la ville est au diapason, se parant de rouge et noir pour soutenir son équipe, comme au Grand Café du Stade. « Toulouse a toujours été une ville de rugby, même si le foot commence à prendre un peu plus de place maintenant », concède Killian, maillot du Toulouse Football Club (TFC) sur les épaules.

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« Bien plus bon enfant qu’au foot »

« À la base, la rivalité sportive entre Bordeaux et Toulouse, c’est surtout au foot, avec le derby de la Garonne. Mais maintenant que les Girondins sont en National 2, c’est fini. Le vrai derby de la Garonne, c’est UBB - Stade Toulousain désormais. Sauf qu’au rugby, c’est bien plus bon enfant qu’au foot, où il y avait presque une haine des supporters toulousains contre les Bordelais », enchaîne-t-il. « La Garonne est viola [en référence aux couleurs du club de foot, NDLR] », aimaient à chanter les Toulousains, pour piquer l’orgueil bordelais. L’inverse était moins vrai, les Girondins se focalisant plutôt sur les rivalités avec Marseille, Nantes ou Lyon, au palmarès plus reluisant, ironisant presque en évoquant la notion de « derby ».

img-2683.jpg?v=1750997297Clément et Léo, deux fans du TFC et du Stade Toulousain, en sortant de la boutique officielle à Toulouse.
N. L. / SO
« Ce match, c’est un peu comme un clasico Real - Barça au rugby. Il y a des joueurs stars des deux côtés »

« Au rugby, on sent tout de même une compétition entre Bordeaux et Toulouse. Surtout cette année, l’UBB est bien plus prise au sérieux depuis son titre de champion d’Europe. Aujourd’hui, Bordeaux est notre plus grand rival. Au moins, ça nous fait de la concurrence », s’amuse Zoé, en sortant de la boutique du Stade Toulousain. « Ce match, c’est un peu comme un clasico Real - Barça au rugby. Il y a des joueurs stars des deux côtés », réagissent Clément et Léo, deux amis fans du TFC et du Stade Toulousain, qui estiment que « Bordeaux devient de plus en plus une ville de rugby ». « Quand on voit l’engouement pour l’UBB là-bas, la ferveur à Chaban-Delmas ou au Matmut, les résultats, je trouve ça bien pour eux… Tant qu’on les gagne ! », ajoute Fanny.

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« On commence à leur faire de la concurrence »

« Ce sont deux villes assez similaires, qui se partagent un même fleuve. La géographie fait qu’elles peuvent être en concurrence au-delà de l’aspect sportif. Pour moi, cette rivalité reste un fantasme collectif, exacerbé par le sport », estime Jean, un retraité, supporter de longue date du Stade Toulousain. Si les plus anciens conservent cet « esprit rugby », où le respect de l’adversaire prime, les plus jeunes rencontrés dans la Ville rose sont bien plus taquins.

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Attablés Chez Tonton, mythique bar de la place Saint-Pierre, à Toulouse, cinq jeunes de 19 ans n’hésitent pas à chambrer leurs rivaux. « Les Bordelais, ce sont des bobos, ils ne viennent pas au stade en tenue de rugby mais en polo avec un petit pull sur les épaules ! Ils essayent d’être comme nous mais Bordeaux, c’est Toulouse en moins bien. Cette rivalité, c’est surtout pour l’hégémonie du Sud-Ouest. Sauf qu’il y a le Sud… Et le vrai Sud. Et puis on n’aime pas Jalibert, car lui, c’est le Bordelais de base », taclent-ils encore.

img-2690.jpg?v=1750997297Au bar Chez Tonton, place Saint-Pierre à Toulouse, ce groupe d’amis joue à fond la rivalité avec Bordeaux.
N. L. / SO

« On est rentré dans leurs têtes », en conclut froidement Damien, fan de l’UBB. À Bordeaux, la ville aussi se prend de passion pour son équipe avant la finale. « Oui, Toulouse reste la plus grande ville du rugby en France, notamment grâce à leur palmarès. Mais on commence à leur faire de la concurrence. On a la meilleure affluence d’Europe au stade, un premier titre de champions d’Europe, on a une revanche à prendre en Top 14, on leur fait peur ! », estime Arnaud, se baladant sur les quais bordelais en portant fièrement un… polo de l’UBB.

 


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Posté 27 juin 2025 - 08:11

"Les Polynésiens en finales de trophée majeur
Johnston champion de France 2006 avec Biarritz, champion de France 2011, 2012 et champion d'Europe 2010 avec Toulouse ; Wihongi champion de France avec Castres en 2013 ; Tameifuna champion de France 2016 avec le Racing et champion d'Europe 2024 avec l'UBB ; Faumuina champion de France 2019, 2021 et champion d'Europe 2020 avec Toulouse ; Atonio champion d'Europe 2012 et 2013 avec La Rochelle."

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