11074 réponses à ce sujet

[Bon Chasseur]

Macalou c'est le même gabarit que Rougerie

 

oui, et autant je respecte Rougerie, je ne l'ai jamais vu mettre des caramels comme Macalou.

 

Je pense que toutes les remarques envers Macalou viennent du fait que le SFP puducu depuis plusieurs années, qu'on ne le voit pas (rarement) à la télé et que donc les gens restent sur une idée approximative, donc biaisée, du joueur. Qui ici peut affirmer (non pas toi Parigot !!!  je demande aux autres) avoir suivi d'assez près le SFP sur les 4-5 dernières années ? On voit largement plus les Toulouse, Toulon, Racing et La Rochelle par ex. (et l'ASM bien entendu).

[Alex chocolatines]

oui, et autant je respecte Rougerie, je ne l'ai jamais vu mettre des caramels comme Macalou.

 

Je pense que toutes les remarques envers Macalou viennent du fait que le SFP puducu depuis plusieurs années, qu'on ne le voit pas (rarement) à la télé et que donc les gens restent sur une idée approximative, donc biaisée, du joueur. Qui ici peut affirmer (non pas toi Parigot !!!  je demande aux autres) avoir suivi d'assez près le SFP sur les 4-5 dernières années ? On voit largement plus les Toulouse, Toulon, Racing et La Rochelle par ex. (et l'ASM bien entendu).

Bin dernièrement j'ai surtout vu une belle Macalade dans l'en but contre le CAB  Juste avant la tournée, ça marque des points chez Galthie, sans aucun doute 

[grospaquet33]

Bin dernièrement j'ai surtout vu une belle Macalade dans l'en but contre le CAB  Juste avant la tournée, ça marque des points chez Galthie, sans aucun doute 

Galthié n’a pas la mémoire courte, lui monsieur 

[Lourugby]

oui, et autant je respecte Rougerie, je ne l'ai jamais vu mettre des caramels comme Macalou.

 

Je pense que toutes les remarques envers Macalou viennent du fait que le SFP puducu depuis plusieurs années, qu'on ne le voit pas (rarement) à la télé et que donc les gens restent sur une idée approximative, donc biaisée, du joueur. Qui ici peut affirmer (non pas toi Parigot !!!  je demande aux autres) avoir suivi d'assez près le SFP sur les 4-5 dernières années ? On voit largement plus les Toulouse, Toulon, Racing et La Rochelle par ex. (et l'ASM bien entendu).

 

Si je puis me permettre, je pense que tu surestimes un peu ce joueur.

 

Cela fait maintenant plusieurs années que tu vantes ses qualités par monts et par vaux, en ayant régulièrement affiché ta préférence vis à vis d'autres troisièmes lignes sélectionnés par Galthié. Je peux d'ailleurs comprendre ce ressenti car Macalou réalise souvent d'excellentes prestations en Top 14 où il a régulièrement porté un Stade Français vacillant à bout de bras.

 

Cependant, force est de constater qu'il a été plus d'une fois appelé au sein du groupe France et n'a été que peu sélectionné sur la feuille de match. Et quand ce fus le cas, on ne peut pas dire que ses prestations sous le maillot bleu furent particulièrement transcendantes. Pourtant, dans le même intervalle de temps, plusieurs troisièmes lignes comme Cretin, Jelonch, Woki aujourd'hui positionné en deuxième ligne... se sont plus souvent imposés en bleu grâce à de solides performances.

 

Donc même si Macalou est un joueur spectaculaire, assez complet et souvent brillant en Top 14, peut-être faut-il nuancer quelque peu ses performances au plus haut-niveau. Ou en tout cas sa capacité à s'intégrer dans le schéma souhaité par Galthié.

[el landeno]

Danty-Fickou, une paire au centre de l'histoire des Bleus La paire formée par Jonathan Danty et Gaël Fickou chez les Bleus est née en Afrique du Sud en 2012. Dix ans plus tard, les deux internationaux reviennent sur leur histoire commune.

Jonathan Danty et Gaël Fickou fêtent leurs noces d'étain en cet automne. L'étain, « un matériau métallique malléable, mais solide », selon sa définition, symbolise parfaitement le duo, indéboulonnable du centre de l'attaque des Bleus depuis un an. Les deux internationaux racontent le lien qui les unit et ne s'est jamais distendu malgré deux trajectoires bien différentes.

 

 

 

En Bref Danty

30 ans
Club : La Rochelle.
1,81 m, 110 kg.
Poste : Centre.
16 sélections.
2016 : il honore sa première sélection chez les Bleus, contre l'Italie (23-21). Il devra attendre le 28 novembre 2020 et un autre match face à l'Italie pour inscrire son premier essai en équipe de France (36-5).

En Bref Fickou

28 ans
Club : Racing 92.
1,90 m, 99 kg.
Poste : Centre.
72 sélections.
2013 : le 16 mars, il dispute son premier match avec le quinze de France face à l'Écosse (23-16). Il marque son premier essai dès sa quatrième cape, face à l'Angleterre, dans le Tournoi, le 1er février 2014 (26-24).

Premiers pas chez les Bleuets : « Gaël était un ovni »

 

 

Leur première union sous le maillot de l'équipe de France date de 2012. Le 8 juin, à l'occasion d'un France-Écosse comptant pour la Coupe du monde des moins de 20 ans disputée en Afrique du Sud. Une première association réussie sous le maillot des Bleuets avec à la clé une victoire 30-29.

lire aussiBleus : Danty et Fickou titulaires contre l'Afrique du Sud

Les deux garçons n'étaient pourtant pas destinés à faire la paire. Si Jonathan Danty, né en 1992, suit un cursus classique, la trajectoire de Gaël Fickou, né en 1994, est beaucoup plus fulgurante. Le centre de Toulon, qui vient alors de s'engager en faveur du Stade Toulousain à tout juste 18 ans, profite de la blessure de Florian Vialelle pour embarquer dans l'aventure tricolore. « Gaël était un ovni, se remémore Jonathan Danty. Il était surclassé de deux ans ! Du jamais vu ! Et malgré ça, il était au-dessus de beaucoup de joueurs de notre génération. Il avait quelque chose en plus. Techniquement, physiquement, il était au-dessus. »

S'il ne dispute pas le premier match face à l'Argentine (défaite 15-18), Gaël Fickou participera au reste de la compétition, associé à Jonathan Danty avec un bilan de trois victoires et une défaite. La France se classera finalement cinquième. « On avait beaucoup entendu parler de Gaël, poursuit Danty, qui venait de débuter sa carrière au Stade Français chez les pros en 2011. Quand il a débarqué avec nous, il nous faisait rire avec sa crête sur la tête. Mais on a vite compris que c'était un surdoué. Il était plutôt réservé à l'époque. Mais sur le terrain, il était très à l'aise grâce à son insouciance. Cette Coupe du monde a lancé sa carrière. »

Six ans de disette et un imbroglio : « Jonathan était un peu énervé »

Gaël Fickou connaîtra sa première sélection en équipe de France, chez les grands, moins d'un an plus tard, le 16 mars 2013, face à l'Écosse, au Stade de France (victoire 23-16), dix jours avant de fêter ses 19 ans. Il entrera à la 74e minute de jeu à la place de Mathieu Bastareaud, sous le mandat de Philippe Saint-André. Jonathan Danty, lui, devra patienter trois ans de plus, à l'âge de 23 ans. C'est Guy Novès, pour sa première comme sélectionneur, qui le lance face à l'Italie pour l'ouverture du Tournoi des Six Nations, le 6 février 2016. Danty est associé à... Fickou. Les Bleus s'imposent difficilement 23-21.

 

Jonathan Danty devant Gaël Fickou en 2018 alors qu'ils évoluaient ensemble sous le maillot du Stade Français (à gauche). (F. Faugère/L'Équipe)

Les retrouvailles sont de courte durée. Après deux bouts de match face au pays de Galles en février 2016 puis l'Argentine en juin de la même année, le duo devra patienter près de six ans pour revivre quelques minutes communes sous le maillot frappé du coq, face à l'Argentine puis la Géorgie à l'automne 2021, sous l'ère Fabien Galthié. Entre-temps, les deux hommes joueront ensemble sous les couleurs du Stade Français (2018 à 2021). Mais la paire Danty-Fickou ne sera titularisée qu'à quinze reprises, dont dix fois la première année.

lire aussiLes dessous du « transfert » anticipé de Gaël Fickou au Racing 92

La connexion entre les deux hommes aurait pu se couper définitivement à la suite du départ, avant même la fin de saison, de Fickou au Racing 92, l'ennemi juré... Un transfert rocambolesque, peu du goût de Jonathan Danty à l'époque. « Sur le coup, c'était un moment difficile, je lui en voulais et je n'ai pas hésité à lui dire, se remémore l'actuel joueur du Stade Rochelais. On était un groupe de potes et je n'avais pas imaginé son départ. Un jour, il m'a expliqué sa version. Finalement, je n'ai pas été déçu par Gaël, mais par le club (qu'il quittera lui aussi quelques mois plus tard, à l'été 2021). J'avais besoin d'une explication. »

« Il était un peu énervé, se marre Gaël Fickou. Il pensait que j'avais abandonné le club, les joueurs. Quand il a compris que je n'y étais pour rien (le Stade Français a justifié son départ en raison du salary cap), il s'est excusé. » De l'histoire ancienne, oubliée.

Un Grand Chelem comme socle : « Il y a peu de joueurs comme Jonathan »

C'est finalement face à la Nouvelle-Zélande, au Stade de France, le 20 novembre 2021, que la paire Danty-Fickou est de nouveau titularisée avec le quinze de France par Fabien Galthié. Un match référence pour les Bleus qui l'emportent 40-25. Depuis, le sélectionneur a maintenu sa confiance aux deux hommes. Ils ont débuté quatre des cinq matches du Grand Chelem 2022 (Danty était blessé à la cheville face à l'Irlande). Puis les deux étaient au repos pour la tournée au Japon cet été. C'est fort logiquement que Danty et Fickou ont attaqué le triptyque de novembre face à l'Australie (30-29).

 

Ci-dessous, Danty et Fickou s'opposent à Rieko Ioane lors du succès des Bleus face à la Nouvelle-Zélande (40-25) le 20 novembre 2021 au Stade de France. (P. Lahalle/L'Équipe)

D'autant que la rechute d'Arthur Vincent (genou) et l'arrêt de carrière de Virimi Vakatawa (problème cardiaque) ne font que renforcer leur statut. « C'est surtout Gaël qui a un statut, pose Danty. Peu importe le joueur avec lequel il est associé, il a toujours le même rendement. Il peut jouer 12 ou 13 avec le même niveau de performance. Il régule la ligne de trois-quarts des Bleus par son expérience et ses qualités. C'est facile de jouer avec lui. En plus, il est très régulier et passe très rarement voire jamais à côté d'un match. »

Gaël Fickou est tout aussi élogieux à l'égard de son compère : « Physiquement, c'est un titan. Il y a peu de joueurs comme lui. Il est fort physiquement et bon techniquement. Un peu moins que moi quand même (il se marre). Il a pris conscience qu'il savait tout faire. Plus jeune, on l'avait formaté dans un style particulier. Il était considéré comme un petit Bastareaud. Mais en réalité, il était très complet. Il a un très bon jeu au pied. Il a franchi un cap. Depuis qu'il est titulaire en bleu, il a montré qu'il avait sa place. »

Objectif Coupe du monde 2023 : « Gaël prend déjà une place ! »

En dehors du terrain, les deux hommes gardent une certaine proximité. « On ne s'écrit pas tous les jours comme des amis, explique Gaël Fickou. Mais dès qu'on se voit, on passe du bon temps. Lors des rassemblements, nous sommes souvent ensemble. Je l'apprécie. Humainement, c'est un super mec. Il a toujours le sourire, il a de l'humour, il est bienveillant et toujours à la cool. »« Malgré le temps, l'éloignement, la relation perdure, poursuit Jonathan Danty. On s'envoie quelques messages, mais plus sur des choses hors rugby. »

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Leur nombre de sélections communes en équipe de France, chez les A. La première date du 6 février 2016, lors d'un succès au Stade de France face à l'Italie (23-21).
Le duo n'a perdu qu'une seule fois au cours de ces dix sélections. C'était au pays de Galles, le 26 février 2016. Et encore, ils n'avaient évolué ensemble que quatorze minutes, Gaël Fickou remplaçant Maxime Mermoz à la 66e.

Les deux hommes ont désormais un objectif commun : la Coupe du monde 2023 (du 8 septembre au 28 octobre). Sauf blessure, Gaël Fickou, lieutenant en chef du capitaine Antoine Dupont, mais aussi capitaine de défense, sera de l'aventure. Jonathan Danty a lui aussi de grandes chances d'être retenu pour l'événement planétaire, même si Yoram Moefana (Bordeaux-Bègles) ou Pierre-Louis Barassi (Toulouse) sont dans la course. « La Coupe du monde, j'y pense, mais Gaël prend déjà une place, se marre Danty. Avant de penser à la concurrence, je dois d'abord penser à mes performances. Pour être légitime, il faut être bon sur le terrain. »

[Bon Chasseur]

Cela fait maintenant plusieurs années que tu vantes ses qualités par monts et par vaux,

rien que pour cette ligne, je te mets un like.

 

Euh ouais Macalou, ça se traduit pas forcément au niveau int'l. On est d'accord. Ce qu'on voit en champio, qu'on imagine au niveau int'l, ne se produit finalement pas. Après on ne lui donne à chaque fois que des bribes, des sélections isolées. C'est pas non plus idéal pour dvper un joueur au très haut niveau qd mm. Ils lui auraient donné un 6N (complet), et puis un peu de suivi ensuite, retour en bleu pour les Tests de Nov ils auraient sans doute poli un très joli diamant de cet investissement, mais c'était les Cros etc qu'ils ont pris. C'est comme ça. Ca a ses raisons, c'est défendable, contestable, tout ça... mais c'est factuellement ce qui s'est passé. Trop tard là.

[Lourugby]

rien que pour cette ligne, je te mets un like.

 

Haha, je me suis inspiré de ma propre personne pour l'écrire car j'ai apparemment le même souci avec Malcolm Marx selon Buckaroo

 

Pour en revenir à Macalou, il a peut-être également des difficultés à s'intégrer dans le schéma de Galthié, qui affectionne des cadres extrêmement précis. Or, pour un joueur aussi atypique que Macalou, cela doit être plus difficile que pour des joueurs plus traditionnels comme Jelonch, Cros ou Cretin. Ce qui n'enlève rien au fait qu'il rayonne en Top 14 où il m'a souvent impressionné de par sa capacité à exceller en touche et au placage, gratter, perforer et se maintenir au soutien.

 

Mais force est de constater que la fameuse triplette de Massy (Camara, Macalou et Cancoriet), n'a que peu performé au niveau international alors qu'ils étaient annoncés comme de véritables pépites, y compris selon les standards des jeunes pros, par de nombreux observateurs.

[Bon Chasseur]

J'ai le même avis alors que toi pour Marx à priori.

Ben, Cancoriet (dsl l'ASM !) je pense que c'est le fameux bel athlète, comme dans tous les sports, qui n'est pas forcément bon joueur. On le voit au basket, au foot... ils ont le corps, les qualités athlétiques, la forme physique... mais c'est un peu de piètres joueurs. Camara je pense qu'on l'a trop vite écarté. Ce n'est pas forcément dû au joueur, des fois il y a un changement de staff, des joueurs associés au staff et à l'époque précédents, d'autres joueurs arrivent et sont satisfaisants, et hop c'est aussitôt terminé pour le premier.

 

Je respecte bcp le staff Galthié mais je ne sais pas si c'est forcément le bon choix les Cros etc en 3èL. C'est régulier, c'est propre. OK. Mais je pense qu'il y a un grand potentiel athlétique à ce poste en France qui reste inutilisé. Tolofua, Macalou, Joseph, entre autres. Une chance rare, qu'ont peu de nations.

[Le Marseillais]

Au fait, il y a des cybers samedi à Marseille ? 

[Oscar]

Macalou à fait une excellente rentrée contre l'argentine. Il a également fait un bon match avec les Barbarians.
A mes yeux il est vraiment judicieux de le faire entrer en fin de match!

[auvergnat34]

Au fait, il y a des cybers samedi à Marseille ? 

Jy serai Monsieur

[el landeno]

Yannick Bru avant France-Afrique du Sud : « Rien ne s'oppose aux Springboks » Membre du staff des Sharks de Durban depuis l'été dernier, l'ancien manager de Bayonne raconte la toute-puissance d'une sélection sud-africaine qui fixe en partie les orientations sportives des provinces du pays.

Après quatorze ans passés à entraîner en France, du Stade Toulousain (coach des avants) à Bayonne (manager), en passant par l'équipe de France (entraîneur des avants), Yannick Bru avait envie de vivre « un truc » à l'étranger. Quand son pote Eduard Coetzee, le président des Sharks, lui a proposé de rejoindre la franchise sud-africaine de Durban l'été dernier, il n'a donc pas hésité longtemps. « Je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferai jamais. »

 

 

 

lire aussiDanty titulaire contre l'Afrique du Sud

À 49 ans, Bru s'occupe depuis quelques mois du secteur des collisions, ce que les Anglo-Saxons appellent attacking breakdown et defending breakdown, et de l'analyse des futurs adversaires, parmi lesquels l'UBB et les Harlequins, que les Sharks affronteront bientôt en Coupe... d'Europe. « Ça me permet de découvrir un rugby qui m'a toujours plu et qui est champion du monde ». Avant le duel excitant entre les Bleus et les Springboks, qu'il suivra en direct du Vélodrome, il a accepté de nous raconter ce rugby sud-africain qu'il vit désormais de l'intérieur.

Des méthodes différentes

 

 

 

« Ils négligent pas mal le confort »

 

 

 

 

« Les Sud-Africains ont une approche assez brutale de la performance. Sur les charges d'entraînement, le bien-être des joueurs, l'intensité des séances, ils sont beaucoup moins délicats que nous. Ils sont dans une approche où ils négligent pas mal le confort. Chez eux, le rugby est un sport de durs. Je ne vais pas vous dire que c'est marche ou crève, mais on n'en est pas loin parfois (rires). En même temps, ils sont capables d'aller très, très loin dans le détail, y compris dans celui de choses simples. Ils travaillent aussi très dur dans la semaine parce que le rugby est vraiment une affaire très sérieuse dans ce pays. En revanche, le match est une fête, un moment de plaisir. Tu n'as donc pas besoin de mobiliser les joueurs sur des valeurs guerrières auxquelles on fait parfois appel en France.

lire aussiDanty-Fickou, une paire au centre de l'histoire des Bleus

Après, ce qui te saute au visage, c'est la multiplicité des cultures qui se rencontrent dans une équipe. Rien qu'aux Sharks, on a trois ou quatre ethnies qui cohabitent : les Xhosas, les Zoulous, les Afrikaans, les Sud-Africains d'éducation britannique... C'est rigolo de voir comme ils sont joyeux et contents de se retrouver. C'est pareil chez les Springboks, qui sont l'expression de l'unité de la nation. Assister à un de leur match dans un bar du pays, ça frappe. C'est comme assister à la finale de la Coupe du monde de foot chez nous. »

Jeu au pied et jeu d'occupation

 

« On est souvent obligés d'aller au plus simple »

 

 

 

 

« Quel que soit leur projet de jeu, les provinces sud-africaines ont quand même une forte attirance pour le kicking game et le territory. L'occupation du terrain adverse et le jeu au pied sont des piliers majeurs de leur rugby. Chez nous, aux Sharks, c'est très, très présent. Et ça l'est évidemment beaucoup aussi chez les Springboks qui, d'une certaine manière, fixent la direction sportive des franchises du pays. Nos internationaux, par exemple, sont très marqués Springboks. Normal, puisqu'ils passent quasiment six mois de l'année avec leur équipe nationale. Du coup, quand ils reviennent en club, on est souvent obligés d'aller au plus simple avec eux et d'emprunter beaucoup au style de leur sélection. Là-bas, ce sujet-là n'est d'ailleurs pas tabou. Les joueurs peuvent revenir en club et dire : "Nous, avec les Springboks, on fait comme ça et on veut faire pareil ici." Les Springboks, c'est l'étape suprême. Rien ne s'oppose à eux. Aux Sharks, on en a onze, dont quatre seront titulaires face aux Bleus samedi (Nche, Mbonambi, Etzebeth, Kolisi). »

Le choc face aux bleus

 

« Un match qui va faire des étincelles »

 

 

 

 

« Incontestablement, c'est un match spécial. L'équipe de France fait le buzz depuis quelque temps, elle a gagné le Tournoi des Six Nations, a fait le Grand Chelem, certains de ses joueurs commencent à être mondialement connus.... Il y a une excitation autour de ça, c'est certain. En plus, les Sud-Africains aiment la France et sa culture. Ça ne sera donc pas la même approche que quand ils jouent l'Angleterre, où il y a vraiment de la colère. Là, ils ont juste envie de se mesurer à ce grand quinze de France. En plus, ils ont perdu en Irlande (19-16), avec des choix très discutés sur le poste de numéro 10 ou sur celui du buteur. J'ai hâte de voir ce qui va se passer contre les Bleus. J'ai vu qu'ils avaient choisi Cheslin Kolbe comme buteur. C'est un pari périlleux parce que c'est un match qui va faire des étincelles, avec des stratégies de jeu très similaires. Ça va se jouer à peu de choses. Les buteurs auront donc un rôle essentiel à jouer. »

Des duels XXL à tous les étages

 

« Le match se jouera sur la maîtrise de quelques gestes techniques »

 

 

 

 

« Sur la forme et la dynamique du moment, sur l'avantage du terrain, on s'attend à ce que la France gagne. Mais ce sont deux équipes qui se ressemblent énormément. Le jeu au pied est très important des deux côtés. Elles ont chacune un pack très puissant et une défense qui leur donne de grosses opportunités d'attaque. Toutes les deux cherchent aussi à provoquer l'erreur de l'adversaire. La météo aura un rôle important à jouer. S'il y a de l'humidité, ça sera une partie d'échecs, une guerre de tranchées terrible. Nerveusement et physiquement, il faudra être costaud. Le match se jouera sur la maîtrise de quelques gestes techniques, comme des duels aériens ou du jeu de pression au pied.

Franchement, j'ai hâte de voir cet affrontement, parce qu'avec Mbomanbi vs Marchand, Malherbe vs Baille, Kolisi- Wiese-du Toit vs Ollivon-Alldritt-Jelonch, De Klerk vs Dupont, De Allende vs Fickou, il y aura des duels au sommet mondial à chaque position. Ce n'est pas innocent que les Springboks titularisent Faf De Klerk plutôt que Jaden Hendrikse, qui est pourtant le 9 qui fait l'unanimité en ce moment. C'est évidemment pour mieux contrer Dupont. Ils préfèrent lui mettre un rottweiler dans les pattes. »

 

 

[RCV06]

 

Aller un petit coup de nostalgie pour les vioques, on fera jamais mieux !!

[Alex chocolatines]

 

 

Allez un petit coup de nostalgie pour les vioques, on fera jamais mieux !!

Le cercle des poètes disparus 

[Boulard]

J'ai le même avis alors que toi pour Marx à priori.
Ben, Cancoriet (dsl l'ASM !) je pense que c'est le fameux bel athlète, comme dans tous les sports, qui n'est pas forcément bon joueur. On le voit au basket, au foot... ils ont le corps, les qualités athlétiques, la forme physique... mais c'est un peu de piètres joueurs. Camara je pense qu'on l'a trop vite écarté. Ce n'est pas forcément dû au joueur, des fois il y a un changement de staff, des joueurs associés au staff et à l'époque précédents, d'autres joueurs arrivent et sont satisfaisants, et hop c'est aussitôt terminé pour le premier.
 
Je respecte bcp le staff Galthié mais je ne sais pas si c'est forcément le bon choix les Cros etc en 3èL. C'est régulier, c'est propre. OK. Mais je pense qu'il y a un grand potentiel athlétique à ce poste en France qui reste inutilisé. Tolofua, Macalou, Joseph, entre autres. Une chance rare, qu'ont peu de nations.

Cancoriet piètre joueur... des fois, on lit de ces trucs sur le forum (ou plutôt, on écrit de ces trucs depuis son canapé)