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L'ASM vu par Jean-Paul Pelloux.

C'est au tour de l'ex deuxième ligne Jean-Paul Pelloux, joueur de 1986 à 1990 de participer a notre rubrique.

-> Quel regard portez-vous sur le centenaire de l'ASM ?

- Au fait j’habite loin, j’habite Le Creusot donc je suis un peu éloigné des informations. Mais je suis au courant du centenaire par le biais de l’amicale des anciens à laquelle je participe au moins 1 à 2 fois par an. J'en ai entendu parler lors de notre déjeuner annuel  et lors d’une autre journée autour du match contre Bayonne, depuis je n’ai pas de nouvelles.

L’ASM est un club historique qui vient rejoindre le club des centenaires, la pérennité est assurée. J’en connais un autre, qui est plus que centenaire, c’est celui du Creusot, dans lequel j'ai joué en quittant l'ASM. Il a quelques années de plus.

-Comment avez-vous vécu la victoire du bouclier de Brennus ?

C'est un moment historique, c'est un mélange d'émotions, de fierté, de respect. Moi je l'ai vécu comme la consécration, c'était un grand moment. J'étais là en plus, j'ai eu la chance de pouvoir monter pour voir le match, c'était fantastique. C'est tellement porteur pour toute la région, les supporters, tous les amis du rugby, les nombreux amis du rugby que j'ai en Auvergne. Je l’ai très bien vécu. Je ne suis pas descendu jusqu'a Clermont-Ferrand, pourtant j'avais très envie de le faire, mais malheureusement je n'ai pas pu car j'avais des obligations professionnelles, mais cela a été un grand moment de ma vie.

-> Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ASM ?

J'ai passé 4 belles années. J'arrivais de Nice, j'en garde un grand souvenir, d'abord d'un stade fabuleux, d'un très très beau stade avec ses tribunes en bois a l'époque, où les supporters déchainés tapaient des pieds, tapaient sur les panneaux, ils étaient toujours là pour nous encourager, pour nous aider. J'en garde le souvenir d’un public de connaisseurs, avec lesquels j'ai apprécié d'échanger.

Le  groupe a évolué au fil des 4 saisons que j’ai passées à l’ASM, un groupe de copains. On ne peut pas dire qu'il y avait des individualités extraordinaires mais le collectif était bon et ça marchait pas mal. Ce furent de  très très belles années,

A coté de ça j'ai eu une année de merde, je ne sais plus, ça devait être en 87 quand je me suis blessé  au tendon d'Achille, et j’ai joué une saison blessé. Après j'ai été opéré ça ne s’est pas très bien passé. J'ai eu un trou et je ne pouvais pas jouer.

J’ai passé des belles années.  J'avoue que c'est une ville, c’est  une région,  c'est un pays où je reviens volontiers. Je monte souvent dans la campagne du coté de Besse et Super-Besse où j’ai de nombreux amis.  Je viens aussi volontiers au stade voir mes anciens coéquipiers et voir l'équipe jouer.  Je prends beaucoup de plaisir à venir à Clermont-Ferrand.

-> Vos meilleurs souvenirs ?

C'est l'amitié que j'ai pu tisser avec les uns et les autres, je revois quand même pas mal d'anciens et les meilleurs moments c'est le partage qu'on a pu avoir, c'est l'amicale des joueurs  qu'on avait créée à l'époque. C’était quelque chose d'extraordinaire. Notamment avec le fameux emblème qui était un petit goret.

Le petit goret, il a une histoire, c'était le surnom de Ph. Saint-André, et on l’avait pris comme emblème pour l'amicale des joueurs.

Un des grands moments c’est d’avoir pu fédérer les joueurs et les amis des joueurs comme on a su le faire, ça reste un grand souvenir pour moi.

Je passe sur les matchs, on a fait des matchs sensationnels, des matchs d'hommes comme contre Bègles par exemple, ou des matchs inoubliables pour ceux qui ont pu jouer contre les Blacks ou les Australiens, 2 matchs internationaux a Clermont c'était extraordinaire.

J’ai trouvé que c'était un club déjà très professionnel, avec une bonne gestion des individus, avec des moyens. Un grand moment dans ma vie  en tous les cas.

-> Les moins bons ?

Ma blessure  qui m'a éloigné des terrains et qui m'a fait souffrir pendant un moment.

Après quelque chose qui est un peu difficile, c'est le froid de l'hiver, il ne faut pas oublier qu'il fait très froid en Auvergne et  j'ai été très surpris par les hivers de 86 et 87, quand on s'entrainait par – 10, -11°C, les pieds dans la neige.

Il y a des moments où c'était abominable pour le petit gars du sud que je suis.

- Quel est le plus gros changement à l'ASM par rapport à votre période ?

Quand j’étais joueur, on était sérieux sans se prendre au sérieux, on s'entrainait 3 ou 4 fois par semaine, on était amateur. Aujourd'hui le grand changement c'est un stade qui a doublé sa capacité, c'est une organisation autour des joueurs qui est une vraie usine en fait, avec le manager et les entraineurs etc. Je ne sais pas combien de personnes font partie de l’encadrement.

En fait ce sont les moyens qui ont été donnés, ainsi que la dimension qu'a pris l'ASM avec l'ouverture sur les entreprises voulue par les dirigeants. Ça c'est un vrai changement pour moi.

- Un pronostic avec la Coupe du Monde ?

Pour l'équipe de France, on ose espérer que la deuxième place est acquise, ça sera peut-être un peu compliqué en 1/4 de finale.  On risque de retrouver des équipes qu'on connaît bien, les Anglais, ou les Argentins qui sont vieillissants.

Les anglais, ma foi, on peut passer et on peut se retrouver en demie.

Après en demie c'est plus compliqué, sachant que les Blacks et les Australiens sont quand même les deux favoris. Mais il y a un truc qui me laisse un peu sceptique, c'est l'Afrique du Sud qui, je pense, ne nous a pas montré son vrai visage.

Je dirais les Blacks chez  eux, outsiders : Australie et Afrique du Sud.

Merci Jean-Paul

Logo de l'Amicale des joueurs

Pour ceux qui ne connaissent pas le logo dont parle Jean-Paul dans l'interview, le voici:

Logo représentant un goret, qui était le surnom de Philippe Saint-André à cette époque.

Merci Jean-Paul.

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publié le mardi 06 septembre 2011 à 08h24 par vulcain

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