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L'ASM vu par Jérôme Bory

C'est maintenant Jérôme Bory qui répond à nos questions.

-> Que vous inspire le centenaire de l'ASM ?
Ça  m’inspire qu’il n’y a pas beaucoup de club qui ont cent ans, l'ASM est un grand club qui a su évoluer au cours du temps.
C’est une fête, pour  tous ceux qui sont actuellement licenciés à l’ASM. Il faut qu’ils se rendent compte que le club a une histoire qui dure depuis un siècle et que c’est vraiment important.

-> Comment avez-vous vécu la victoire du bouclier de Brennus ?
J’étais présent au Stade de France car je suis éducateur à l’école de rugby de l’ASM, on avait fait un tournoi a Gif-sur-Yvette, dans  la région parisienne, qu’on avait remporté. J’étais donc déjà très fier de mon équipe, ensuite on avait pris le RER pour aller directement au stade de France et rebelote l’ASM gagne ! On était vraiment très content, les jeunes moins de 13 ans surtout qui étaient avec nous, ils étaient vraiment heureux.
J’étais très content mais encore plus parce que  mon équipe de moins de 13 avait gagné aussi ce jour là. C’était une grosse, grosse journée.

-> Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ASM ?
En fait l’ASM c’est ma 2éme famille, j’ai tellement de souvenirs, j’ai tellement vécu de choses positives.  L’ASM m’a apporté tellement que jamais je pourrai la remercier suffisamment je pense. Déjà,  j’ai rencontré ma femme à l’ASM, j’y ai aussi rencontré des personnes de valeur qui m’ont beaucoup aidé. Elles n'exerçaient pas dans le domaine sportif, mais plus dans l’administratif, plus dans l’humain, on va dire. J’ai le souvenir de grandes discussions avec ces personnes-là.
Après d’un point de vue sportif, j’ai eu la chance, même si  ce n’était pas l’équipe première, de disputer 4 finales. Une en 99 avec l’élite B qu’on avait perdue malheureusement, une en 2001 avec les Espoirs moins de 23 ans qu’on avait remportée. C’est un grand, très  grand souvenir parce qu'on était vraiment une bande de copains, en plus beaucoup de ces joueurs par la suite ont joué au plus haut niveau.  Cette année-là, en, 1999,  j’ai aussi eu la chance de disputer la finale de la Coupe de la Ligue qu’on a remportée et 2 ans plus tard, à Maurs,  j’ai disputé la finale perdue contre Toulouse en moins de 23 ans.
Voila d’un point de vue sportif j’ai eu quand même eu la chance de vivre de grands moments : 4 finales, dont 2 remportées. Malheureusement on aurait bien en remporter quatre. J'ai vécu de grandes joies sportives, de grands moments quand même, et le fait d’avoir joué quelques matchs avec l’équipe première, ça a été un bonheur.

-> Vos meilleurs souvenirs ?
J’ai vécu un grand moment lorsqu’on avait gagné la 1/2 finale de la Coupe de la Ligue qui s'était disputée au Michelin. Le public était derrière nous, c’était vraiment très grand.
La finale remportée avec les moins de 23 en 2001 ainsi que la finale de la Coupe de la Ligue.
Et aussi mon 1er match joué sur le stade Marcel-Michelin.

-> Les moins bons ?
Quand je me suis pété le genou en 1996, c’était mes  premiers matchs avec l’équipe première. J’avais joué des morceaux de matchs, le premier c’était contre Colomiers et c’était la dernière de Philippe Marocco au Michelin. Après on a enchaine avec Biarritz, premier match de phase finale, j’étais rentré en fin de match, après on a joué contre Narbonne en 8éme de finale, on avait perdu après prolongations, j’étais rentré pendant les prolongations et après j’ai vécu mon premier match titulaire contre Perpignan. J’étais à l’arrière et j’avais marqué ce jour-là. Le deuxième match titulaire je jouais contre Périgueux, c'est le pire souvenir on va dire : au tout début du match deux joueurs me plaquent, un en haut, un en bas et j’ai eu la rupture du ligament croisé antérieur. Voila mon plus mauvais souvenir.
Je me rappelle  ce match-là, j'ai eu une douleur aigüe pendant 5 minutes et on avait une pénalité pour nous car les joueurs étaient hors jeu. En me replaçant je regarde derrière moi  et là j’ai senti que le genou partait dans tous les sens, j’ai demandé le changement. Dans les vestiaires cela a été un moment très difficile parce qu'Hubert Vidalin m’a dit « je crois que tu as compris ». J’ai dit « oui, je crois que j’ai compris » et j’ai éclaté en sanglots. C’était  un grand moment de solitude, de frustration.
J’aurais aimé continuer l’aventure au-delà de ces premiers matchs.

-> Quel est le joueur de l'ASM qui vous a le plus impressionné ?
(Après  une longue hésitation), je dirais Tony Marsh. Ça avait l’air facile avec lui, rarement il cherchait l’affrontement physique, il gagnait ses duels en évitant ses vis-à-vis.
Je me rappelle qu'il avait fait un cadrage débordement de vraiment très loin du défenseur qui était en face de lui, jamais je n’aurais pensais qu’il serait passé et en fait il était passé tout seul.
Il m’avait impressionné ce jour la.

-> Quel est votre meilleur souvenir de 3éme mi-temps avec l'ASM ?
Je dirai simplement la finale qu’on a gagné avec les moins de 23 ans en 2001.

Merci Jérôme.

Les autres interviews.

publié le mardi 04 octobre 2011 à 08h25 par vulcain

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