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L’ASM vu par Dominique Gaby

C'est maintenant au tour de Dominique Gaby, deuxième ligne des années 80 de témoigner.

->  Que vous inspire le centenaire de l'ASM ?
Ça me fait penser a tous ceux qui ont porté le maillot avant moi, j’ai à l’esprit les images des gens qui ont démarré la section rugby et pas seulement le rugby, mais l’ensemble du club omnisports.

Ça prouve que ce club a beaucoup de stabilité, grâce à Michelin au départ, et puis grâce à tous les gens qui œuvrent dans ce club maintenant, puisque Michelin n’est plus le seul partenaire aujourd’hui mais  d’autres entreprises se sont jointes à la manufacture  pour pérenniser le club, pour qu’il soit toujours à la place à laquelle on l’a connu.

-> Comment avez-vous vécu la victoire du bouclier de Brennus ?
Comme un grand soulagement et aussi avec bonheur et retenue (…), c’était un aboutissement.  J’ai pensé  à tous ceux qui n’avaient pas eu le Bouclier et tous ceux  qui auraient mérité l’avoir et à tous ceux qui ne l’on n’a pas vu dans les bras des Montferrandais ce jour-là.

-> Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ASM ?
Je suis un cas à part, avec mon frère, parce que nous n’avons porté que ce maillot, on n’a jamais joués ailleurs avant et on a jamais joué après. Nous sommes donc de purs Montferrandais. On en garde évidement un excellent souvenir, qui perdure puisque personnellement j’ai toujours des abonnements au stade. Je continue d’y aller, je suis toujours l’équipe. Par ailleurs, je suis vice-président de l’amicale des Ex, je baigne toujours dedans même si je ne vais pas à tous les matchs. Voila l’histoire n’est pas terminée, et c’est une belle histoire !

-> Vos meilleurs souvenirs ?
C’est le fait d’avoir joué associé à mon frère en deuxième ligne. Il est assez rare que deux frères jouent au même poste et en même temps. Mes plus beaux souvenirs c’est quand on jouait avec mon frère et que mon père, qui nous a amenés au rugby, était dans les tribunes. Lui qui n’avait jamais joué, il était supporter du club, c’était vraiment émouvant.

À mes débuts j’ai joué avec tous les glorieux anciens qui approchaient de la fin de leur carrière, Jean-Pierre Romeu, André Dubertrand, Gérard Costes - le père d’Arnaud - et bien d’autres encore.

Je n’ai pas fini ma carrière avec le maillot jaune et bleu sur les épaules, mais en tant que capitaine d’une sélection française contre l’Australie à Clermont.

-> Les moins bons ?
Forcément ce sont les phases finales, elles se sont toutes arrêtées avant la finale pour ma génération. On a joué 4 demi-finales, 2 finales du challenge Yves Du-Manoir. On en a gagné une en 1986, mais voila évidemment mauvais souvenirs c’est quand la saison s’arrête et qu’on n’a rien gagné.

-> Quel est le plus gros changement à l'ASM par rapport à votre période ?
Ça n’a plus rien à voir. On passe d’un milieu amateur à un milieu professionnel, donc les plus gros changements ils sont là. Le jeu bien évidement a changé parce que les hommes ont progressé grâce des entrainements quotidiens  et des structures monumentales. Même si au niveau des structures l’ASM a toujours été en avance.

-> Quelles sont vos activités depuis la fin de votre carrière de joueur ?
Pendant ma carrière de joueur j’étais salarié Michelin, et cela a duré jusqu’en 1993. Maintenant  je dirige une entreprise d’étanchéité  qui s’appelle OVAL’ETANCHEITE, que j’ai fondée il y a 7 ans.

-> Un pronostic avec la Coupe du Monde ?
L’Australie et peut-être la France en ½ finale.

Merci Dominique.

Les autres interviews.

publié le mardi 27 septembre 2011 à 08h30 par vulcain

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