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L'ASM vu par Gaëtan Hery

C'est Gaëtan Hery qui participe à notre rubrique sur le centenaire de l'ASM.

-> Que vous inspire le centenaire de l'ASM ?
Le centenaire de l’ASM c’est surtout une grande de joie, d’avoir pu, non pas participer, mais être a l’intérieur d’un club centenaire. C’est extrêmement rassurant pour un joueur de rugby d’arriver dans un club comme ça, c’est synonyme de grand club et de club qui a de très bonnes formations.

-> Comment avez-vous vécu la victoire du bouclier de Brennus ?
Extrêmement bien, extrêmement bien. Comme  les finales ces derniers temps avaient l’air de ce rapprocher  et que monter à Paris pour nous, qui sommes une petite poignée d’anciens joueurs ne portait pas forcement bonheur ni chance du moins, on avait plutôt tendance à rester sur Clermont.
C’est vrai que les dernières minutes ont été fortes en émotion. Et après on avait quitté le survêtement pour remettre un habit d’apparat pour fêter ça dignement place de Jaude avec les anciens joueurs, notamment Eric Nicol ce soir-là.
Pour voir la finale j’étais chez moi en famille et les dernières minutes étaient très poignantes. Après je me suis vite rasé et habillé et j’ai pris la voiture pour rallier Clermont.

-> Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ASM ?
Il y en a deux.
Le premier c’est la rencontre avec Claude Arnaud. J’ai eu la chance d’arriver en tant que junior à 17 ans, et c’est vrai que connaitre Claude Arnaud a été une grande chance pour moi et pour la suite de mon évolution au sein du club en tant que senior, parce qu’il remplaçait le père qui était loin de moi et qu'il a toujours été d’excellent conseil. Il a su, lors des moments difficiles, me remettre dans le droit chemin et c'est très important quand on est jeune.
Le second est l’année des finales avec les copains de 1994, ça c’était très fort. En plus de ce moment-là, il y a la saison 2010 et qui se conclut par le Bouclier de Brennus.

-> Vos meilleurs souvenirs ?
1994, c’était une belle histoire collective.

-> Les moins bons ?
Les blessures, comme souvent quand on a été joueur sont  les mauvais moments de la carrière. Une pubalgie tardivement détectée m’a gâché toute la saison 1996-1997. J’ai été soigné au départ pour une déchirure aux adducteurs qui n'existait pas en fait. C’était une pubalgie il a donc fallu que je monte en urgence me faire opérer à Paris et après il y a eu 4 mois de convalescence. Evidemment après il était difficile de revenir surtout que des petits jeunes comme Nadau et Toulouze étaient arrivés, mais bon, c’était comme ça.

-> Quelles sont vos activités depuis la fin de votre carrière de joueur ?
Je suis commercial pour les café Richard.

-> Quel est le joueur de l'ASM qui vous a le plus impressionné ?
Il y en a essentiellement deux  avec qui j’avais le meilleur contact. C’est Éric Nicol pour sa longévité au sein du club et pour son exemplarité à chaque match et à chaque entrainement.  Il faut quand même admettre que de jouer à côté de Philippe Saint-André c’est quelque chose d’exceptionnel.
Autant il était loin d’être le roi de l’entrainement contrairement à Éric Nicol autant en match c’était quelqu’un sur qui on pouvait compter tout le temps.
Si on ne pouvait en citer que deux ce serait eux, mais c’est vrai que j’ai eu la chance d'appartenir à une belle génération, j’ai eu la chance de jouer avec de très grands joueurs, donc c’était vraiment bien. De Jean-Marc Lhermet à Marocco, Saint-André ou Nicol et consorts, c’était bien, même si j’étais loin de les égaler, ça a toujours été bénéfique et gratifiant de jouer à leurs côtés.

-> Quels sont vos meilleurs souvenirs de 3éme mi-temps avec l'ASM ?
Houlala, en tant que joueur je pense à la soirée de 1994, autrement évidement la soirée de la finale 2010, il faut rendre à César ce qui appartient à César.
En plus c’était un moment de liesse populaire et partager ça, avoir la chance de vivre ça, c’était vraiment très fort, et on les remerciera jamais assez.

-> Un petit retour sur le fameux match contre le SBUC en 1995 ?
C’est un souvenir impérissable, mais c’était un match qui a sauvé une saison piteuse. Avoir redoré le blason de club collectivement sur un match, notamment face à des garçons comme Vincent Moscato ou Bernard Laporte c’est bien la seule satisfaction. Il ne faut pas oublier que c’était une saison très difficile, il faut mieux ce souvenir de la finale 2010 ou de l'année 1994.
Ça serait trompeur de dire que c’était super, non, la saison avait été minable on n’avait pas était bon, on avait perdu plein de fois. Un peu comme l’équipe de France samedi,  je serais tenté de dire (NDLR : après le match contre l’Angleterre). Voilà, on a juste montré qu’on n’était pas des tocards.
On a gagné le match qu’il fallait gagner, c’est bien compte tenu de tous ceux qu’on aurait dû gagner avant et qu’on n’a pas gagnés. C’était juste un match important qu’on a réussi collectivement alors qu’on en a perdu plein d’autres dans la saison.

Merci Gaëtan.

publié le mardi 01 novembre 2011 à 18h39 par vulcain

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